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Sexisme et images : une étude d’observation

Sexisme et images : une étude d’observation
En matière de discrimination entre les hommes et les femmes, on s’accorde souvent à penser qu’au-delà des lois, le problème s’ancre dans l’imaginaire collectif, sur le terrain du symbolique. Le sexisme se manifeste par des images, des signes, à la fois sources et reflets de l’imaginaire collectif. Travaillant moi-même sur le terrain du symbolique dans une optique d’ artiste chercheur, j’ai souhaité enrichir mon point de vue sur l’état actuel des représentations hommes-femmes à l’aide d’observations pour une fois « générales », sans m’arrêter sur les cas particuliers. Les images aussi dessinent des statistiques… Mais quelles images observer ? Quels signes ? Il y en a partout. Le corpus Il s’agit des bandes annonces des cinq films les plus vus chaque semaine au cinéma, en France, sur une période de six mois, de novembre 2013 à mai 2014 (cliquez ici pour en récupérer la liste). Trois observations pour établir la proportion d’hommes et de femmes 1ère observation Les personnages : Qui frappe ? Related:  Egalité filles-garçonsmilitantismeEgalité filles-garçons - Cybersexisme

Web doc Mesdames & Messieurs France tv « Mesdames & Messieurs », un webdocumentaire pédagogique propose un voyage dans la vie des femmes sur quatre générations. Pour les enfants du numérique, née dans les années 90, l’égalité homme-femme est un acquis. Que connaissent les jeunes de vingt ans de cette conquête pourtant récente ? Conçoivent-ils que dans de nombreux domaines, il y a encore beaucoup à faire ? Voir la bande-annonce Cinq thématiques composent « Mesdames & Messieurs » pour permettre à l’internaute de naviguer dans des fresques chronologiques d’hier à aujourd’hui ou de passer de l’une à l’autre, au hasard de sa curiosité : la vie publique, La vie familiale , La vie professionnelle, La vie à l’école et La vie intime. Des intervenants et experts décryptent et conceptualisent les situations (historiens, sociologues, psychiatres..).

Boîte à outils Par où commencer pour réfléchir sur le film que l’on vient de voir au cinéma ou chez soi ? Quelles questions peut-on se poser ? Comment savoir ce qu’est une représentation normée, un axe de domination, un trope ? Il existe de nombreux concepts pour appréhender l’analyse des rapports de pouvoir et des représentations. Nous avons choisi de présenter 4 étapes de réflexions. De la même manière, nous avons choisi de garder un format court afin que le texte reste digeste, et de renvoyer plutôt vers quelques ressources qui nous semblent pertinentes pour celleux qui souhaitent quelques pistes de départ pour développer leur réflexion avec des apports extérieurs. Voici donc les outils de notre boîte : Compter et prendre conscience des invisibilisationsDétecter les rapports de pouvoirRepérer les répétitionsS’interroger sur le point de vue adopté par le film 1. Compter : représentations et invisibilisations À croiser avec : Ressources : Les sources sont multiples. 2. À croiser avec : 3. Intouchables. 4.

La leçon de piano : Comment tomber amoureuse de son agresseur sexuel TW : Le film et par conséquent cet article parle de violences conjugales et sexuelles. La leçon de piano, réalisé par Jane Campion et sorti en 1993, a été un succès public et critique. Le film a remporté 3 Oscars ainsi que la Palme d’Or, permettant à Jane Campion d’être la première – et à ce jour encore la seule – femme à avoir obtenu cette distinction[1]. La réalisatrice étant connue pour mettre en scène des rôles féminins forts et intéressants (Portrait de Femme, Bright Star, Top of the Lake…) et le film étant souvent qualifié de “féministe” par le web (il suffit de taper « The Piano feminist » sur un moteur de recherche pour s’en rendre compte), j’avais plutôt un a priori positif sur le film et fut extrêmement déçue en le voyant. Il suffit qu’un film ait comme perso principal une femme et traite de sexualité féminine pour qu’automatiquement les critiques le qualifient de « féministe ». Malheureusement, c’est loin d’être le cas. Viens-là femme, je vais t’apprendre le plaisir… Julie G.

Primaire : Vinz et Lou, trois programmes Présentation des programmes Vinz et Lou : les relations filles/garçons Serious Game Stop la violence ! Vinz et Lou stoppent la violence 5 dessins animés pour lutter pour la paix dans les cours de récré ! Comment faire face à la violence ? Le dispositif est composé de 5 dessins animés de 2 minutes et des fiches d’accompagnement pédagogique pour susciter l’intérêt, déclencher le débat et accompagner les médiateurs éducatifs dans la préparation de leurs ateliers. Les thématiques abordées : Harcèlement/Cyberharcèlement, jeux d’évanouissement, discrimination et non-respect de l’intimité. Vinz et Lou : les relations filles/garçons 3 dessins animés pour dépasser les stéréotypes ! Filles et garçons, cela ne va pas toujours de soi. L’objectif de la nouvelle série « Vinz et Lou : les relations filles/garçons » est d’aider les filles et les garçons de 7 à 12 ans à mieux vivre ensemb le au quotidien. Un Serious Game pour « stopper » la violence au collège Stop la violence ! « Stop la violence !

