background preloader

Communs, Biens Communs, littératie des Communs : de quoi parle-t-on ?

Communs, Biens Communs, littératie des Communs : de quoi parle-t-on ?
Le 5 octobre, le festival Le Temps des Communs va être lancé. De nombreuses animations, conférences, ateliers sont proposés peut être près de chez vous. Depuis quelques mois, on entend parler de « Biens Communs » et « Communs » aussi dans le domaine de l’information-documentation. Petit point sur ces questions. Que sont les Biens Communs ? Biens communs = une activité+ une ressource + une communauté + des règles de fonctionnement Apparue au XIIe siècle, la théorie des Biens Communs n’est donc pas neuve. Pour en savoir plus : Extrait de : Biens Communs ou Communs de la connaissance ? Une approche récente, voit un basculement des termes de « Biens communs » à celui de "Communs". Ce changement d’appellation est induit par la prise en compte des biens immatériels que sont les savoirs et les connaissances qui sont multipliables et copiables, à l’infini, notamment avec le numérique. Concrètement, quel peut être le rôle de l’enseignement ? Related:  Communs et libre accès

Du livre enchaîné aux DRM Les DRM, ou « Digital Rights Management » – en français « Gestion des droits numériques » –, consistent selon le Journal officiel en la « mise en œuvre des différents procédés destinés à protéger les droits afférents à la diffusion de contenus sur supports numériques ». Les DRM représentent un ensemble de mesures techniques ou logicielles de protection destinées à contrôler la distribution et la diffusion de produits numériques et leur accès, qu’ils soient fixés sur un support (CD, DVD) ou accessibles en ligne. Les DRM ont pour objet par exemple de restreindre l’utilisation des produits à une zone géographique donnée, de restreindre ou d’interdire la copie privée, d’identifier grâce des systèmes de « tatouage » les œuvres et les équipements de lecture pour décourager le piratage, etc. Petit historique Du projet Gutenberg au poste de lecture assistée par ordinateur de la Bibliothèque nationale de France Au début des années quatre-vingt-dix, le CD-ROM ne pouvait être produit qu’en usine.

H. Mulot - Les communs : culture de la participation et culture numérique. Vers une littératie des communs ? Cet article est publié simultanément sur le site du collectif SavoirsCom1 - Politiques des biens communs de la connaissance Ce Billet s’inscrit dans l’axe 4 de son manifeste :« 4. Les ressources éducatives libres sont autant de biens communs informationnels dont il faut encourager le développement. Ces dernières années ont vu l’émergence du concept de biens communs dans l’éducation et notamment auprès des professeurs documentalistes. Brigitte Pierrat, chargée de veille au Ministère de l’Education Nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, cite les biens communs parmi les 4 concepts émergents en éducation : « nomades, mooc, biens communs, datas » (à partir de diapo 19). Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet intérêt pour les communs : La viralité de la diffusion : avec les technologies numériques, connaissances, savoirs, ressources se diffusent, se copient rapidement. Les questionnements autour de pratiques telles que le copié-collé. Des bibliothèques : Gallica, Européana ;

Lettre TIC'Édu thématique N°05 Les (biens) communs de la connaissance et de l'information — Enseigner avec le numérique Sommaire 1. Préambule Si la notion de biens communs n'est pas nouvelle(1), elle opère un retour en force en ce début de siècle, popularisée en partie par les travaux de l'Américaine Elinor Ostrom(2), récompensés par l'attribution du Nobel d'économie en 2009. (1) Certains auteurs situent son origine avec le travail dans les champs de l'Europe du 12ème siècle. (2) Hervé Le Crosnier, Le prix « Nobel » à Elinor Ostrom : une bonne nouvelle pour la théorie des biens communs . (3) L’information est aussi considéré par certains chercheurs comme un bien commun de la connaissance. (4) La donnée sous toutes ses occurrences : données ouvertes, publiques, data et textmining , protection des données personnelles, etc. 2. Définir un bien comme commun(10) n'est pas simple tant les angles d'attaque sont nombreux et les intérêts conflictuels. (6) Mouvement né en Angleterre au 17ème siècle : les propriétaires terriens clôturent et donc interdisent l'accès aux pâturages jusque-là gérés en commun. 3. 4.

