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Dispositifs relais - Définition et enjeux

Dispositifs relais - Définition et enjeux
Les dispositifs relais sont issus d'une évolution de classes, créées en 1998, d'ateliers ouverts depuis 2002, et des internats institués en 2013. Enjeux Les dispositifs relais répondent au double défi d'assurer une véritable égalité d'accès aux apprentissages, quelles que soient les origines sociales, et de redonner les mêmes chances de réussite à tous les élèves en renforçant la cohésion sociale et le lien civique. Principes généraux Les dispositifs relais sont des dispositifs permettant une scolarisation temporaire, appropriée aux besoins des élèves qui en relèvent.Ils n'ont pas vocation à accueillir des élèves relevant de l'enseignement adapté (ou qui relèvent d'une structure spécialisée) ni des élèves non francophones nouvellement arrivés en France relevant de structures d'accueil spécifiques. Ces principes reposent : Les points forts des dispositifs relais sont : Modalités de prise en charge des élèves Suivi des élèves Ce suivi permet : L' équipe pédagogique Premiers bilans Related:  Décrochage scolaire

La lutte contre le décrochage scolaire En vidéo : La lutte contre le décrochage scolaireLutte contre le décrochage scolaire : témoignages Toutes les vidéos sur le décrochage scolaire Vaincre le décrochage : un enjeu de cohésion sociale La lutte contre le décrochage constitue un enjeu majeur humain, social et économique. Le préjudice psychologique du décrochage est important en termes d’estime de soi, de qualité de vie. Les jeunes sans diplôme se trouvent plus souvent au chômage, notamment de longue durée, occupent plus souvent des emplois précaires et présentent un état de santé dégradé. Du point de vue économique, le décrochage génère des coûts importants pour la société. Les pays qui ont réussi à réduire significativement le décrochage en ont fait une cause nationale, un enjeu du vivre-ensemble.Le décrochage scolaire n’est pas un phénomène uniforme et homogène. Le décrochage n’est pas une fatalité. [Infographie] Année scolaire 2017-2018 : des solutions concrètes pour vaincre le décrochage Les chiffres du décrochage Prévenir

Remédiation du décrochage scolaire - Plates-formes de suivi et d'appui aux décrocheurs Plates-formes de suivi et d'appui aux décrocheurs (PSAD) Les « plates-formes de suivi et d'appui aux décrocheurs » (PSAD) constituent un mode de coordination partenarial des acteurs locaux de la formation, de l'insertion et de l'emploi, ainsi que des autres acteurs susceptibles de contribuer à la prise en charge des jeunes concernés (points ou bureaux jeunesse, E2C-écoles de la deuxième chance, centres de formation d'apprentis, associations, service militaire volontaire (SMV), centres EPIDE, etc...). Elles intègrent notamment les réseaux Formation Qualification Emploi (FOQUALE), qui se déploient sur l'ensemble du territoire et regroupent les établissements et dispositifs relevant de l'éducation nationale, dont les structures de retour à l'école de type micro-lycée. Les missions des PSAD Guide des PSAD Ce guide s'adresse aux responsables, acteurs et réseaux partenaires des plates-formes. Il constitue un recueil de bonnes pratiques autour des thématiques de fonctionnement des plates-formes :

décrochage scolaire en LP Cet article a été rédigé à partir d’une enquête menée auprès de personnes chargées de la mise en œuvre d’un dispositif de « cellules de veille, d’accueil et de suivi » dans des lycées professionnels, et montre comment une orientation nationale est traduite dans une académie. La lutte contre le décrochage scolaire fait partie désormais des missions du LP. Elle est renforcée dans le lycée des métiers et orchestrée par l’académie, par la mise en place d’un « dispositif d’aide à l’insertion professionnelle ou de suivi des publics sortant de formation » [1]. Le travail des enseignants de LP et le décrochage scolaire Cette lutte contre le décrochage englobe aussi bien les élèves inscrits en LP que les jeunes inscrits en Centre de Formation des Apprentis (CFA). En effet, dans certains champs professionnels, les LP sont en quasi-monopole, ainsi pour les formations du domaine du tertiaire bureautique ou des carrières sanitaires et sociales. La « cellule de veille, d’accueil et de suivi » en LP

