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De la ludification des apprentissages à la narration transmédia

De la ludification des apprentissages à la narration transmédia
Cet article est une adaptation du billet publié le 13 mars 2015 sur le site Sainte-Anne Technopédagogique. Le 11 mars 2015, lors d’un atelier de perfectionnement du Réseau d’enseignement francophone à distance (REFAD), Olivier Alfieri, chargé de projet multimédia au Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP), a prononcé une conférence éclairante pour apprendre à faire créer des narrations transmédias en classe. Il définit le transmédia comme « un univers narratif qui se décline sur des supports complémentaires », tels que : Le transmédia, c’est ouvrir différentes portes pour découvrir ou faire découvrir un monde. Dans cette approche, chacun des médias utilisé contribue à l’apprentissage. La sélection de chacun s’effectue en misant sur leurs forces respectives. L’exemple favori d’Alfieri? Ainsi constate-t-on ce que nous avancions au paragraphe précédent : « chaque média participe à sa façon au récit principal, mais chaque histoire existe indépendamment ». Histoire Sciences Related:  Jeux sérieuxObservatoire des médias

Recherche "jeux sérieux" sur Viaéduc Les outils de création interactive #2 – Interactivité & Transmedia – Medium Les outils généralistes Pour conclure, cette liste ne serait pas complète sans deux outils comme Racontr et Klynt, tous deux nés de l’effervescence autour du format webdocumentaire et qui permettent aujourd’hui une grande liberté de création. Chacun a connu des cycles de développement différents mais les deux solutions semblent aujourd’hui converger en termes de fonctionnalités et de promesse faite à l’utilisateur. Leurs points communs Racontr et Klynt permettent de mixer toutes sortes de contenus (vidéo, photo, texte, son, embed…) et de créer une interface interactive grâce à un éditeur WYSIWYG (What You See is What You Get, c’est à dire que vous disposez vos éléments dans l’éditeur tels que vous souhaitez qu’ils apparaissent à l’écran pour l’utilisateur). Pour se faire, les deux outils permettent : Leurs modèles économiques Bien évidemment, les deux outils se distinguent par bien des aspects, et d’abord par leur modèle économique. Leurs fonctionnalités spécifiques

On a chopé la censure? – Le magasin des enfants La polémique autour du documentaire On a chopé la puberté a ravivé, une fois de plus, le débat sur la censure des livres destinés à la jeunesse. Il n’est sans doute pas de question plus inconfortable et difficile dans ce domaine : les jeunes lecteurs, le plus souvent, ont entre les mains et sous les yeux des livres choisis pour eux par des adultes prescripteurs et conçus par des adultes – créateurs, éditeurs – qui pensent leur proposer des œuvres belles, utiles, intéressantes, enrichissantes, drôles, originales, dérangeantes parfois, des œuvres qui, d’une manière ou d’une autre, les nourrissent et les divertissent. La censure (et aussi la critique, dans une moindre mesure) vient se nicher au creux de cette asymétrie fondamentale qui définit la littérature pour la jeunesse, comme a pu le rappeler Emer O’Sullivan : des adultes d’un côté, qui pensent et décident de ce qui est « bon » pour les jeunes lecteurs, de l’autre des enfants lecteurs qui ont peu souvent voix au chapitre. More Posts

Jeu sérieux, ludification et action citoyenne - Communautique Introduction À l’ère des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC), des outils d’usage personnel comme les ordinateurs portables et les téléphones mobiles offrent de puissants moyens pour traiter de l’information, produire du contenu en tous genres et se diffuser à l’échelle mondiale. Alors qu’autrefois le principal obstacle pour recourir à ces nouvelles possibilités était l’accès aux outils, aujourd’hui, un nombre grandissant de citoyens a accès à un ordinateur muni d’un accès à Internet ou à un téléphone intelligent. Le second obstacle à l’appropriation des technologies provient alors de la maîtrise des outils car un apprentissage technique est nécessaire pour en tirer le maximum. Un troisième obstacle à l’appropriation des NTIC devient ainsi un des plus importants enjeux pour leur utilisation qui vise à soutenir l’action citoyenne et le développement des communautés. Bref, les trois principaux enjeux citoyens de l’usage des NTIC sont: I. 1. II. 2 CEFRIO. III.

« M’sieur, quand est-ce qu’on joue? » D’habitude, c’est à mes élèves de remplir une petite fiche de présentation quand vient le mois de septembre. Inversons les rôles : je m’appelle Romain Vincent et je suis enseignant en Histoire-Géographie dans l’académie de Créteil depuis 2010. Cette première contribution vise à présenter mes différentes activités liant mon métier et les jeux vidéo. En tant qu’enseignant, je vous raconterai comment j’utilise des œuvres vidéoludiques en classe : je partagerai mes séquences pédagogiques ainsi que des pistes de réflexion sur l’enseignement grâce au jeu, tout en vous transmettant au maximum les réactions de mes élèves. « Faire des cours ludiques? De ma première année d’enseignant, je garderai sûrement cette phrase prononcée par une collègue plus expérimentée afin de m’inculquer le dogme du professeur éthique et responsable. Balayons rapidement les stéréotypes : les enseignants jouent et font jouer. Peut-on jouer en Histoire-Géo ? En effet, le jeu vidéo est modulable, adaptable.

