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Pensée visuelle

Pensée visuelle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Historique[modifier | modifier le code] L'histoire de la psychologie comprend toute une série de travaux sur cette question. Il est ainsi possible de citer, entre autres : le travail de Binet sur les approches différentes qu'ont les enfants à propos d'un objet à décrire ;le travail de Piéron à propos du calculateur prodige Jacques Inaudi qui se servait d'images pour résoudre des problèmes numériques ;les recherches sur la mémoire eidétique ou « photographique » et les techniques mnémotechniques anciennes s'appuyant sur des images ;le travail de différenciation des caractéristiques de la « pensée auditive » et de la « pensée visuelle » par Antoine de la Garanderie. Ces études diverses, difficiles à mener par les seuls moyens de tests ou de l'introspection, sont reprises actuellement dans le cadre des neurosciences pour tenter de rapprocher les effets psychologiques avec les phénomènes enregistrables par l'imagerie cérébrale. Related:  Sciences cognitives

Pensée verbale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pensée verbale, pensée linguistique ou réflexion indexée désigne la pensée à travers le langage, par opposition à la pensée visuelle. Encore à l'étude, le principe n'est pas universellement accepté, et les termes ci-dessus sont des traductions littérales de l'anglais et du néerlandais. La suite de l'article en développera le concept. Origine[modifier | modifier le code] Étant accepté comme une logique naturelle, il n'a pas semblé nécessaire de la nommer jusqu'à ce qu'apparaisse l'idée d'une autre forme de pensée, la pensée visuelle, dans un premier temps uniquement à travers des pathologies. Différenciation[modifier | modifier le code] La pensée verbale, comme le langage, possède deux dimensions. Les penseurs verbaux[modifier | modifier le code] C'est par déduction par rapport aux penseurs visuels que l'on peut les définir. Ceci est l'intuition de base que l'on peut retrouver dans les référence de la page pensée visuelle.

Pensée complexe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce concept exprime une forme de pensée acceptant les imbrications de chaque domaine de la pensée et la transdisciplinarité. Le terme de complexité est pris au sens de son étymologie « complexus » qui signifie « ce qui est tissé ensemble » dans un enchevêtrement d'entrelacements (plexus). Définition d'Edgar Morin[modifier | modifier le code] Nuage de tags « complexe » « Quand je parle de complexité, je me réfère au sens latin élémentaire du mot "complexus", "ce qui est tissé ensemble". Principes[modifier | modifier le code] Il convient davantage de parler de pensée complexe que de « pensée critique », puisque la pensée complexe englobe les trois modes de pensée : critique, créative et responsable. Principes sous-jacents[modifier | modifier le code] Edgar Morin invite à réformer la pensée et à entrer dans un paradigme de complexité ou encore à se doter d'une épistémologie complexe. [réf. nécessaire] Le tiers inclus[modifier | modifier le code]

Mème Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l'article concernant les phénomènes Internet, voir Mème Internet. Un mème (de l'anglais meme ; calqué sur gène, sans rapport et à ne pas confondre avec le français même) est un élément culturel reconnaissable répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus. L'Oxford English Dictionary définit le meme comme « un élément d'une culture (prise ici au sens de civilisation) pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l'imitation »[1]. L'étude des mèmes a donné naissance à un nouveau discours : la mémétique. Définition[modifier | modifier le code] Mème et mémétique sont analogues à gène et génétique, appliqués aux éléments des cultures et non aux individus biologiques. On parle par exemple de « communication virale » (William Seward Burroughs) pour la diffusion de bouche-à-oreille d'information et de concepts. Voir aussi[modifier | modifier le code]

Système complexe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ainsi une réaction chimique, comme la dissolution d'un grain de sucre dans du café, est simple car on connaît à l'avance le résultat : quelques équations permettent non seulement de décrire les processus d’évolution, mais les états futurs ou final du système. Il n'est pas nécessaire d'assister au phénomène concret ou de réaliser une expérience pour savoir ce qui va se résulter en réalité. Au contraire, les cellules nerveuses de notre cerveau, une colonie de fourmis ou les agents qui peuplent un marché économique sont autant de systèmes complexes car le seul moyen de connaître l'évolution du système est de faire l'expérience, éventuellement sur un modèle réduit. En d'autre termes, lorsque l'on veut modéliser un système, on conçoit un certain nombre de règles d'évolution, puis l'on simule le système en itérant ces règles jusqu'à obtenir un résultat structuré. Du fait de la diversité des systèmes complexes, leur étude est interdisciplinaire.

Tiers inclus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion de Tiers inclus est propre à la Logique dynamique du Contradictoire de Stéphane Lupasco. Elle désigne le moment logique de la contradiction maximale ou, de façon immédiate, l'état le plus contradictoire de la matière-énergie (état T) : ce qui est en soi contradictoire. Lupasco interprète avec cette notion le vide quantique et les états neuronaux qui rendent compte du psychisme. Tiers exclu ou Tiers inclus[modifier | modifier le code] Le Tiers inclus s'oppose au principe du tiers exclu de la logique "classique": dans une logique à deux valeurs (vrai ou faux), deux propositions contradictoires (p et ¬p) ne peuvent être vraies ensemble, mais elles ne peuvent non plus être fausses ensemble. La logique dynamique du contradictoire ne s'occupe pas particulièrement de propositions, susceptibles d'être vraies ou fausses, bien qu'elle puisse s'appliquer aussi à ce problème. Tiers inclus et complexité[modifier | modifier le code]

