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Logos

Logos
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : logos, sur le Wiktionnaire Logos dérive du grec λόγος, lógos « parole, discours » et désigne le discours (textuel ou parlé). Par extension, logos désigne également la « rationalité » (l'intelligence), conséquente à la capacité à utiliser une langue (γλῶσσα glossa, γλῶττα glotta « langue »). Logos est un terme utilisé notamment en philosophie, en rhétorique, en théologie chrétienne, et en psychologie. Étymologie grecque[modifier | modifier le code] Logos a donné les suffixes -logue, -logie, -logique et -logiste, qui désignent des disciplines du savoir (sciences) ; la plupart du temps, la discipline porte le suffixe -logie, la personne étudiant cette discipline -logue, et l'adjectif -logique. Logos en philosophie[modifier | modifier le code] Dans la philosophie platonicienne, le logos est considéré comme la raison du monde, comme contenant en soi les idées éternelles, archétypes de toutes choses. A.

Ethos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’ethos (ou êthos, du grec ancien ἦθος ễthos, pluriel ἤθη ếthê) est un mot grec qui signifie le caractère habituel, la manière d'être, les habitudes d'une personne. Par exemple, la joie, le courage, la mollesse sont des êthê. Les êthê sont souvent considérés du point de vue moral. L’ethos d'un peuple trouve ses racines dans sa longue histoire. Dans L'état social de la France, Jean-François Chantaraud fait remonter les racines de l’ethos français à la spécificité française du sacre du souverain, qui occupe depuis Pépin le bref de ce fait à lui seul les deux sièges du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel, ce qui engendre la délégation consentie par les citoyens de leur responsabilité au chef de l'exécutif. Rhétorique[modifier | modifier le code] Pour l’art rhétorique, l’ethos correspond à l'image que le locuteur donne de lui-même à travers son discours. Voir aussi[modifier | modifier le code]

Pathos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pathos est un mot grec (πάθος) qui signifie « souffrance, passion ». Chez Aristote[modifier | modifier le code] Le pathos désigne un des trois moyens de persuasion du discours dans la rhétorique classique depuis Aristote[1], quelques siècles avant Jésus Christ. Tandis que le pathos est une méthode de persuasion par l'appel à l'émotion du public, l'ethos renvoie sa force de persuasion à l'intégrité de l'orateur. C’est souvent par les passions que triomphe l’éloquence ; pour les maîtriser, l’orateur doit connaître les ressorts et les moyens qui servent à les exciter ou à les calmer. Chez Nietzsche[modifier | modifier le code] Nietzsche insiste fortement sur l'opposition entre le pathos de la distance ou de la noblesse (sentiment ou pulsion qui commande l’axiologie du type noble) au point de vue de l’utilité : La vision de Nietzsche sur le pathos comme pensée plus riche et plus structurante que le pragmatisme lié au nihilisme de notre époque.

Éloquence Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : éloquence, sur le Wiktionnaireéloquence, sur Wikisource Le terme d’éloquence renvoie à deux significations principales [1] : L'art, le talent de bien parler, l'aptitude à s'exprimer avec aisance, capacité d'émouvoir, de persuader par la parole.Le caractère de ce qui -sans paroles- est expressif, significatif, probant : Comme dans l'expression « l'éloquence des chiffres ». Le père Louis Bourdaloue est considéré comme l'un des fondateurs de l'éloquence française. Cicéron est lui compter comme le meilleur orateur de l'antiquité ! Représentation allégorique[modifier | modifier le code] Politique[modifier | modifier le code] Les discours politiques, notamment ceux prononcés devant le parlement, peuvent être l'occasion de manifester une éloquence : Voir en particulier le site | de l'Assemblée Nationale française où sont proposés quelques uns de ces textes qui ont laissé une trace dans les mémoires.