Elinor Ostrom : Par-delà la tragédie des communs Elinor Ostrom (1933-2012) naît en Californie, dans la tourmente de la Grande Dépression. Ses parents ont des penchants artistiques – son père est scénographe et sa mère musicienne – et aucun d’eux n’a de diplôme universitaire. Ostrom étudie au lycée de Beverly Hills en tant que « fille de pauvres dans une école de riches », selon la formule qu’elle emploiera plus tard, puis fait des études de sciences politiques à l’UCLA. Elle y obtient ensuite son doctorat dans le même domaine, après avoir été recalée du programme de troisième cycle en économie. Elle obtient un premier poste universitaire comme professeur à mi-temps à l’Université de l’Indiana, où elle s’est installée afin d’accompagner son mari Vincent Ostrom. Affronter la tragédie des communs Toute la carrière universitaire d’Ostrom est axée autour d’un concept qui joue un rôle essentiel en économie, mais qui est rarement examiné en détail : le concept de propriété. Droits de propriété Ostrom et le champ de l’économie

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique. Elinor Ostrom et l’approche institutionnelle de l’économie politique des communs est essentielle dans ce parcours pour comprendre le renouveau de l’étude des communs et l’apparition de mouvements sociaux qui se revendiquent de la défense ou de la construction des communs. Leçons de l’histoire L’histoire de l’Angleterre et du mouvement des enclosures, qui opposa très violemment les pauvres des campagnes aux propriétaires terriens entre le XIIIe et XVIIe siècle a été la première incarnation des analyses et des mouvements sur les communs. De la tragédie à l’écologie Les communs du numérique Continuer de construire une théorie des communs

S. Mercier - De l'importance du copier-coller dans la recherche d'information Vous le savez, nous avons organisé avec Lionel Maurel et Olivier Ertzscheid la première copyparty de l’univers. Il s’agissait à travers cet évènement de faire comprendre l’importance des pratiques de copie et surtout leur légalité pour un usage personnel, dans certaines conditions. Nous aurons le plaisir de défendre notre candidature à l’occasion du prochain salon I-expo où nous sommes très fiers d’avoir été nominés pour le Trophée Documentation et Bibliothèque du futur ! Trop souvent envisagée à travers le côté obscur de la force : le plagiat, la copie est dévalorisée et synonyme d’une pratique paresseuse. A partir d’observations directes et d’entretiens d’autoconfrontation croisée auprès de collégiens et de lycéens, nous décrivons les caractéristiques formelles et conceptuelles de cette collecte d’extraits de documents primaires ainsi que les fonctions attribuées aux copiés-collés par les jeunes chercheurs d’information La copie est partie prenante d’un processus

Les communs pour aborder la culture numérique Lors de notre journée du GRANE (Groupe de Réflexion Académique sur le Numérique Educatif), nous avons abordé les communs pour analyser comment ils peuvent nous faire entrer dans la culture numérique. Ce travail s’est réalisé en 3 temps : Quels biens partageons-nous en commun ?Analyse de différents communsQuels communs pourrions-nous mettre en place dans nos écoles et/ou établissements ? 1 – Les communs partagés Le premier temps d’échange sur les biens communs partagés a été l’occasion de lancer le sujet, avec des échanges sur la différence entre communs et biens communs. La synthèse s’est faite autour de la représentation issue de BIENS COMMUNS – La prospérité par le partage de Silke Helfrich, Rainer Kuhlen, Wolfgang Sachs, Christian Siefkes qui nous semble recenser la diversité de ces biens communs regroupés en trois ‘familles’ : nature, culture et communauté. 2 – Analyse de différents communs 3 – Les communs que l’on pourrait mettre en place mais ne l’avons finalement pas utilisé.

wiki_concours lycéen - CLEMI Ce concours, organisé pour la huitième année consécutive, associe le CLEMI à Wikimédia France pour proposer aux lycéens et lycéennes de contribuer à Wikipédia (création d’articles et enrichissement de contenus existants). Le projet s’inscrit dans une démarche d’éducation aux médias et à l’information (EMI) ainsi que d’éducation au numérique. L’écriture collaborative est au centre du travail et mobilise des compétences essentielles telles que savoir chercher, savoir organiser, savoir vérifier, savoir publier. Cette immersion au sein de la communauté wikipédienne permet aux élèves de : Deux modalités de contribution sont proposées : Améliorer un article existant considéré comme à l’état d’ébauche ;Créer un article, en ayant vérifié sa pertinence encyclopédique. Comment participer au Wikiconcours lycéen ? Consultez le guide pratique rédigé par Edith Boulo en partenariat avec le CLEMI et Wikimédia France. Règlement du Wikiconcours lycéen * Attention ! Des questions ?