LE CLUB : Pour qui roule la presse ? Le Parlement a récemment adopté une proposition de loi visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias. Mais Reporters Sans Frontières déplore néanmoins une presse aux mains "d'une poignée d'hommes d'affaires." ‘’Tout journaliste a la droit de refuser toute pression, de refuser de divulguer ses sources et de refuser de signer un article, une émission, une partie d’émission ou une contribution dont la forme ou le contenu auraient été modifiés à son insu ou contre sa volonté’’. Voilà ce que l’on peut lire en parcourant le 1er article de la loi visant à renforcer la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias. Une loi définitivement adoptée le jeudi 6 octobre, dans une indifférence d’autant plus surprenante que plusieurs affaires récentes viennent interroger la réalité de cette indépendance et de ce pluralisme. ‘’Pour qui roule la presse ?’ Liens Médias français : qui possède quoi (Le Monde diplomatique) Intervenants

Balayer [la guimauve] devant sa porte | Album '50' « Éduquer, instruire, divertir : il y a toujours eu des livres à destination de la jeunesse qui ont, selon les valeurs propres à leurs destinataires, choisi entre ces objectifs. Aujourd’hui, tout un pan de cette littérature entreprend de diffuser un conformisme tiède, incitant à l’acquiescement aux normes tout en cherchant à intégrer le précieux marché des programmes scolaires. » Si l’on se fie à cet avant-propos, l’article semble se présenter comme une charge contre les livres pour enfants actuels qui, contrairement à leur prédécesseurs, ne feraient plus de choix entre les objectifs différents que sont « éduquer », « instruire » et « divertir » – objectifs que l’article semble envisager comme exclusifs les uns des autres – et se seraient, de fait, transformés en véhicules d’une morale conformiste et aliénante. Circonstance aggravante, ces livres infiltreraient l’Éducation Nationale. À lire ce chapeau, il y a de quoi s’inquiéter. « Édition » ou « littérature » ? Torchons et serviettes

Jeu éducatif et ludification. Quoi et pourquoi? | LeDidacticien Cet article a été écrit par Maxime Quesnel, conseiller technopédagogique au collège Mont-Saint-Louis, en collaboration avec : Jean Desjardins, conseiller technopédagogique au collège Sainte-Anne à LachineFrédéric Yelle, conseiller technopédagogique au collège Ville-Marie. Plus j’acquiers de l’expérience en tant qu’enseignant, plus je suis en mesure de définir ce qui, à mes yeux, constitue une période en classe réussie : des élèves engagés et en action, prêts à tout pour réussir une tâche. Ce serait mentir d’affirmer que mes élèves atteignent toujours cet état de grâce, mais j’ai envie de vous dévoiler la méthode qui m’a permis d’y arriver à quelques reprises, cette année : le jeu. L’objectif de cet article est d’abord de démêler le vocabulaire relatif au jeu utilisé en éducation et, ensuite, de mettre en lumière les relations qui existent entre le jeu éducatif, la ludification et les approches théoriques de l’apprentissage. Le jeu et l’école La ludification Pourquoi le jeu éducatif ?

LudoScience - Scientific research laboratory dedicated to videogames and Serious Games Fake news : peut-on répondre à la désinformation Depuis l’élection de Trump (voir nos deux précédents articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Des solutions… concrètes ? Les solutions relèvent de trois grandes catégories synthétise-t-il : faire vérifier l’information par des éditeurs humains, avoir recours au crowdsourcing (c’est-à-dire à la foule des internautes pour classer le bon grain de l’ivraie en permettant à des gens d’avoir un statut de vérificateur par exemple), ou trouver des solutions techniques ou algorithmiques. Mieux comprendre la diffusion de la désinformation Plus qu’un problème d’éducation, nos biais cognitifs en question La solution ?

Clash Culture : que vaut le nouveau roman de Maylis de Kerangal ? Quatre ans après «Réparer les vivants», qui a remporté un succès considérable, Maylis de Kerangal revient au roman avec «Un monde à portée de main» (Verticales), un des livres les plus attendus de la saison. Elle y raconte l'histoire de Paula Karst, jeune femme qui entre dans l'âge adulte en suivant des études de peintre en décor, dans une école à Bruxelles. Pour la romancière, c'est l'occasion de nous présenter un métier, dans ses aspects les plus techniques, mais aussi de livrer une sorte d'autoportrait de l'écrivain en artisan, voire en «faussaire» attaché à imiter le réel et le monde pour nous les mettre sous les yeux. Est-ce aussi réussi et poignant que «Réparer les vivants»? Grégoire Leménager, de «L'Obs», et Jean-Christophe Buisson, du «Figaro-Magazine», ne sont pas vraiment d'accord.

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