La perm' repensée pour le travail personnel Une réflexion sur les espaces d’apprentissage qui s’inscrit dans le cadre d’innovations systémiques au collège par Delphine Roux, Principale de collège Jardin des Plantes à Poitiers Quand la « salle de permanence » devient un B.A.R au collège Depuis 2014, le collège Jardin des Plantes à Poitiers a ouvert un Bureau d’Aide Rapide, appelé communément BAR, sur la pause méridienne. Le créneau choisi à cet effet a été le 12h45-13h15 soit 30 minutes sur la pause méridienne avec un roulement de professeurs volontaires. A la rentrée scolaire suivante, en septembre 2015, le dispositif a été évalué et modifié, notamment concernant le mode d’inscription et le suivi des élèves. Fréquentation et Indicateurs La fréquentation du BAR est croissante au cours de l’année, avec des moments phares comme les périodes pré-examens blancs et pré-examens. La majorité des élèves qui fréquentent le BAR se situe en classes de 4ème et 3ème, ils représentent 70% de l’effectif global. Les financements Conclusion

Qu'est-ce qui soutient les élèves ? Qu'est ce qui permet de faire réussir des élèves qui jusque là ne réussissaient pas ? Partant de l'analyse des dispositifs utilisés dans des structure expérimentales, comme les internats d'excellence ou des micro lycées, une étude diligentée par l'Ifé, le Commissariat à l'égalité des territoires et l'Acsé, élargit la question à celle du soutien aux élèves. L'ouvrage, où on retrouve des auteurs comme D Glasman, P Rayou, ou E Bautier par exemple, démonte avec lucidité les résultats, succès comme échecs, de ces structures. Il en découle des "invariants" du soutien scolaire et surtout une réflexion profonde sur l'aide. Mais l'étude porte sur un petit nombre d'établissements expérimentaux : les internats d'excellence lancés sous N Sarkozy et quelques collèges et lycées particulier comme un micro lycée francilien ou le collège lycée Freinet. Des pédagogies plus classiques qu'attendu Mais tout de suite, les auteurs nuancent leur recherche. Lutter contre la pensée magique François Jarraud L'étude

Les structures de retour à l'école - Microlycées Lutter contre le décrochage scolaire Depuis les années 2000, les structures de type « Microlycées » se sont développées sur le territoire pour permettre à des jeunes totalement déscolarisés de revenir à l'école de la Seconde à la Terminale, afin d'y préparer un baccalauréat. Ces structures de retour à l'école (SRE) sont d'une part innovantes parce qu'elles déplacent les cadres habituels du fonctionnement scolaire et d'autre part expérimentales parce qu'elles s'interrogent et se remettent en question régulièrement. Dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire, elles constituent une solution appropriée à la prise en charge d'élèves sans solution qui souhaitent reprendre des études secondaires générales, technologiques ou professionnelles. La première vague de création de ces structures a lieu dans les années 2000 avec : Des formes divserifiées de Microlycées Ils souhaitent redevenir élèves et accéder à la réussite scolaire dont le baccalauréat est souvent le symbole.

Face au décrochage scolaire Le Cnesco publie un dossier de ressources complet sur le décrochage scolaire, suite à l’organisation d’une conférence de comparaisons internationales (9 et 10 novembre 2017) en partenariat avec le Centre international d’études pédagogiques (Ciep) et le Centre de recherche en éducation de Nantes (CREN – université de Nantes). Ce dossier comprend : Des indicateurs multiples mais qui traduisent tous une baisse du décrochage scolaire En 2016, environ 450 000 jeunes, entre 18 et 24 ans ne sont pas diplômés ou ont au plus le diplôme national du brevet et n’ont pas suivi de formation au cours de quatre dernières semaines, soit une baisse d’environ 100 000 jeunes par rapport à 2006. Un écart renforcé entre les diplômés et non-diplômés qui trouvent du travail Pour les jeunes non diplômés, les emplois occupés en début de parcours d’insertion se concentrent sur certains secteurs d’activité : construction, industrie, commerce et hébergement-restauration.