Le manifeste de SavoirsCom1 L’approche par les communs s’inscrit dans la continuité de l’appel pour la constitution d’un réseau francophone autour des Biens Communs : Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles-ci soient naturelles – une forêt, une rivière, la biosphère -, matérielles – une machine-outil, une imprimante – ou immatérielles – une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal –. Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé. Les communs de la connaissance représentent un nouveau paradigme. 1. 2. 3.

Benjamin Sontag Blog Communautés privées : Légalisez les partages hors marché ! - Benjamin Sonntag Blog Quelques exemples de communauté et leurs statistiques L’ensemble des communauté que j’ai pu découvrir sont basées sur le protocole BitTorrent, qui permet l’échange de fichiers en Peer-to-peer, et qui nécessite donc de la part des membres de partager les fichiers qu’ils téléchargent. Dans chaque cas, j’ai pu entrer dans la communauté par cooptation d’un membre existant et actif. Dans les statistiques, le nombre de "peers" est le nombre de torrent (donc, film, album, livre) partagés par la communauté, par exemple, si je partage 10 torrents, cela compte 10 peers. Voici donc quelques exemples, ainsi que le nombre "d’éléments" (film, album de musique, livre) que j’ai pu recenser et confirmer dans la communauté privée correspondante. ’mazik’ est une communauté d’échange de musique, généraliste (pas de thème ou pays particulièrement représenté), sous forme d’album, d’EP, et autres coffrets, live & compagnie. ’yaplusdepopcorn’ est une communauté de cinéphiles généralistes, blockbusters compris.

Les contributions sur Wikipédia : repenser l’évaluation de nos étudiants Depuis plusieurs années, j’ai décidé d’évaluer les étudiants qui suivent mes cours sur la base de leurs contributions à Wikipédia. Les examens sont remplacés par une série de travaux à mener sur l’encyclopédie en ligne. Wikipédia : une alternative à l’examen Habituellement, je demande aux étudiants de contribuer à des pages qui ont une relation avec la thématique du cours et de me fournir leur nom d’utilisateur. J’évalue ensuite leur travail en tenant en compte la qualité de leurs contributions, mais aussi leur compréhension des règles de Wikipédia et de son modèle éditorial, leur capacité à intégrer leur travail dans la dynamique communautaire et leur prise en main technique de l’écriture sur wiki. Les étudiants disposent d’une relative liberté : ils peuvent choisir les pages sur lesquelles ils travaillent, et décider de la forme de leurs contributions. Le portail « Édition numérique » Le résultat me semble plus que satisfaisant. Plus de Wikipédia, moins de travaux inutiles

- open Détails Écrit par bcag2 Mis à jour : 23 juillet 2020 Affichages : 2023 comprendre l'esprit du logiciel libre ou encore "l'open source" : visualiser la vidéo à base de lego de 4 minutes ci-dessous Cette vidéo est issue de l'originale en anglais disponible par le lien suivant La présentation réalisée : lien vers le fichier PDF Retrouvez les 4 principes fondamentaux du logiciel libre sur l'avènement de plus en plus d'open source au niveau logiciel a conquis depuis de nombreuses années des esprits dans d'autres domaines, à commencer par l'électronique, mais aussi la voiture, l'énergie : éolienne, l'architecture, le mobilier... ainsi, on voit naître des initiatives très intéressantes : une initiative de véhicule à faire soi-même l'urbolienne, une éolienne à axe verticale dans le monde paysan : ou encore Olimex puri.sm

Les communs et les savoirs en partage : que faut-il enseigner ? Les communs sont des activités qui permettent à une communauté de s’organiser selon une gouvernance qui lui permet de gérer, générer et préserver des ressources Mais plus encore, les communs sont un cadre de pensées et une philosophie de vie qui englobe la société toute entière. Les communautés autour des communs nous invitent à la gouvernance pour reprendre le pouvoir d’agir sur notre patrimoine, nos connaissances et même sur nos propres individualités. Ainsi, en observant les communs de la connaissance, il semble que les compétences pour participer activement à l’enrichissement des ressources ne sont pas innées. Les communs ont cette capacité de relier deux tendances sociétales : mondialisation et uniformisation de la pensée, et personnalisation de nos actions guidées par une technique et une technologie qui prend en compte nos émotions de façon de plus en plus fine. Comment ? Les communs permettent cette reliance pour comprendre tous les enjeux.

Related: