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Histoire du vol spatial

Histoire du vol spatial
L'histoire du vol spatial retrace au cours du temps l'exploration de l'univers et des objets célestes du Système solaire par l'envoi soit d'engins robotisés (satellites, sondes et robots), soit de vaisseaux pilotés par des équipages humains. Sa conquête a inspiré de nombreux écrivains et philosophes. L'idée d'envoyer un objet ou un homme dans l'espace est évoquée par des romanciers plusieurs centaines d'années avant que cela ne devienne matériellement possible. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, grâce au développement de moteurs-fusées adéquats, aux progrès de l'avionique et à l'amélioration des matériaux, l'envoi d'engins dans l'espace passe du rêve à la réalité. Balbutiements[modifier | modifier le code] Utopies[modifier | modifier le code] Soldat chinois allumant une fusée. Columbia, le vaisseau-obus de Jules Verne. Les premières fusées furent des armes, loin de la vision spatiale que nous en avons aujourd'hui. Idées et essais des pionniers[modifier | modifier le code]

L'expansion de l'Univers La récession des galaxies En 1912, l’astronome américain Vesto Slipher commença à l’observatoire Lowell une étude du spectre des galaxies les plus brillantes. Ceci n’était pas une mince affaire car même les galaxies les plus lumineuses ont une luminosité totale très faible et le fait de décomposer la lumière en ses différentes longueurs d’onde n’arrange rien. Il fallait ainsi plusieurs nuits d’observation pour obtenir le spectre d’une seule galaxie à l’époque. En analysant ses résultats, Vesto Slipher constata que les quelques raies présentes dans ces spectres se trouvaient déplacées par rapport à leur position théorique. La galaxie d’Andromède (M31) observée dans l’ultraviolet par le satellite GALEX (Galaxy Evolution Explorer) de la NASA. Son résultat final était plus surprenant : il obtenait onze décalages vers le rouge et quatre vers le bleu, soit beaucoup plus de galaxies s’éloignant de nous que de galaxies se rapprochant de nous. Edwin Hubble L’expansion de l’Univers

Peut-on survivre "Seul sur Mars" ? Patates, sable, scaphandre... Un film plutôt réaliste "Seul sur Mars" de Ridley Scott avec Matt Damon est sortie en salles le 21 octobre 2015. (Twentieth Century Fox) En allant voir "Seul sur Mars", je savais que je n’aurais pas un point de vue très objectif. Dans la mesure où j’ai construit toute ma carrière professionnelle en travaillant sur la planète rouge et que j’ai lu avec intérêt le roman d’Any Weir, j’avais beaucoup d’attente. J’espérais qu’il y ait de la part de Ridley Scott un véritable effort de réalisme. "Seul sur Mars" n’est pas un film d’héroïsme où les personnages arborent des muscles saillants. Mais le film est-il crédible pour autant ? Aller sur Mars ? Le film se déroule dans 20/30 ans et raconte l’histoire d’astronautes envoyés sur Mars pour étudier la planète rouge. Dans cet esprit, la NASA développe actuellement de nouveaux équipements pour envoyer des astronautes au-delà de la Lune, comme la capsule Orion qui pourrait permettre des voyages interplanétaires. Un vaisseau bien trop luxueux Un décollage quasi-impossible

Serveur Logiciels Gratuits du CNES Voyage interstellaire Vue d'artiste montrant un vaisseau utilisant la propulsion nucléaire thermique pour réduire le temps de vol entre la Terre et Mars. Les scénarios de voyage interstellaire reposent souvent sur des systèmes de propulsion relevant encore de la théorie comme ce collecteur Bussard. Le voyage interstellaire désigne un vol spatial entre deux systèmes planétaires. Contrairement au vol interplanétaire (vols entre deux planètes d'un système solaire) mis en pratique dès les années 1960, le voyage interstellaire reste avant tout un thème de science-fiction. Si on écarte la solution très théorique du vaisseau générationnel qui permettrait de s'affranchir de la contrainte de la durée du transit, le voyage interstellaire nécessite la mise au point de systèmes de propulsion permettant d'approcher la vitesse maximale de notre Univers, soit 300 000 km/s, alors que les modes de propulsion actuels ne permettant d'atteindre qu'une vitesse de transit entre les étoiles de 20 km/s. (Équation de Tsiolkovski) .

Galaxies Clionautes La conquête de l'espace L'histoire du vol spatial retrace au cours du temps l'exploration de l'univers et des objets célestes du système solaire par l'envoi soit d'engins robotisés (satellites, sondes et robots), soit de vaisseaux pilotés par des équipages humains. Chronologie Les origines Pendant très longtemps, on a rêvé de quitter la Terre et de voyager dans l'espace. - s'arracher de l'attraction de la Terre ; - trouver un moteur capable de pousser un objet dans le vide (avec l'absence d'air, impossible d'utiliser une hélice !) - revenir dans l'atmosphère sans être brûlé par le frottement de l'air. Il n'aura jamais les moyens financiers d'expérimenter ses théories, mais d'autres le feront, avec succès. Les premiers vols Le premier homme dans l'espace À partir de 1945, les États-Unis et l'Union soviétique se livrent à ce qu'on a appelé la guerre froide. Le premier homme sur la Lune Le 5 mai 1961, c'est au tour des Américains d'envoyer un homme dans l'espace, Alan Shepard. Les autres missions La Station Mir en 1996

