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Les populations d’animaux marins ont diminué de moitié depuis 1970, alerte le WWF

Selon l’organisation de défense de l’environnement WWF, « l’action de l’homme est à l’origine de ces tendances ». Les populations d’animaux marins, qu’ils soient mammifères, oiseaux, reptiles ou poissons, ont chuté de moitié depuis les années 1970 du fait de la surpêche, de la pollution et du changement climatique, a averti l’organisation de défense de l’environnement WWF dans un rapport rendu public mercredi 16 septembre. « L’action de l’homme est à l’origine de ces tendances : de la surpêche et des industries extractives à l’aménagement du littoral et à la pollution, en passant par les émissions de gaz à effet de serre responsables de l’acidification océanique et du réchauffement des mers ». Dans son rapport, le WWF se base sur son indice « Planète Vivante » des populations marines, qui mesure la tendance suivie par les populations d’animaux marins, « a enregistré une régression de 49 % entre 1970 et 2012 ». « Nous conduisons collectivement l’océan au bord du précipice » Related:  Environnement

De la sierra Nevada aux Alpes, les niveaux de neige et de glace sont catastrophiques Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart La sierra Nevada subit de plein fouet les effets de la sécheresse exceptionnelle qui sévit depuis quatre ans en Californie. Selon des travaux publiés lundi 14 septembre dans la revue Nature Climate Change, le manteau neigeux de la chaîne montagneuse, qui traverse le grand Etat de l’Ouest américain du nord au sud, a atteint au 1er avril 2015 son plus bas niveau depuis au moins cinq siècles. Les auteurs précisent que la masse neigeuse mesurée cette année n’y représente que 5 % de la moyenne historique relevée à la même période. Le record battu en 2015, notent les chercheurs, correspond à la température moyenne record, relevée en Californie entre janvier et mars ; ce qui « met en lumière le rôle de la température à accentuer la sévérité de la sécheresse ». Lire aussi : Complètement à sec, la Californie rationne l’eau Comment les analyses ont-elles été faites ? Cette faiblesse de la couverture neigeuse est-elle une menace pour la Californie ?

« Les générations futures… c’est vous » Entretien – Pour le philosophe Dominique Bourg, nous n’éviterons pas la catastrophe écologique. Il est donc urgent de se préparer à l’affronter. À cet égard, les spiritualités offrent de vraies ressources pour résister. Face aux enjeux environnementaux, la démarche spirituelle est-elle un simple palliatif, un engagement en désespoir de cause ? Dominique Bourg – Nous avons besoin d’un véritable sursaut spirituel pour affronter ces enjeux. La rupture a été introduite par les guerres de religions : elles ont fini par nous convaincre que nous n’étions plus capables de nous entendre socialement sur un bien commun, ce qui était jusque-là une évidence. Aujourd’hui, 67 personnes disposent, en termes de revenus annuels, de la totalité de la richesse de 3,5 milliards d’humains. C’est donc que notre « spiritualité » n’a tenu ses promesses ni physiquement, ni psychologiquement ! À propos de l’effet de serre, nous avons eu des siècles d’accumulation de connaissances. Absolument. Économie et société.

Aux origines climatiques des conflits, par Agnès Sinaï (Le Monde diplomatique, août 2015) Entre 2006 et 2011, la Syrie a connu la plus longue sécheresse et la plus importante perte de récoltes jamais enregistrée depuis les premières civilisations du Croissant fertile . Au total, sur les vingt-deux millions d’habitants que comptait alors le pays, près d’un million et demi ont été touchés par la désertification (1), ce qui a provoqué des migrations massives de fermiers, d’éleveurs et de leurs familles vers les villes (2). Cet exode a attisé les tensions provoquées par l’afflux de réfugiés irakiens qui avait suivi l’invasion américaine de 2003. Pendant des décennies, le régime baasiste de Damas a négligé les richesses naturelles du pays, subventionné des cultures de blé et de coton nécessitant beaucoup d’eau et encouragé des techniques d’irrigation inefficaces. Surpâturage et hausse démographique ont renforcé le processus. Dans l’est de la Chine, durant l’hiver 2010-2011, l’absence de précipitations et les tempêtes de sable, qui ont conduit le gouvernement de M.