Les héroïnes de jeux d’action à l’école du féminisme L’exploratrice personnage principal d’« Uncharted: The Lost Legacy » incarne le combat pour faire évoluer la représentation des femmes dans l’industrie. — Tu veux que je te dise ? C’est pas désagréable de bosser avec une femme pour changer. — C’est vrai. On n’est pas nombreuses dans le métier. — Il y a eu un marchand d’armes qui demandait à parler au « patron » et qui a fait marche arrière quand je lui ai dit que c’était moi la patronne. — Ouh. Et qu’est-ce que tu as fait ? Disponible depuis mardi 22 août sur PlayStation 4, Uncharted: The Lost Legacy n’est pas un jeu vidéo d’aventures féministe. Ni adjuvantes ni objets de quête Parfois héroïnes, plus souvent adjuvantes et surtout objets de quête, les femmes ont longtemps été réduites à des rôles archétypaux dans les jeux — à de très rares exceptions près. Lorsque plus tard, des protagonistes masculins interviendront dans le récit, ce ne sera jamais sur le registre du sauveur ni du séducteur. Test de Bechdel Tensions autour de Lara Croft

Stuff, Things... (iamdarthvader: cleophatracominatya: ...) Le sexisme du Roi Lion La féminité dans Le Roi Lion L’une des premières choses qui nous frappe en regardant Le Roi Lion, c’est le sexisme banal et structurant de l’histoire. Dès les premières scènes, Le Roi Lion nous fait connaître un monde structuré hiérarchiquement, avec au sommet de la pyramide le monarque absolu, qui règne en bon patriarche sur, non seulement son peuple docile et servile (les autres animaux), mais également ses lionnes, qui jamais ne remettront en question le bien fondé de la place des hommes, ni de la place des femmes. Le Roi Lion comporte un grand total de 3 personnages féminins, contre 9 personnages masculins. Donc, 75% des personnages du Roi Lion sont masculins. La relation entre Simba et Nala nous apparaît comme étant une relation d’amitié étant jeune, qui plus tard évoluera selon le schéma classique de Disney vers un amour hétérosexuel. Et de un… Et de deux… Et de trois… cela suffira-t-il à renverser le patriarcat? Cette supériorité ouvrirait-elle des possibilités subversives? Liam

Une étude confirme l’ampleur du cybersexisme chez les adolescents INFOGRAPHIE Une vaste étude présentée mardi 27 septembre quantifie les injures et les violences sexistes dont sont la cible les 12-15 ans sur Internet. Les filles paraissent particulièrement vulnérables. Quel est le constat ? L’enquête menée par des chercheurs de l’université Paris-Est Créteil et coordonnée par le centre Hubertine-Auclert (Paris) dresse, pour la première fois, un bilan chiffré des injures, insultes, rumeurs dont les adolescents sont la cible sur Internet. Menée en 2015 et 2016 auprès de 1 127 élèves âgés de 12 à 15 ans et scolarisés dans douze établissements franciliens, elle dresse un constat édifiant. Ainsi 20 % des filles et 13 % des garçons rapportent avoir été insultées en ligne sur leur apparence ; 17 % des filles et 11 % des garçons déclarent « avoir été confrontées à des cyberviolences à caractère sexuel par le biais de photos, vidéos ou textos envoyés sous la contrainte et/ou diffusés sans leur accord et/ou reçus sans en avoir envie ». Comment y remédier ?

Internet, réseaux sociaux : 73 % de femmes victimes d’agression en ligne Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a remis au secrétaire d’État au numérique, le 7 février 2018, un rapport sur les violences faites aux femmes en ligne. Alors que les menaces de viol, les injures sexistes et autres invectives font partie du quotidien de nombreuses femmes sur le web, ces violences sexistes restent souvent impunies. 73% de femmes victimes d’agressions en ligne Si l’espace numérique constitue un espace de vie et de partage du quotidien, il n’est pas toujours un espace de sécurité pour les femmes. Les violences dont elles sont victimes y sont massives : 73% des femmes déclarent en avoir été victimes. les femmes en sont les principales victimes ; la majorité des agresseurs sont des hommes ; les violences ont les mêmes visées que les violences commises contre les femmes dans d’autres espaces (travail, foyer, politique, espace public, etc.) et ont les mêmes conséquences sur la santé, et la vie sociale et intime des victimes.