Complexité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Illustration métaphorique de la complexité. Les objets (tuyaux) intègrent de nombreux facteurs (taille, diamètre, situation, interconnexion, robinets, ...), ce qui rend la compréhension ardue. La complexité est une notion utilisée en philosophie, épistémologie (par exemple par Anthony Wilden ou Edgar Morin), en physique, en biologie (par exemple par Henri Atlan), en écologie[1], en sociologie, en informatique ou en sciences de l’information. La définition connaît des nuances importantes selon ces différents domaines. La complexité du point de vue de la théorie de l’information[modifier | modifier le code] Une notion de complexité est définie en Théorie algorithmique de l'information. Complexité algorithmique[modifier | modifier le code] La théorie de la complexité des algorithmes étudie formellement la difficulté intrinsèque des problèmes algorithmiques. Complexité de Kolmogorov[modifier | modifier le code] Système complexe. Portail de la physique

Perception Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot perception désigne donc, soit la capacité sensitive (l'instinct par exemple), soit le processus de recueil et de traitement de l'information sensorielle ou sensible (en psychologie cognitive par exemple), soit la prise de conscience qui en résulte[1]. En psychologie expérimentale, chez l'être humain, on distingue des échelles de la perception consciente et la perception inconsciente, dite aussi implicite ou subliminale. Cette distinction a été étendue aux autres animaux dans la mesure où celle-ci est reconnue ou, dans une autre mesure, peuvent être entraînés et conditionnés à indiquer ou pas s'ils ont perçu ou non un stimulus. La perception d'une situation fait appel à la fois aux sens, à l'esprit, aux idées, à l'instant et au temps. Perception sensorielle[modifier | modifier le code] Mesure de la perception sensorielle[modifier | modifier le code] Les phénomènes perceptifs ne possèdent pas d'échelle de mesure continue.

Éliminativisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nos croyances modernes en l'existence des phénomènes mentaux seraient tout aussi obsolètes que les anciennes croyances astronomiques L'Éliminativisme (ou matérialisme éliminativiste) est, en philosophie de l'esprit, la thèse — portant sur les entités et le vocabulaire mentaux —, selon laquelle la compréhension du mental par le sens-commun (ou dans une théorie psychologique du sens-commun) est une conception entièrement erronée sur laquelle ne peut reposer aucune recherche scientifique. Autrement dit, il n'existe aucune base neurologique aux divers concepts psychologiques que nous utilisons quotidiennement, tels que «croyance», «désir», etc. L'éliminativisme a été fortement critiqué, sinon supplanté, par le computationnalisme dans les années 1980. Origines[modifier | modifier le code] On trouve les premiers développements de l'éliminativisme dans les écrits de Wilfrid Sellars, W.V. Bibliographie[modifier | modifier le code]

Représentation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La représentation désigne étymologiquement « l'action de replacer devant les yeux de quelqu'un »[1]. La représentation apparaît d'abord comme une présentification : il s'agit de rendre quelque chose d'absent présent (penser à une table fait apparaître en esprit une table). La fonction de vicariance tend à faire de la représentation le substitut habituel de la chose représentée. Représentation du monde[modifier | modifier le code] Sujet d'étude de la philosophie, la représentation y est décrite comme une idée incomplète et provisoire de ce qu'est la vérité sur un objet donné. En psychologie sociale, la représentation du monde est liée à la fois à l'explication que donne la cosmologie des mécanismes de l'univers dans sa globalité, et aux images mentales qui en découlent en tenant compte des contraintes de finitude écologique de la Terre. Modes de représentation[modifier | modifier le code] Par l'action[modifier | modifier le code]

Représentation mentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La représentation mentale est une représentation que l'on se fait, par la pensée, d'une projection sensorielle, d'un concept ou d'une situation. Une représentation mentale peut être de l'ordre du réel ou du fictif. Généralités[modifier | modifier le code] La représentation mentale ne doit pas être confondue avec les techniques d'imagerie cérébrale. Du point de vue du matérialisme identité, une représentation sera un état du système nerveux, ayant des relations avec des objets - états de l'organisme ou environnement. Statut de la représentation[modifier | modifier le code] Les représentations sont variées : images, mémoire, concepts, émotions... Il est également possible de distinguer représentations du monde et représentations de soi. La psychologie cognitive considère que toutes les représentations ne sont pas conscientes, bien que ce point diffère de la notion d' inconscient en psychanalyse. Informations[modifier | modifier le code]

Image mentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme image mentale est utilisé en philosophie, dans le domaine de la communication et en psychologie cognitive pour décrire la représentation cérébrale mémorisée ou imaginée d’un objet physique, d'un concept, d’une idée, ou d'une situation. La capacité particulièrement développée des êtres humains à former, mémoriser et utiliser des images mentales, pour appréhender l’environnement et communiquer avec les autres, est intimement liée à l’intelligence humaine. Les biologistes et anthropologues sont partagés sur ce type de capacité chez les autres espèces [1]. Ce débat, présent en biologie, est généralement ignoré dans les autres domaines qui tendent à se concentrer sur la connaissance humaine. Pourtant, l’intelligence adaptative, qu’elle soit humaine ou animale, semble être fortement liée à la capacité à stocker, traiter et faire évoluer un capital d’images et de représentations mentales [2]. Voir aussi[modifier | modifier le code]

Portail:Psychologie Les travaux de la Salpêtrière introduisent également une nouvelle vision des phénomènes hystériques. Charcot ne considère plus les malades hystériques comme des simulatrices et découvre, à la surprise générale, que l'hystérie n'est pas le privilège des femmes. Enfin, Charcot rattache l'hystérie aux phénomènes de paralysies post-traumatiques, établissant les bases d'une théorie du traumatisme psychique. Au terme des polémiques qui l'opposent à Hippolyte Bernheim et aux autres membres de l'École de Nancy, Charcot est accusé d'avoir opéré à la manière d'un montreur de foire, dressant ses patientes aux comportements théâtraux qu'il rapporte à l'hypnose.

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