La «clim» des riches menace la planète Alors que la hausse du mercure fait ronronner les climatiseurs, l’augmentation en flèche de l’accès à la « clim » dans les pays en développement constitue une véritable bombe à retardement pour la planète. Selon certains scénarios, la course à la fraîcheur dopée par le réchauffement climatique pourrait multiplier par dix les besoins en énergie d’ici la fin du siècle et alourdir de 23 milliards de tonnes les émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre. Bref, l’attrait pour la climatisation amorcée dans divers points du globe pourrait bien donner lieu à une spirale sans fin, affirment les auteurs d’une récente étude, puisque l’usage généralisé de ces appareils contribue déjà à hausser la température terrestre. Publiée dans Proceedings of the National Academy of Science of America (PNAS) en avril dernier, à quelques mois de la Conférence de Paris, l’étude de Paul Gertler et Lucas W. Sombres scénarios Accès inégal à la fraîcheur

» “L’imminence” de la dislocation de la banquise et d’une “nouvelle ère” dans l’Arctique, par Dahr Jamail (+ entraide) À mesure que les perturbations climatiques d’origine anthropique s’intensifient, le niveau des mers s’élève bien plus rapidement que prévu. (Photo : Iceberg via Shutterstock) Récemment, j’ai entrepris avec deux amis d’escalader le magnifique mont Baker, au sommet recouvert par un glacier, dans l’état de Washington. Étant donné que la saison d’escalade était (techniquement) encore peu avancée, et que nous empruntions le trajet normal, nous avons été assez déconcertés de découvrir un pont de neige, sur le point de s’effondrer, traversant un gouffre de trois mètres de large. Après avoir démonté notre campement, nous en retournant à pied, nous avons fait une pause pour manger dans la petite ville voisine de Glacier (Washington). Grimper en montagne au beau milieu de perturbations climatiques anthropiques (ACD, anthropogenic climate disruption) est en train de devenir, comme tout le reste dans la vie, de plus en plus ardu – et de plus en plus dangereux, également. La terre L’eau Le feu L’air

Climat : le pape François appelle les pays riches à revoir leur mode de vie Europe 1<author id="23320" type="name">Pauline Hofmann</author> avec Reuters C'est la première fois dans l'histoire de la chrétienté qu'une encyclique est entièrement consacrée aux problèmes d'environnement. Dans cette "lettre" adressée à l'ensemble des catholiques et qui doit être publiée jeudi, le pape François donne les grandes lignes de la doctrine sur cette question, à six mois de la grande conférence internationale COP 21 qui doit se tenir en décembre 2015 à Paris. Le pape contre les climatosceptiques. La lutte contre le réchauffement et contre les inégalités. Selon les extraits publiés dans le quotidien français, François défend qu'une "vraie approche écologique devient toujours une approche sociale". Décisif dans le pontificat. En faisant de la protection de l'environnement un impératif moral, l'intervention de François pourrait inciter les 1,2 milliard de catholiques dans le monde à faire pression sur leurs gouvernements sur les questions écologiques.

Ce Pape qui affole la droite américaine | La Liberté sinon rien Les catholiques conservateurs américains en laisseraient presque tomber leur missel. Mais quelle mouche a piqué le Pape François, que l’on avait dit si docile, si conforme et si classique ? Depuis quelques mois, l’ancien prélat argentin multiplie des déclarations et pose des gestes qui perturbent profondément la droite républicaine, habituée depuis de longues années aux bénédictions de l’Eglise. Le Pape s’en est d’abord pris aux dogmes conservateurs qui compliquent depuis des décennies la relation des Etats-Unis avec l’Amérique latine. L’entregent du Vatican et, tout cas, son imprimatur, expliquent en partie la détente entre Washington et La Havane, capitale d’un pays dirigé par un parti communiste intransigeant, mais dont le président, Raul Castro, a récemment évoqué son retour à la foi chrétienne. L’enjeu du vote catholique Les démocrates n’en croient pas leur chance.