Saturn V Historique[modifier | modifier le code] Le bâtiment d'assemblage (VAB) de la fusée Saturn V ; la fusée de 111 mètres de haut en cours de déplacement donne l'échelle. Un lanceur super lourd pour les satellites militaires[modifier | modifier le code] Les lanceurs-américains existants ou à l'étude en 1959 La récupération du projet Saturn par la NASA[modifier | modifier le code] Durant l'été 1958, la NASA, qui vient tout juste d'être créée, identifie le lanceur comme un composant clé de son programme spatial. Lanceurs américains envisagés dans le cadre du programme Apollo en 1962 et développés en 1966. Les Saturn IB et V dans leurs configurations définitives[modifier | modifier le code] Lancement du programme Apollo[modifier | modifier le code] Le lanceur Saturn IB utilise un deuxième étage similaire au dernier étage de la fusée Saturn V. Choix du scénario des missions lunaires et sélection de la fusée Saturn V[modifier | modifier le code] Le Centre de vol spatial Marshall (George C. Troisième étage

La NASA veut cultiver des pommes de terre sur Mars Société URL courte L'agence spatiale américaine (NASA) examinera la possibilité de faire pousser des pommes de terre sur Mars. Selon les médias locaux, l'expérimentation sera organisée dans la capitale péruvienne de Lima par la NASA conjointement avec le Centre international de la pomme de terre. Les chercheurs envisagent d'examiner près de 40 espèces de pommes de terre des Andes, ainsi que 60 autres espèces génétiquement modifiées. Le but est de déterminer s'il serait possible de faire pousser sous serres des pommes de terre sur la planète Mars. En outre, les chercheurs estiment que leur expérimentation permettra de déterminer quelles espèces de pommes de terre sont propices à la culture en zone aride sur Terre. Les scientifiques pensent que l'expérimentation sera un succès.

Aller sur Mars en moins de 40 jours ? Avec cette fusée, cela pourrait devenir possible La NASA a annoncé le financement du projet VASIMR, une fusée qui pourrait être capable d'assurer le voyage jusqu'à Mars en 39 jours. Mais ce réacteur révolutionnaire doit encore passer par une phase de développement avant de pouvoir acheminer les premiers humains vers la planète rouge. Jamais la planète rouge n'a semblé aussi proche. La NASA a récemment choisi de financer à hauteur de 9 millions d'euros le moteur d'une fusée révolutionnaire développée par la firme Ad Astra Rockets. Ce réacteur d'un genre nouveau pourrait assurer le voyage jusqu'à Mars en 39 jours, contre les six mois de transport envisagés avec la technologie actuelle. L'engin de l'entreprise texane porte le nom de VASIMR, ou Variable Specific Impulse Magnetoplasma Rocket, appelé propulsion magnéto-plasmique à impulsion spécifique variable en français. "C'est une fusée comme aucune autre fusée que vous pourriez avoir vu dans le passé. Une fusée nucléaire ? Les défis de VASIMR Le rendez-vous est pris pour dans trois ans.

Peut-on cultiver des plantes sur Mars et sur la Lune ? Il est des moments jubilatoires dans la science, quand les chercheurs rattrapent la science-fiction et tentent de voir si elle peut s’accorder avec la réalité. C’est un peu ce qui se passe dans une étude néerlandaise publiée le 27 août par PLoS ONE. Dans son cas, la science-fiction, ce sont ces récits qui mettent en scène la colonisation de la Lune et de Mars. Grâce aux missions Apollo et aux rovers qui se promènent depuis des années à la surface de Mars, nous connaissons assez bien les caractéristiques de ces substrats auxquels certains puristes refusent de donner le nom de « sol » car celui-ci implique un enrichissement en matière organique par des êtres vivants. Les auteurs de cette étude se sont procuré des sols reconstitués – préparés par la NASA – et ont décidé d’y semer des graines pour savoir si elles pourraient germer et passer les étapes du développement végétal. Puis ils ont semé.

Airbus présente Adeline, une Ariane réutilisable pour contrer SpaceX - L'Usine de l'Aéro Depuis 2010, le maître d’œuvre d'Ariane travaille sur des concepts de lanceurs réutilisables. Contrairement à SpaceX, Airbus imagine récupérer les deux étages principaux de la fusée. L'enjeu: baisser les coûts d'exploitation d'Ariane de l'ordre 30%, grâce à ce concept nommé Adeline. Airbus cachait bien son jeu...dans un garage. La solution trouvée ? Une approche très éloignée de celle de SpaceX Avec ce projet, Airbus ne s'est pas contenté de regarder son concurrent SpaceX faire des essais grandeur nature. utiliser le même moteur 10 à 20 fois La solution trouvée étonne d’abord par sa simplicité : équiper le bas de l'étage principal d'ailettes et de moteurs aéronautiques. Toutefois, cette idée n'est pas si triviale à développer. Airbus espère pourvoir ainsi exploiter le même moteur 10 fois voire 20 fois. Mais Airbus ne s'arrête pas là dans son concept de fusée réutilisable : il veut également récupérer l'étage supérieur. RIen de concret avant les années 2030 Hassan Meddah

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