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Les citoyens face aux nanotechnologies « Quand les technologies du XXIe siècle convergeront, l’humanité pourra enfin, grâce à elles, atteindre un état marqué par la paix mondiale, la prospérité universelle et la marche vers un degré supérieur de compassion et d’accomplissement. » Ces fortes paroles figurent dans le document officiel américain qui a lancé, en juin 2002, un vaste programme interdisciplinaire, richement doté en fonds fédéraux. Celui-ci est dénommé Converging Technologies , mais est plus connu sous le sigle NBIC, qui désigne la convergence entre nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et des sciences cognitives [ 63 ]. C’est le premier de ces quatre ensembles de disciplines scientifiques et techniques, les nanotechnologies, qui en constitue la pointe avancée. un autre mode opératoire consiste à aller du très petit vers le petit. Il s’agit de procédures qui manipulent atomes et molécules pour édifier des nanosystèmes complexes nouveaux, non naturels. I. II. III. IV.

Synthèse du dossier du maître d'ouvrage - Débat public Nanotechnologies La synthèse du dossier du maître d'ouvrage propose un résumé des principaux éléments développés dans le dossier. Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du développment durable et de la mer. Ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi. Ministère du Travail, des Relations Sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville. Ministère de l'Enseignement Pourquoi un débat public autour des nanotechnologies ? Les avancées scientifiques des trente dernières années ont considérablement amélioré notre connaissance du monde de l’infiniment petit : à l’échelle du nanomètre (le milliardième de mètre) la matière présente des propriétés particulières que les nanotechnologies cherchent à exploiter. Elles sont d’ores et déjà largement utilisées dans les domaines de l’informatique, notamment pour le stockage de l’information, et de la téléphonie mobile. Ce document présente de façon synthétique le sujet et ses enjeux.

Du principe de participation au débat public - Débats et consultations - Commission nationale du débat public (CNDP) L’introduction du principe de participation Au niveau communautaire, la directive du 27 juin 1985 (directive n° 85/337/CEE) révisée par celle du 3 mars 1997 (directive n° 97/11/CE) marquait un premier pas en prévoyant l’évaluation des incidences de certains projets publics et privés sur l’environnement. Outre la loi Bouchardeau sur la démocratisation des enquêtes publiques (12 juillet 1983), qui avait apporté une première avancée en matière de consultation du public, le principe de concertation préalable fut plus précisément et initialement évoqué dans le rapport du préfet Carrère sur la politique des transports. Elargissement du principe de participation La participation du public existait jusqu’alors en droit français dans le cadre de la procédure de l’enquête publique (loi n° 83-630 du 12 juillet 1983) et dans celle du débat public (loi n° 95-101 du 2 février 1995), mais elle avait une portée plus limitée que les dispositions prévues par la Convention d’Aarhus.

PICRI : Quand chercheurs et citoyens unissent leurs forces Une recherche scientifique à laquelle participent des non-chercheurs est-elle possible ? Oui, répond le Conseil régional d'Île-de-France. Depuis 2005, la Région a lancé plus de quarante projets de ce type. Et si une nouvelle science, plus ouverte, était en gestation dans ces P.I.C.R.I. ? "Toute la Lumière sur l'Ombre" : un Picri qui vise à familiariser le public avec les possibilités offertes par la projection vidéo interactive.© Candice Milon/ Didascalie.net "Au moment de la crise de la recherche en 2003, un grand nombre de scientifiques se sont réunis pour réfléchir à la meilleure manière de faire évoluer la conduite de la politique de recherche en France. Comment alors favoriser la rencontre entre recherche et société ? En quatre ans, plus de quarante projets ont été labellisés Picri dans des domaines variés, qui vont de la santé publique à l’étude des pratiques migratoires en passant par l’urbanisme et la biodiversité. 01.Vers une recherche en prise avec la société

Usages des sciences : à quand un vrai débat public Clonage, OGM, surveillance électronique, … l’impact des technologies sur nos modes de vie est tel que les priorités doivent désormais se construire collectivement. Pour encadrer les pratiques et limiter les risques, mais aussi pour définir les utilités et les finalités. Les débats publics se multiplient et leur capacité à infléchir les décisions politiques restent faibles. Les débats publics ont pour objectif d’informer et de faire participer les citoyens à l'élaboration de propositions pour les décisions politiques. Ils instaurent un dialogue entre les élus, les experts, les associations et le public sur des sujets sensibles (OGM, déchets nucléaires, neurosciences…).© Stefanos Hiroshima fut non seulement un cataclysme humain, mais aussi un électrochoc symbolique. Au-delà de l’enjeu de survie, ce sont les finalités du progrès scientifique qui sont depuis questionnées. Cette situation incite les politiques à élargir la démocratie représentative en faisant "avec les populations".

