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Médias : pourquoi 10 milliardaires contrôlent notre information ? - Blabla #07 - Osons Causer

Médias : pourquoi 10 milliardaires contrôlent notre information ? - Blabla #07 - Osons Causer
Related:  Une presse / Des médias sous influence ?

« Migratoirement » parlant, Dupont-Aignan raconte n'importe quoi Pourquoi dialoguer avec Finkielkraut ou Zemmour ? Ça ne sert à rien, « il n’y a pas d’intellectuel de droite », répond le philosophe et sociologue Geoffroy de Lagasnerie. « La définition de la gauche, c’est l’incommensurabilité à la droite. C’est-à-dire que nous n’avons, avec la droite, aucun terrain d’accord. Nous ne sommes pas dans une position de débat, mais dans une position d’affrontement. C’est "une lutte – comme disait Bourdieu à propos de Manet et de l’Académie – à la vie, à la mort". » Contrairement à ce qu’on laisse croire, la force de la gauche aujourd’hui, c’est d’être « imaginatrice », « inventive » et d’avoir « une pensée ». RELAXE POUR TARNAC ! Retour dans "Une petite épicerie tapie dans l’ombre", un reportage de novembre 2008 | Reportages Julien Coupat, Yldune Lévy et ceux de Tarnac viennent d’être relaxés au bout de dix ans de procédures. Un fiasco pour l’État et aussi un fiasco pour les médias qui s’étaient déchaînés contre les membres de ce "commando" vivant "DANS UNE PETITE ÉPICERIE, TAPIS DANS L’OMBRE", selon le journal de France 2 du 11 novembre 2008. Aussitôt LA-BAS était allée voir ce repère de terroristes à Tarnac. On y avait trouvé une épicerie et un village blessé tachant de résister face aux mensonges de l’État et des médias, mensonges qui resteront impunis. Un reportage de Pascale Pascariello, diffusé pour la première fois le 10 décembre 2008. Pour la Justice, l’Affaire de Tarnac, n’était rien d’autre qu’un coup grossièrement monté par les services anti-terroristes contre "l’ultra gauche mouvance anarcho-autoritaire" , selon l’expression subtile de la ministre de l’Intérieur de l’époque Michèle Alliot-Marie. Fabriquer un ennemi est une stratégie des pouvoirs faibles et illégitimes.

Réforme de la SNCF (2) : débats télévisés ou guets-apens pour syndicalistes Nous débutons cette revue des débats télévisés sur la réforme de la SNCF avec l’émission de débat emblématique de CNews, « L’heure des pros ». Le 20 février, Pascal Praud rassemble autour de la table Fabien Dumas, secrétaire fédéral Sud-Rail, Gérard Leclerc, éditorialiste politique CNews, Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles, Jean-Claude Dassier, présenté comme éditorialiste politique (!), nous y reviendrons, Jean-Louis Burgat, journaliste, et Clément Viktorovitch, docteur en science politique, spécialiste en rhétorique [1]. L’isolement de Fabien Dumas – qui ne pourra compter que sur le soutien ponctuel de Clément Viktorovitch – et l’hostilité avec laquelle il est accueilli se feront ressentir dès la présentation de l’émission par Pascal Praud : C’est la grande réforme de la SNCF. Vous êtes contre a priori le changement (sic). Ou comment discréditer d’emblée, avant même que le sujet soit en « débat », le syndicaliste invité. Bon on parle de la SNCF ! - « M.

Fin de vie : comment « Le Monde » cherche à rendre invisible la France insoumise Ce mercredi 28 février 2018, le journal Le Monde publie un article intitulé : « Fin de vie : 156 députés font pression pour une nouvelle loi ». En effet, plusieurs députés, pour l’essentiel issus de « La République en Marche », signent ce même jour une tribune demandant « une nouvelle loi » sur ce sujet. Une demande bienvenue mais qui soulève l’étonnement… En effet, il y a tout juste un mois, le 1er février 2018, la France insoumise utilisait sa « niche parlementaire » (un jour réservé à l’opposition à l’Assemblée) pour déposer une proposition de loi sur le sujet. La journée parlementaire s’étant terminée avant même le vote sur cette motion, le texte de la France insoumise sur la fin de vie pourrait donc potentiellement être étudié prochainement… ne manque en réalité que la volonté politique de le mettre à l’étude en séance. Mais pour Le Monde, cette proposition de loi de la France insoumise n’a carrément jamais existé ! Et ce n’est pas fini. Au total, cet article interroge.