Les établissements de réinsertion scolaires (ERS) Les établissements de réinsertion scolaire (ERS) accueillent des collégiens perturbateurs dont le comportement nuit au bon fonctionnement de la classe et de l’établissement. Les ERS proposent, pour un an au moins, une scolarité aménagée avec, le plus souvent, un hébergement en internat dans des locaux annexes permettant une prise en charge suivie de l'élève. En 2012-2013 il existe 16 ERS. Vidéo : Les établissements de réinsertion scolaire À qui s'adressent les ERS ? Les établissements de réinsertion scolaire s'adressent à des collégiens perturbateurs. Les élèves accueillis : sont âgés de 13 à 16 anssont issus des classes de 5e, 4e et 3eont fait l'objet d'au moins une exclusion définitivepeuvent être en situation d’absentéisme ou de déscolarisationne relèvent ni de l'enseignement spécialisé et adapté, ni d'un placement dans un cadre pénal Que proposent les ERS ? Le programme d'enseignement des ERS est identique à celui du collège. Un projet pédagogique adapté Un temps scolaire aménagé

êtes-vous un profil "à risques" ? Par Erwin Canard, publié le 08 Decembre 2017 5 min Qui sont les décrocheurs, ces jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme ? Une étude dévoile les caractéristiques de ces élèves : souvent absents, issus d'un milieu social défavorisé, multipliant les difficultés scolaires... Environ 100.000. Lire aussi C'est également dans ce but que le CNESCO (Conseil national d'évaluation du système scolaire) a organisé une conférence de comparaisons internationales dont l'intitulé est : "Comment agir plus efficacement face au décrochage scolaire". Ces indicateurs ne sont pas à considérer comme des "déterminismes" : autrement dit, ce n'est pas parce que vous répondez à une ou plusieurs de ces caractéristiques que vous allez décrocher. En majorité scolarisés dans les Hauts-de-France ou le sud-est Le CNESCO note "une forte disparité du décrochage scolaire selon les académies". Des parents souvent séparés et/ou au chômage Le redoublement pointé du doigt Absents à l'école Une orientation forcée

Décrochage : Quel rôle jouent les pairs ? Les élèves les plus isolés ont-il susceptibles de décrocher davantage ? Les plus populaires sont-ils les plus investis dans leurs études ? Les pairs peuvent-ils être un appui à la scolarisation ou au contraire accélérer le décrochage des adolescents ? L'étude s'appuie sur un questionnaire rempli par près de 700 élèves de troisième dans un échantillon représentatif de collèges. Que se passe-t-il si l'on rebat ces cartes et croise les groupes ? Les auteurs tirent quelques enseignements généraux de cette étude. F. Recherches en éducation n°20 Décrochage : voir L'Expresso du 1er octobre

Préconisations du Cnesco Offrir aux personnels les moyens d’identifier plus efficacement les élèves à risque Dans les établissements, la fragmentation des informations sur chaque élève (retards, absences, devoirs non faits, etc.) entre les différents membres de l’équipe pédagogique (enseignants, CPE, chef d’établissement, infirmier, etc.) peut conduire à un manque d’identification des élèves en voie de décrochage. L’ensemble des informations scolaires doivent donc être mutualisées et facilement accessibles à l’aide d’un logiciel d’environnement de travail : notes, appréciations, retards, absences, exclusions de cours, punitions, problèmes de santé, etc. Les personnels de l’école et de l’établissement, en particulier les enseignants, doivent être sensibilisés aux différents profils de jeunes qui présentent des risques de décrochage, notamment les « décrocheurs discrets », afin de pouvoir leur apporter une aide ciblée. Ils l’ont fait en France… Recueillir des informations auprès des élèves

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