Nanotechnologies : s’informer, s’exprimer… et après ? (1/2) A peine lancé, le débat public sur les nanotechnologies, intitulé Je m’informe, je m’exprime, censé éclairer l’Etat sur “l’organisation du contrôle et du suivi des nanomatériaux, la caractérisation de l’exposition et l’évaluation de la toxicité sur l’homme et les écosystèmes, l’information et la protection du travailleur et du consommateur, les modalités de soutien à la recherche et aux innovations dans ce domaine“, fait déjà polémique. Le collectif Pièces et Mains d’Oeuvre, connu pour ses enquêtes, analyses, ses actions d’éclat et son refus critiques des nanotechnologies, refuse ainsi de participer à ce qu’il qualifie de campagne nationale d’acceptabilité des nanotechnologies destinée à “vaincre la méfiance de citoyens- consommateurs échaudés par trop de scandales techno-industriels : amiante, vache folle, OGM” (voir aussi Aujourd’hui le nanomonde, site qu’ils consacrent à cette opération). Un débat mort-né ? Quand le débat crée… du manque OGM, gelée grise… le scénario catastrophe

Débat Public Les citoyens du monde interrogés sur la lutte contre le changement climatique A deux mois de l'ouverture du sommet de Copenhague, les populations de nombreux pays ont été consultées sur les problématiques liées au changement climatique. Une opportunité d'influencer les décisions politiques ? 4.400 habitants dans 38 pays. Pour la première fois, les citoyens du monde ont été invités, le 26 septembre 2009, à débattre des questions clés du sommet de Copenhague sur le climat, en décembre prochain. World Wide Views on Global Warming, la Conférence mondiale de citoyens sur le climat, est une vaste consultation citoyenne lancée par le Danish Board of Technology, un organisme parlementaire dédié aux questions scientifiques et techniques. Une préoccupation de fond 90 % des panélistes estiment que la conclusion d'un accord à l'issue de la conférence de Copenhague se révèle indispensable. Ainsi, la mise en place d'un système de régulation ne serait pas très populaire chez les citoyens des pays les plus riches. Vers une aide aux pays en développement ?

Bioéthique : la parole aux citoyens LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Chemin Ils avaient des opinions, des intuitions, voire des certitudes. Mais au terme de deux week-ends de formation sur la bioéthique avec des juristes, des psychanalystes, des médecins et des philosophes, Philippe Derouin et Loïc Fischer disent avoir abandonné avis tranchés et idées reçues. "Plus on avançait, plus on découvrait la complexité des enjeux, raconte Philippe Derouin dans un sourire. Philippe Derouin et Loïc Fischer sont tous deux membres des jurys citoyens constitués dans le cadre des Etats généraux de la bioéthique. Ces jurés ne sont pas de simples figurants dans le long processus qui mènera, en 2010, à la révision des lois de bioéthique de 1994 et 2004. L'idée d'associer des jurys citoyens à la réforme des lois de bioéthique est née au début de l'année. Cette méthode prend le contre-pied de la logique des sondages, qui proposent une photographie instantanée mais souvent simpliste de l'opinion publique.

De la démocratie et de son avenir A quoi tient la démocratie ? A la possibilité pour chaque citoyen d'exercer son pouvoir de critique sur la conduite du gouvernement, à la garantie d'un débat public ouvert et informé, au contrôle incessant de la société sur un pouvoir qui ne saurait prétendre être autre chose que le délégataire temporaire d'une légitimité qui ne lui appartient pas. Mais pour s'exercer, l'Histoire n'a cessé de nous l'apprendre, ces droits et ses libertés supposent l'existence et la préservation d'institutions réflexives capables de produire, en toute indépendance, les données, les cadres d'analyse, les manières de pensée indispensables à la vie démocratique d'une nation. Or, depuis quelques mois, ce sont des pans entiers de cette infrastructure nécessaire aux libertés démocratiques qui sont un par un démantelés, sous prétexte de rationalisation, de "gouvernance simplifiée" ou de compétitivité internationale. Loïc Blondiaux est professeur au département de science politique de la Sorbonne (Paris-I).

Les invisibles de la représentation, par Loïc Blondiaux Un fossé s'accroît au coeur de nos démocraties, sans que l'on s'en émeuve véritablement : celui qui tend à éloigner de l'univers politique des segments de plus en plus nombreux de la société (jeunes, catégories populaires, chômeurs, populations d'origine étrangère...). De toutes les inégalités sociales, celles qui régissent l'accès à la décision politique apparaissent les mieux tolérées. Toutes les données d'enquêtes convergent cependant depuis longtemps : la participation politique est le fait des groupes les mieux intégrés socialement ; le niveau d'intérêt pour la politique, l'engagement associatif ou partisan varient sensiblement avec le niveau de diplôme et avec l'âge ; la probabilité de manifester ou de s'exprimer dans l'espace public sous différentes formes, conventionnelles ou non conventionnelles, s'élève avec le niveau social ou culturel. Mais l'évolution la plus préoccupante tient aux chiffres de la participation électorale.

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