Audre Lorde Audre Lorde, en 1980. Audre Lorde, Meridel Lesueur, Adrienne Rich 1980. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et adolescence[modifier | modifier le code] L'indépendance[modifier | modifier le code] Avec l'argent économisé, Lorde finance son voyage au Mexique en 1954. De retour à New York, elle publie la nouvelle La Llorona dans la revue Venture sous le pseudonyme de Rey Domini. continue à exercer des petits boulots (notamment secrétaire médicale et bibliothécaire), tout en étudiant les sciences des bibliothèques au Hunter College. Écrire et lutter[modifier | modifier le code] À partir des années 1960, Lorde est régulièrement publiée, que ce soit dans des magazines littéraires noirs, des anthologies de poésie ou dans une anthologie de poésie Noire, éditée par Langston Hughes, New Negro Poets, USA (1962)[7]. Berlin[modifier | modifier le code] Entre 1984 et 1992, elle passe beaucoup de temps à Berlin. Les dernières années[modifier | modifier le code] Poésie[modifier | modifier le code]

10 films pour comprendre le « syndrome Trinity » Dans un article publié sur le site The Dissolve, Tasha Robinson utilise l’expression « Trinity Syndrome » pour désigner le trope consistant à introduire un personnage féminin particulièrement compétent et intéressant, pour finalement le réduire à la fonction de bras droit du héros masculin. Je propose ici de revenir sur ce trope en passant en revue 10 films qui me semblent particulièrement représentatifs des problèmes qu’il pose. Ce ne sont que des cas parmi d’autres que j’ai choisis en fonction de mes propres goûts. On peut résumer en une phrase l’idée sexiste véhiculée par ce trope : une femme a beau être extraordinairement compétente, intelligente, forte, etc., elle sera toujours moins digne d’intérêt qu’un homme. Outre le fait d’opposer un homme ordinaire à une femme extraordinaire, ces films ont aussi pour point commun de légitimer la domination du personnage masculin à l’aide d’une idéologie de « l’Élu ». 1. 2. L’apogée de cette logique à lieu à la fin du film. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

Les héroïnes de BD face aux clichés Jeune fille un peu niaise. Telle est la définition du terme bécassine dans les dictionnaires. Il désigne aussi le premier personnage féminin de la bande dessinée française, qui a célébré en 2015 ses 110 ans. Dans un secteur à dominance masculine, ce n’est que tardivement que les héroïnes ont abandonné leur rôle de faire-valoir ou de ravissante idiote pour devenir des personnages principaux à part entière. Récit d’un parcours d’un(e) combattant(e). Les femmes dans la BD : mauvais genre ! De la bécasse à la bombasse La rencontre-débat s’ouvre sur une citation de Pierre Christin, scénariste de la série Valérian et Laureline : ‘la bande dessinée est faite par des vieux petits garçons pour des jeunes petits garçons’. Alors qu’en France naît la sympathique, mais un peu niaise Bécassine en 1905, il faut attendre 1961 pour qu’aux Etats-Unis, Marvel présente sa première super héroïne, Susan Storm, membre des quatre fantastiques, dont le principal pouvoir est d’être… invisible. Laura Michelotti

École: les violences sexistes touchent aussi les garçons Une vaste étude menée auprès de 47.000 élèves, du primaire au lycée, montre que les violences sexistes à l'école concernent aussi les garçons. Eric Debarbieux, président de l'Observatoire européen de la Violence à l'École, a rendu publique le 31 mai une étude sur ces violences. Accompagné de sociologues, l'ex-délégué ministériel à la prévention du harcèlement scolaire a compilé plusieurs études menées par le département statistique du ministère de l'Éducation sur la "victimisation". Et plusieurs constats en découlent, comme le rapporte Le Monde. Écoliers, collégiens ou lycéens, les garçons sont autant agresseurs qu'agressés. L'écart se résorbe en grandissant 8,7% des collégiennes et 8,5% des collégiens déclarent avoir dû embrasser quelqu'un contre leur gré ; 8,6% des filles et 8,1% des garçons, avoir été gênés par des moqueries sur leur sexualité. Le "viriliste" a besoin de dominer "Ce sont des garçons jugés 'non conformes' au modèle viril par leurs pairs (...)

Ces pauvres hommes injustement accusés, ou la résurgence d’une vieille rengaine masculiniste La sortie de Taken 3 au début de l’année a confirmé une tendance masculiniste à l’œuvre au moins depuis le début de la décennie, à savoir la multiplication des figures d’hommes injustement accusés d’avoir commis des crimes sur des femmes et/ou des enfants. On trouve notamment un certain nombre de maris accusés d’avoir tué leur femme dans des films tels que Inception (2010), Gone Girl (2014), Hercule (2014), ou dans la série Flash (2014-…). On peut aussi penser à Dark Places (2015), film adapté d’un roman de Gillian Flynn (l’auteure de Gone Girl, qui a visiblement de la suite dans les idées…) dans lequel Charlize Theron joue une femme ayant, lorsqu’elle était enfant, accusé son frère d’avoir tué sa mère et sa sœur alors que le malheureux n’y était pour rien ; ou encore à l’ignoble Effets Secondaires (2013) de Steven Soderberg qui, en plus de sa misogynie et de son masculinisme, est un très bon candidat pour la palme du film le plus lesbophobe de la décennie. L’homme souffre Paul Rigouste

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