Comment Emmanuel Macron veut empêcher les fuites dans le “Canard enchaîné” La page 2 du “Canard”, qui relaye chaque semaine les indiscrétions du pouvoir, est dans le collimateur de l'Elysée, qui dissuade comme il peut les bavards. La page deux du Canard enchaîné est un bon indicateur de la cohésion gouvernementale. A la voir fourmiller d'informations sous forme de propos rapportés - souvent venimeux - attribués à divers ministres, voire au président lui-même, on mesure la solidité de l'édifice élyséen. Emmanuel Macron l'a bien compris. Quand il a lu, un mardi soir (le Canard parvient avec quelques heures d'avance au sommet de l'Etat), que l'hebdomadaire lui prêtait un tacle fielleux vis-à-vis de son ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, il a vu rouge, comme le relate L'Express, qui consacre sa "une" cette semaine à la com' de Macron. “Ici, on ne parle pas au Canard” En plus du démenti envoyé aux journalistes, il aurait demandé à son entourage d'appeler directement le volatile pour nier ses supposés persiflages.

Quand Pujadas oublie que Claude Guéant est un délinquant | Chroniques Le 2 janvier, sur LCI, David Pujadas recevait Claude Guéant, ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, ancien n°2 de l’Élysée, et ancien ministre de l’Intérieur. Thème du débat, maintenir l’ordre et la loi face à la délinquance [1]. Mais, euh… David, t’es au courant que Guéant, c’est un délinquant ?… Claude Guéant ? Mais justement, comme David est un bon journaliste, il va lui poser des questions sur tout ça ! Et Claude Guéant va se décomposer en direct ! Merci au journaliste de Marianne Étienne Girard d’avoir repéré cette émission. Pour la création d'un Conseil de déontologie du journalisme en France. Les médias et la presse jouent un rôle majeur dans la vie démocratique d'un pays. Mais ils ont aussi le pouvoir de façonner le débat public. Ce pouvoir peut donner lieu à des abus. L'émission politique de France 2 du 30 novembre 2017 dont j'étais l'invité est un modèle du genre. Ces fautes déontologiques sont récurrentes dans cette émission mais, d'une façon générale, elles restent sans recours en France. En Belgique, il existe un Conseil de déontologie journalistique. Nous demandons la création d'un Conseil de déontologie du journalisme en France.

Françoise Nyssen: Non à la censure de "Envoyé Spécial" et "Complément d'enquête" Suite à la coupe budgétaire du gouvernement, (50 millions sur 3 milliards), France 2 prévoit de réduire la diffusion des magasines "Envoyé Spécial" et "Complément d'enquête". Une seule fois par mois contre 3 à l'heure actuelle. Mais non seulement ça, ils comptent aussi réduire le budget de ses magasines. Actuellement ils sont 25 journalistes d'investigation à travailler pour les 2 magasines d'informations, avec la nouvelle coupe budgétaire prévue, ils ne seront plus que 7. N'oublions pas toutes les informations dévoilées grace à eux... Les révélations de ces magasines ont souvent dérangé l'élite comme sur l'enquête sur Bolloré, sur l'enquête Bygmalion, sur la communication de Macron etc... N'est-ce pas le rôle de la Télévision Publique que de diffuser des magasines pour instruire, informer ? Delphine Ernotte dit défendre la liberté d'enquête mais en ne donnant plus les moyens cela devient impossible. Nous payons une redevance, nous avons notre mot à dire !

« Complément d’enquête » et « Envoyé spécial » sous le choc des coupes budgétaires Lors d’une assemblée générale, les journalistes de France Télévisions ont adopté le principe d’un vote sur une motion de défiance contre la présidente du groupe public, Delphine Ernotte. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Alexandre Piquard « D’accord pour participer à l’effort de guerre, mais là, ça va trop loin… » Ce journaliste résume « l’état de sidération » des équipes d’« Envoyé spécial » et « Complément d’enquête », deux émissions sur lesquelles la direction de l’information de France Télévisions veut réaliser des économies. Une « piste » à l’étude serait de diffuser les « jeudis de l’information » seulement en première partie de soirée, ce qui réduirait le temps d’antenne de ces émissions présentées par Elise Lucet et Thomas Sotto. Au passage, des contrats à durée déterminée, majoritaires dans ces émissions, seraient supprimés. « Rien n’est encore arbitré », a précisé le directeur de l’information, Yannick Letranchant, mercredi 22 novembre sur France Inter.