Le pape embrouille les Républicains américains sur le climat La semaine dernière, certains Républicains criaient déjà au scandale alors que l’encyclique du pape devait sortir jeudi 18 juin. Rick Santorum, Républicain et fervent catholique, avait demandé au Pape François de s’abstenir de parler de climat. «Il devrait probablement laisser la science aux scientifiques, et se concentrer sur les domaines dans lesquels il est compétent, c’est-à-dire la théologie et la morale», a-t-il déclaré, lors d’une interview à une radio de Philadelphie, le 3 juin. Laisser le climat aux scientifiques: voilà l’argument favori du clan républicain où le climatoscepticisme est répandu. Des convictions bien implantées Autre figure du Parti, l’actuel président de la Chambre des représentants, John Boehner, ne cache pas son opposition aux politiques climatiques du président Obama. Sarah Palin, ancienne gouverneur de l’Alaska et icône du Tea Party, est la plus engagée. Les catholiques américains, préoccupés par le climat Mais le parti semble en décalage avec ses électeurs.

L’Amérique défavorisée, proie de l’industrie des gaz de schiste, de ses pollutions et de ses escroqueries Des petits propriétaires floués, des grandes multinationales abusées par la promesse de profits mirobolants, des habitants qui subissent les pollutions et le bruit assourdissant des puits de forage à l’orée de leurs jardins, une faune qui s’exile, des séismes qui se multiplient… Telle est la réalité de l’industrie des gaz de schiste dans le Midwest états-unien. Enquête à Youngstown, dans l’Ohio, l’une des zones les plus pauvres de l’Amérique. C’est l’une des régions les plus pauvres des États-Unis. La ville de Youngstown, dans l’Ohio, à mi chemin entre Pittsburgh et Cleveland, a été frappée de plein fouet par la désindustrialisation, et peine aujourd’hui encore à se relever de ce traumatisme. Sa population a chuté de presque 170 000 habitants dans les années 1960 à un peu plus de 60 000 à l’heure actuelle, dont près de la moitié est noire. La région est aussi l’une des principales lignes de front de l’expansion du gaz de schiste, dans la formation dite d’Utica. Multinationales naïves

La planète a atteint ses limites Climat, biodiversité, déforestation, cycle des nutriments : l’humanité a franchi les seuils de risque, selon une équipe de chercheurs internationaux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, perte de nutriments agricoles… jusqu’à quel point l’humanité peut-elle modifier son environnement sans risquer d’importants désagréments ? C’est en cherchant à répondre à cette question qu’une équipe de chercheurs internationaux a forgé, en 2009 dans Nature, la notion de « limite planétaire ». Leurs travaux, qui font date, identifiaient les seuils limite à ne pas franchir pour éviter que « le système Terre ne bascule dans un état très différent [de l’actuel], probablement bien moins favorable au développement des sociétés humaines ». Vendredi 16 janvier, dans la revue Science, la même équipe publie une mise à jour de cette étude et identifie quatre limites déjà franchies ou en cours de dépassement. Changement climatique Flux de phosphore

Atténuations des changements | Le 5ème rapport du GIEC décrypté Définitions L’atténuation, concept central du rapport, est définie comme « l’intervention humaine pour réduire les sources ou augmenter les puits de gaz à effet de serre ». Un puits de gaz à effet de serre est un réservoir, naturel ou artificiel, de gaz à effet de serre. L’atténuation contribue à l’objectif de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique (causée par les activités humaines) dangereuse du système climatique ». Le GIEC rappelle qu’il n’y aura pas de politique d’atténuation efficace si les acteurs individuels défendent uniquement leurs intérêts propres. Contexte Le changement climatique au sens large est un problème global, puisque les émissions de chaque acteur ont des répercussions sur tous les autres acteurs.

Surpêche, plastique, pétrole offshore... Un plan de sauvetage pour l’océan mondial Détails "Pour mettre un terme à l’exploitation exagérée et non durable des ressources naturelles et des libertés, et pour restaurer le bon état de l’océan, il faut une coalition de changement dotée d’un ordre de mission clair". Crédit VR Lancée en 2013, la Commission Océan Mondial coprésidée par José María Figueres, ancien Président du Costa Rica, Trevor Manuel, ancien ministre des Finances de l’Afrique du Sud, et David Miliband, ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, demande aux Nations Unies d'agir pour enclencher un “cycle de restauration de l’océan”. Des pêches illégales aux installations pétrolières offshore, de la prolifération des plastiques à leur gestion à terre, elle propose le renforcement du “système de gouvernance de la haute mer”, et appelle à une “coalition de changement”. “Toute forme de vie sur Terre, y compris notre propre survie, dépend du bon état et des richesses de l’océan. Ce ne sont pas des activistes d’un obscur groupuscule qui s’expriment.

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