Pensée unique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « pensée unique » est généralement utilisée dans le monde politico-médiatique européen pour accuser de conformisme les idées considérées comme majoritaires dans leurs pays respectifs et dans l'Europe communautaire, surtout depuis le dernier quart du XXe siècle. Elle vise à dénoncer : pour les uns ce qu'ils considèrent comme une domination idéologique qui promeut certains choix de société, présentés comme seuls légitimes, concernant l'économie, l'intégration européenne, la libéralisation des mœurs, l'immigration, etc.pour les autres ce qu'ils voient comme la permanence d'un esprit étatique, collectiviste, centralisateur et nationaliste promu comme seule voie respectable pour servir l'intérêt général et devant primer les libertés et responsabilités individuelles ainsi que l'ouverture sur le monde. Des groupes ayant chacun une pensée déterminée peuvent s'accuser mutuellement d'avoir une « pensée unique ». Qui la diffuserait ?

Rhétorique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Au-delà de cette définition générale, la rhétorique a connu au cours de son histoire une tension entre deux conceptions antagonistes, la rhétorique comme art de la persuasion et la rhétorique comme art de l'éloquence. La rhétorique grecque, telle qu'elle fut pratiquée par les sophistes et codifiée par Aristote, se préoccupait principalement de persuader. Problématiques de la rhétorique[modifier | modifier le code] Polémiques autour d'une définition[modifier | modifier le code] Marc Fumaroli comme Joëlle Gardes-Tamine ont étudié les conceptions de la rhétorique au cours des siècles et relèvent que celles-ci peuvent se rattacher à deux traditions philosophiques[4] : la définition d'origine sophistique, selon laquelle la rhétorique doit persuader. Les recherches contemporaines ont disséqué la rhétorique et les interprétations se sont multipliées. Trois notions centrales : le logos, le pathos et l'êthos[modifier | modifier le code] Pour J.

Critique des médias Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La critique des médias (presse écrite, télévision, radio et Internet) est un concept aux formes multiples dont la définition ne fait pas consensus. Au sens large, toute analyse ou commentaire portant sur le fonctionnement industriel des médias, sur la sociologie des journalistes ou encore sur le traitement de l'information entre dans le champ de la critique des médias. La critique des médias français est généralement effectuée selon des angles d'attaque très divers par trois corps sociaux distincts : les journalistes eux-mêmes, les hommes politiques et enfin la société civile (intellectuels, universitaires ou encore associations). La critique des médias est un sujet polémique. Genèse de la critique des médias[modifier | modifier le code] S'il est difficile de dater la genèse d'une telle critique, le chercheur Stéphane Arpin considère que son essor va de pair avec l'industrialisation de la presse dans la deuxième moitié du XIXe siècle :

Médias de masse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Naissance du concept[modifier | modifier le code] Le terme a été créé dans les années 1920. Dans un premier temps, du fait des techniques employées, les médias de masse se caractérisent par une logique "push" c'est-à-dire que l'information est poussée par un émetteur vers des destinataires, à grande échelle, d'où un coût par contact très faible pour l'annonceur. Le sociologue Marshall McLuhan[1], présente le phénomène « des médias de masse » sous quatre caractéristiques principales : la communication de un vers plusieurs.l’uni-latéralité du message : le public n'interagit pas avec le véhicule du message.l'information est indifférenciée : tout le monde reçoit la même information au même moment.l'information est linéaire et présentée selon des séquences pré-définies. Publicité et propagande[modifier | modifier le code] La puissance de pénétration dans les foyers par les médias de masse va intéresser : Voir aussi[modifier | modifier le code]

Désinformation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. §Définitions[modifier | modifier le code] La manipulation de l'opinion publique a fait l'objet de livres dès le début du XXe siècle. Le journaliste américain Walter Lippmann en parle dans son livre Public Opinion (1922), ainsi qu'Edward Bernays dans Propaganda (1928). Alors que Lippmann emploie le terme fabrication du consentement, Bernays emploie le terme de propagande. Une désinformation est un simple transfert d'information qui comporte en lui-même une transformation de l'information initiale. Kevin Bronstein donne une définition "faible" parce que générale du concept : la désinformation consiste en une inversion du trajet de la communication défini par Adrian Mc Donough dans Information Economics. François-Bernard Huyghe en donne une définition plus restrictive dans L'Ennemi à l'ère numérique. §Cas d'espèces[modifier | modifier le code] Une désinformation n'implique pas nécessairement un complot ni même une visée consciente.

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