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L'évaluation des stocks en comptabilité

L'évaluation des stocks en comptabilité
En comptabilité, tous les stocks doivent être évalués, qu’il s’agisse de marchandises, de matières premières, d’en cours de production ou encore de produits finis. Cette évaluation est importante car elle permet de déterminer la valeur globale des stocks figurant en comptabilité au bilan (qui ont été comptés au préalable lors de l’inventaire). 1. L’évaluation des stocks en comptabilité : règles générales Les stocks de matières premières, marchandises et approvisionnements doivent être évalués à leur coût d’acquisition. Les stocks de produits (en-cours ou finis) doivent, quant à eux, être évalués à leur coût de production. La notion de coût d’un stock est plus « étendue » que celle d’un prix d’achat : en effet, contrairement au prix d’achat, il comprend tous les coûts d’acquisition, de transformation et également tous autres coûts supportés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. 2. Coût d’acquisition = prix d’achat + frais accessoires d’achat A. B. 3. A. B. C.

Dépréciation des stocks La dépréciation du stock est la constatation que la valeur actuelle du stock a perdu de la valeur, c’est-à-dire qu’elle est devenu inférieure à la Valeur Nette Comptable (VNC). A quoi sert la dépréciation des stocks ? En fin d’exercice comptable, le stock doit être revalorisé. Cette revalorisation correspond au stock qui ne peut plus être vendu à la valeur d’initialement prévue. Cette perte de valeur peut être dû à : l’évolution technologique ;la détérioration de la marchandise ;le changement de mode. Pour cela l’entreprise doit constaté une dépréciation. Comptabilisation Constatation de la dépréciation du stock. Au 31/12/N, Constatation provisions pour dépréciations stock année N Cependant pour les dépréciations des stocks, il faut obligatoirement annuler les écritures de dépréciations des exercices précédents en faisant une reprise de la totalité et ensuite enregistrer la nouvelle dépréciation du stock en fin d’exercice suivant. Exemple Le montant de cette dépréciation est de 1 000 €.

La Méthode ABC : une variante du calcul des coûts complets La méthode ABC est une variante du calcul des coûts complets. La Méthode ABC : Définition La méthode ABC peut se définir de la façon suivante : les objets de coûts (produits, clients...) consomment des activités qui, elles-mêmes, consomment des ressources. La Méthode ABC : Principe La méthode ABC suit le principe suivant : On divise le référentiel en trois groupes : le groupe A est composé des références constituant 80% des sorties (représentant généralement 20% des références) le groupe B est composé des références constituant 15% des sorties (représentant généralement 30% des références) et le groupe C est composé des références constituant 5% des sorties (représentant généralement 50% des références) La Méthode ABC permet de connaître les références qui méritent une attention particulière. La Méthode ABC : les étapes du calcul Les différentes étapes pour la mise en place d'une démarche et de la méthode ABC sont les suivants : La méthode ABC : Avantage La méthode ABC : Inconvénient

Dépréciation des titres A la clôture des comptes, les titres doivent être réévalué (au jour de la clôture de l’exercice comptable). L’évaluation des titres est fondée sur le cours de la bourse. La valeur actuelle (valeur d’inventaire) doit être comparé à la valeur d’achat des titres. Deux cas est possible : La valeur actuelle est supérieure à la valeur d’achat, il s’agit d’une plus-value latente. A quoi sert la dépréciation des titres ? En fin d’exercice comptable l’entreprise doit analyser les titres dont elle procède afin d’estimer les risques probable de perte. Si la valeur actuelle est inférieur à la valeur d’achat, l’entreprise doit enregistrer une dépréciation des titres. Cette constatation représente le risque encouru par l’entreprise de perdre de la trésorerie. Cette écriture est à passer en vertu du principe de prudence. La valeur d’inventaire Il faut toujours raisonner par catégorie de titres. Exemple de tableau d’inventaire de portefeuille de VMP : Comptabilisation Constatation de la dépréciation des titres

chapitre 7 : coûts de production avec en-cours, déchets, sous-produits La présence d’en-cours de production, déchets, sous-produits ou rebuts va modifier la structure et parfois l’enchaînement des calculs menant aux coûts de production de la période. Chaque cas fera l’objet d’un traitement spécifique. I- les en-cours de production A/ définition et principe comptable En-cours : produit non achevé à l’issus d’une période comptable Leur coût sera ajouté (ECI) ou retranché (ECF) du coût de production, afin de respecter le principe d’indépendance. ECI : en-cours initial ECF : en-cours final II- les déchets et rebuts A/ définition Les déchets sont des résidus de matière première (chute de tissus, sciures…) Les rebuts sont des produits finis défectueux qui ne seront pas vendus. B/ traitement comptable Les déchets et rebuts non utilisable : ils n’ont pas de valeur marchande et seront éliminés. Les coûts éventuels engendrés par leur traitement seront ajoutés au coût de production du produit principal. Les déchets et rebuts utilisables : ils ont une valeur marchande et sont :