Liberté et impartialité de la presse dans les Landes cyberaction #presse #Landemains #liberté #La revue d'opinion "Landemains" est victime d'entraves à la distribution. Nous demandons qu'elle soit impartialement distribuée comme tout autre média. [ 406 participations ] Cyberaction mise en ligne le 22 novembre 2017 Proposée par nouTous Elle sera envoyée à François Touraton, Directeur de Bayonne Diffusion Presse Elle prendra fin le : 01 mai 2018 Plus d'infos La revue Landemains existe depuis début 2016. /> /> Signer ! Récapitulatif Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à francois.touraton@bdpresse.com Avec les éléments suivants : Vous pouvez modifier le sujet et le texte de cette cyberaction en choisissant l'option "modifier des éléments" ou "me connecter et modifier" credible Les champs marqués d'une * sont obligatoires Aucun commentaire

Un journaliste qui filme un contrôle violemment agressé par des agents de la RATP Raphaël Godechot est journaliste indépendant, il collabore à plusieurs rédactions dont StreetPress. Vendredi 17 novembre, alors qu’il se rendait à une soirée, il est témoin d’un contrôle des titres de transport dans le métro parisien. La situation est tendue. Il décide de filmer, ce qui déclenche une réaction violente des agents de la RATP : pour l’empêcher de filmer, ils l’étranglent, le jettent au sol et le frappent. Il a depuis porté plainte et fait constater par un médecin ses blessures. Il est 22h, station Denfert Rochereau. « Titres de transport messieurs. » Je sors ma carte navigo. Les contrôleurs veulent appeler la police, ce qui placerait le fraudeur dans une situation plus que délicate : les forces de police vont arriver, embarquer le type pour une garde à vue, puis direction le centre de rétention administrative (CRA). « Il n’ y a pas de liberté de la presse ! Allez, je sors mon téléphone. « J’ai le droit de filmer, vous ne pouvez pas m’en empêcher ! « Mais lâchez-le !

BFMTV trafique un sondage favorable à la France insoumise | Le Bon Sens Ce jeudi 12 octobre, BFMTV rendait public un sondage réalisé en partenariat avec l’institut Elabe. Le sujet : « Quel mouvement politique incarne le mieux l’opposition à Macron et au gouvernement ? ». En tête des réponses exprimant une préférence (40% des sondés n’en expriment aucune en particulier), c’est La France insoumise qui est citée par 35% des sondés, soit plus d’un Français sur trois. Arrivent ensuite loin derrière le FN (13%) et les Républicains (8%). Capture d’écran Vous ne remarquez rien ? Capture d’écran modifiée Et d’ailleurs, voici comment l’institut de sondage présentait lui-même ces données : Capture d’écran du sondage Elabe Bref, pour BFMTV, la-rigueur-et-l’objectivité-médiatique-gnagnagna, ce n’est clairement pas la priorité. Merci à Bastien Parisot pour son tweet qui m’a inspiré cet article.

Extrême droite, les « gilets jaunes » font le ménage, pas les médias ! | Textes à l'appui C’est une histoire qu’on entend depuis le début du soulèvement des « gilets jaunes » : ce mouvement populaire serait noyauté par l’extrême droite. Paris Match, qui affiche à sa Une un antisémite notoire [1], quelques banderoles complotistes photographiées [2], une poignée d’imbéciles qui font des « quenelles » devant le Sacré-Cœur en profanant le Chant des partisans [3], le cortège du Nouveau parti anticapitaliste attaqué par des nervis fachos [4], autant d’éléments montés en épingle par l’éditocratie pour repeindre le mouvement en explosion séditieuse, tantôt d’extrême droite, tantôt rouge-brune. Qu’en est-il réellement ? Si la présence de quelques bas du front nationalistes, racistes ou complotistes est attestée, les reportages que nous produisons ou que nous pouvons lire ou entendre à droite et à gauche depuis douze semaines montrent une tout autre réalité. Pour autant, les tentatives de noyautage des ronds-points par l’extrême droite ont bel et bien existé localement.

Pour France Inter, « gilets jaunes » et antisémitisme ne font qu'un | Textes à l'appui « Qu’ils se servent de leurs armes une bonne fois ! » C’est à Luc Ferry que reviendra le mérite d’avoir lancé le mot d’ordre désespéré d’une oligarchie prise de panique devant le soulèvement des « gilets jaunes ». Mais les forces de l’ordre ne sont pas seulement policières, il y a aussi des forces de l’ordre intellectuelles et médiatiques, au moins aussi violentes et qui s’exercent sans le moindre risque, en toute impunité. Sauf, malgré tout, quand un auditeur prend le temps d’analyser une tranche d’info. Il met alors en évidence la pratique de l’insinuation et de l’amalgame confusionnel qui vise à accuser les « gilets jaunes » d’antisémitisme, sans la moindre preuve. Utiliser cette arme revient à banaliser l’antisémitisme et donc à banaliser les actes antisémites. Mardi 12 février, le journal de 8 heures de France Inter, présenté par Laurence Thomas, annonce en premier titre « la hausse spectaculaire des actes antisémites en France, + 74 % en 2018 ».

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