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Quatre idées reçues sur les réfugiés climatiques

Quatre idées reçues sur les réfugiés climatiques
Ils habitent loin, ils traversent les frontières, ils vont envahir les pays du Nord... A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, vendredi 5 juin, francetv info se penche sur la question des réfugiés climatiques et met à mal quatre idées reçues. 1Ils vivent dans les pays du Sud Non, pas seulement. Il y a aussi des déplacés environnementaux dans des zones tempérées. De façon plus générale, nous avons l’habitude de penser les réfugiés environnementaux comme des personnes qui vivent loin de nos frontières ou qui sont étrangères. 2Ils vont envahir les pays occidentaux La plupart du temps, les personnes qui sont contraintes de déménager à cause de contraintes environnementales préfèrent rester près de chez elle. 3Ils sont les premiers réfugiés climatiques de l'histoire Les Nations unies ont présenté, en 2005, des migrants du Vanuatu (sud-ouest de l'océan Pacifique) comme les premiers réfugiés climatiques. Ces personnes sont-elles pour autant les premières menacées par le climat ?

Pourquoi le niveau de la mer monte ? Les scientifiques annoncent que le niveau des océans devrait s’élever de 18 à 59 cm d’ici 2100 du fait du réchauffement climatique. Il y a deux raisons à cela : la fonte des glaciers continentaux et la dilatation thermique des océans. Le premier phénomène est le plus intuitif. Plusieurs causes peuvent expliquer la hausse du niveau des mers. A titre d’exemple, si toute la glace de l’Antarctique et du Groenland fondait, le niveau des océans augmenterait de 70 mètres ! Pourtant, la fonte des glaces n’est pas le principal facteur de la montée des eaux. C’est ce qui arrive aux océans dont la température augmente avec le réchauffement climatique. L’élévation récente du niveau de la mer (en cm) selon les marégraphes. © Robert A. À voir aussi sur Internet Sur le même sujet

Pour un prix du carbone équitable et progressif LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Thomas Porcher (Economiste de l’énergie et auteur du livre "20 idées reçues sur l’énergie" (éd. De Boeck, juin 2015)), Thomas Stocker (Professeur de physique climatique à l’université de Berne (Suisse) et co-président du groupe « Sciences » du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)) et Raphaël-Homayoun Boroumand (Economiste de l’énergie et auteur du livre "20 idées reçues sur l’énergie" (éd. De Boeck, juin 2015)) La fixation d’une tarification du carbone à l’issue de la COP21, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tient à Paris du 30 novembre au 11 décembre, est inéluctable pour atteindre l’objectif de limitation du réchauffement climatique à 2 °C. A ce titre, plusieurs mécanismes ont fait l’objet de réflexions, comme un marché international du carbone ou encore une taxe carbone. Lire aussi : Climat : le débat entre économistes s’échauffe Vision binaire et obsolète Investir

«Les migrations climatiques concernent aussi les pays riches» Inondations au sud-ouest de l’Angleterre. Février 2014. (Keystone) Le nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pointe la question cruciale des «réfugiés climatiques». On aurait tort de croire que l’impact des changements attendus sur les flux migratoires va se limiter aux pays les plus pauvres. Des milliers d’Américains qui fuient une météo polaire et qui cherchent refuge au Mexique. L’impact du climat sur le comportement des populations est connu, explique Etienne Piguet, professeur à l’Université de Neuchâtel. swissinfo.ch: On a tendance à croire que la migration climatique est un phénomène relativement récent. Etienne Piguet: Depuis 2007, date de la publication du quatrième rapport d’évaluation du GIEC, on a en effet assisté à une sorte de renaissance de la notion de migration climatique. Plus loin, on a eu la famine de la pomme de terre en Irlande, qui a causé une vague d’émigration vers les Etats-Unis au XIXe siècle. E. E. E. E. E.

NOAA El Niño: Research, Forecasts and Observations Les réfugiés environnementaux 1Pour paraphraser une formule célèbre, on peut parier que “le xxie siècle sera environnemental ou ne sera pas”. Même si l’échec retentissant de la conférence de Copenhague de décembre 2009, échec prolongé par le peu de résultats obtenus à Cancun en 2010 et la timide avancée apportée par la conférence de Durban de décembre 2011, en a, pour l’heure, ajourné la naissance. Les controverses autour des expertises du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont jeté le trouble sur la crédibilité des thèses du réchauffement climatique. 1 Voir Christel Cournil, Catherine Colard-Fabregoule (dir.), Changements climatiques et défis du droi (...) 2Les indices se multiplient pourtant et rendent chaque jour un peu plus défendables les thèses du dérèglement climatique. 4La première conférence des Nations unies sur l’environnement se tient à Stockholm en 1972. 5 François Gemenne, interview réalisée par Samuel Ledoux, le 5 janvier 2009, pour Réflexions, le site (...) 20 M.