Dépréciation des immobilisations La dépréciation d’une immobilisation corporelle ou incorporelle est la constatation que la Valeur Actuelle (VA) de l’immobilisation a perdu de la valeur, c’est à dire qu’elle est devenu inférieure à la Valeur Nette Comptable (VNC). Les dépréciations des immobilisations concernent les biens amortissables ou non. A quoi sert la dépréciation des immobilisations ? En cours de vie une immobilisation peut perdre plus de valeur que ceux que l’entreprise à prévu. Cela peut être dû à des causes externes ou internes à la société. Causes externes : baisse plus que la normale de la valeur du marché ;changements importants dans l’environnement technique, économique ou juridique, ayant un effet négatif sur l’entreprise ;augmentation des taux d’intérêt. Causes internes : obsolescence ou dégradation physique non prévue par le plan d’amortissement .performances économiques inférieures aux prévisions. Pour cela l’entreprise doit constaté une dépréciation Le test de dépréciation Il y a deux possibilités : Exemple

Dépréciation des créances clients : créances douteuses et irrécouvrables La dépréciation des créances clients correspond au montant des créances que l’entreprise risque de ne pas recouvrer lorsque les clients ne sont pas solvables ou lorsque les factures sont en litige en fin d’exercice comptable. Il s’agit donc de créances douteuses puisque le risque est probable. Par contre, certains clients n’étant plus solvable ou les factures contestées par le client ne seront plus payées de manière certaine, la créance est alors irrécouvrable. C’est cas sont traitées ensemble, mais leur comptabilisation est différente. A quoi sert la dépréciation des créances clients ? Lors de l’établissement du bilan, il faut prendre en compte les créances douteuses afin de respecter le principe de prudence. Le non-respect de ce principe aurait pour conséquence pour la société d’obtenir un compte client erroné puisqu’elle n’aurait pas pris en compte les risques de non encaissement des factures établies. Tableau des clients douteux Explication du tableau Pour les créances HT au 31/12/N :

Les travaux d'inventaire Lorsqu’une entreprise approche de sa date de clôture, elle doit organiser des travaux d’inventaire comptables. Ces derniers doivent être correctement préparés et suivent une démarche quasi-universelle. Compta-Facile vous apporte ses conseils sur l’organisation des travaux d’inventaire en comptabilité, également appelés travaux de clôture de l’exercice. La préparation des travaux d’inventaire comptables Avant de se lancer dans la démarche des travaux d’inventaire, il convient d’avoir saisi l’ensemble des pièces justificatives de l’exercice comptable (saisie des factures d’achat, des factures de ventes, comptabilisation des charges de personnel, comptabilisation des déclarations de T.V.A). Le premier contrôle à effectuer à ce stade est de rapprocher les sommes figurant sur les balances auxiliaires et grands-livres auxiliaires (clients et fournisseurs) avec celles figurant sur la balance générale (compte 411 et 401). Pour plus d’informations : bien préparer son bilan comptable.

Philosophie des normes IFRS L’application des normes IFRS diffère de ce que nous connaissons avec le Plan Comptable Général (PCG) français sur de nombreux aspects : – Le PCG régissait le droit comptable des sociétés et commerçants, alors que les normes IFRS s’adjugent le domaine de l’information financière en général. C’est pourquoi le PCG ne s’appliquait pas à l’ensemble du monde économique produisant des états financiers alors que les IFRS se veulent d’une application plus large. – Le PCG définit prioritairement la comptabilité avec un plan comptable et des numéros de compte, des règles de comptabilisation, et qu’il a peu à peu élargi ses prérogatives aux états de restitution de l’information. – Notre PCG issu d’une approche régalienne de la comptabilité est issue des pouvoirs publics français (Décisions du Comité de Réglementation Comptable) alors que les IFRS sont décidés par des organisations de nature privée et indépendante des pouvoirs publics et politiques.

IFRS International Financial Reporting Standards Les International Financial Reporting Standards (IFRS) sont depuis 2005 le référentiel comptable applicable aux sociétés cotées sur un marché européen. D'autres pays ont adopté le référentiel par la suite, tel le Canada dont l'adoption des IFRS est obligatoire pour les sociétés cotées sur des marchés publics depuis 2011. Un référentiel comptable est un ensemble de normes (règles) définissant les méthodes de comptabilisation. Enjeux des IFRS[modifier | modifier le code] Les normes comptables fixent les modalités selon lesquelles les entités doivent enregistrer leurs produits, charges, actifs et passifs afin de produire les comptes ou états financiers. Les scandales financiers du début des années 2000 en Europe et aux États-Unis (Enron, WorldCom…) puis la crise de 2008 ont montré au public les enjeux qui s'attachent à la comptabilité[2]. Deux nouveaux principes comptables sont ajoutés : Principes[modifier | modifier le code] B.

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