Les réfugiés climatiques trois fois plus nombreux que les réfugiés de guerre INFOGRAPHIE - Un rapport publié mercredi indique que 22 millions de personnes ont dû fuir leurs foyers pour des raisons climatiques en 2013. Le problème des réfugiés climatiques pourrait bien être le défi majeur du XXIème siècle. D'après le rapport annuel Global Estimates du Conseil norvégien pour les réfugiés publié mercredi, 22 millions de personnes ont dû abandonner leur domicile en 2013 à la suite d'une catastrophe naturelle, soit trois fois plus que de personnes déplacées à cause d'un conflit. L'Asie, région du monde de loin la plus touchée Si aucune région du monde n'est épargnée, l'Asie reste de loin la plus touchée avec 19 millions de déplacés à cause d'inondations, de tempêtes ou de séismes. Ces 22 millions de personnes déplacées peuvent paraître exceptionnels mais ils sont en réalité en dessous de la moyenne de ces six dernières années située à 27,5 millions, avec un pic en 2010 à 42,4 millions de réfugiés (dont 17 millions pour les inondations au Pakistan - du jamais vu).

Les Etats-Unis, eux aussi, ont leurs premiers réfugiés climatiques - Île de Jean Charles (États-Unis), reportage Encerclé par les marais, harassé par la chaleur suintante du mois d’août, il se remémore ses balades au cœur d’une forêt luxuriante et la floraison des figuiers et pommiers qui bordaient sa maison. Il déplore le spectacle tout en contraste qu’offre aujourd’hui sa terre natale : la brousse et la mousse espagnole, plante grise en forme de cheveux ruisselants jusqu’au sol, côtoient les arbres morts aux branches noires pointues, à l’allure calcinée. Albert Naquin, dit « White Buffalo », est le chef de la tribu indienne Biloxi-Chitimacha-Choctaw, arrivée sur l’île de Jean Charles, à l’extrême sud de la Louisiane, dans les années 1830. Albert Naquin Cet homme fougueux de 68 ans, à la peau ambrée marquée par l’âge, se bat depuis plusieurs décennies pour la survivance de sa communauté et du lieu de son enfance, et ce, sans jamais perdre son sourire communicatif. « On se désagrège peu à peu » « On a pratiquement tout perdu : notre île, notre unité.

Ioane Teitiota n’a pas obtenu le statut de premier réfugié climatique de la planète Un père de famille originaire d’un archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux devrait être expulsé vers son pays après avoir été débouté par la justice néo-zélandaise de sa demande d’asile climatique. Ioane Teitiota, 38 ans, réclamait le statut de réfugié au motif que lui, sa femme et leurs trois enfants, tous nés en Nouvelle-Zélande, couraient un péril mortel aux Kiribati. Des zones entières de l’archipel, une trentaine d’atolls coralliens dont la plupart dépassent à peine le niveau de l’eau, sont de fait régulièrement envahies par l’océan. L’érosion grignote les rivages, et les récoltes s’appauvrissent en raison de l’infiltration d’eau salée dans les réserves d’eau douce. Des « défis », pas de « grave danger » Confirmant les rejets prononcés en première instance et en appel, la Cour suprême néo-zélandaise a statué que le requérant ne répondait pas aux critères d’octroi du statut de réfugié, lequel doit être menacé de persécution dans son pays natal, selon l’ONU.

Financement - Les changements climatiques Mobilisation du capital — Le financement de la lutte contre les changements climatiques est l'un des aspects les plus importants des efforts déployés à l'échelle mondiale pour faire face au défi des changements climatiques. C'est un catalyseur essentiel des efforts menés dans les pays en développement pour renforcer leur capacité de résistance aux changements climatiques, limiter les émissions de gaz à effet de serre et soutenir le passage à un développement durable. Un financement effectué en temps voulu peut également renforcer la confiance entre pays et encourager des progrès dans les négociations en cours dans le contexte de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CNUCC).

Des “réfugiés écologiques” à la protection des “déplacés environnementaux” éléments du débat juridique en France Texte intégral 1Le phénomène de déplacement environnemental est aujourd’hui largement relayé par les médias et apparaît ainsi, aux yeux du grand public, comme une réalité. S’il existe depuis les débuts de l’humanité, les dégradations de l’environnement que connaît le monde contemporain ont suscité une étude plus approfondie de ce phénomène. 1 “Norman Myers uses conservative assumptions and calculates that climate change could lead to as man (...) 2 François Gemenne, Géopolitique du changement climatique, Armand Colin, 2009, p. 82. 2La réalité et l’importance du phénomène sont certaines. Cependant, il convient de rester prudent vis-à-vis des chiffres qui circulent à ce sujet. 3 Pour un aperçu de ce débat international, voir Christel Cournil, “The Issue of Protection of ‘Envir (...) 3Au-delà de ces débats sur la quantification exacte du phénomène, les juristes français et étrangers ont passé l’hypothèse du déplacement environnemental au crible des protections juridiques existantes. Notes

Changement climatique : 250 millions de réfugiés en 2050 Le contexte - Le terme de « réfugié climatique » apparaît pour la première fois dans un rapport de 1985 du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). A ce jour, il n’existe pas dans le droit international de définition du statut juridique des réfugiés climatiques. - Les pays industrialisés sont aujourd’hui les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Mais les Etats les plus vulnérables aux effets du réchauffement climatique sont ceux d’Afrique et d’Asie du Sud, victimes de catastrophes naturelles à répétition, ainsi que les îles des Caraïbes et du Pacifique, menacées de disparition par la montée des eaux. - Les représentants de 186 pays, les ONG et les experts du climat sont réunis du 1er au 12 décembre à Poznan, en Pologne, à l’occasion de la 14e conférence des Nations Unies sur le changement climatique. L’enjeu A l’avenir, le nombre de migrants forcés devrait encore augmenter. Le débat * « Beyond adaptation : the legal duty to pay compensation for climate change damage »

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