Religion grecque antique (culte)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Prières[modifier | modifier le code] La prière (en grec ancien εὐχή / eukhế) peut être une demande précise ou un simple appel à la divinité ; quoi qu'il en soit, elle n'est jamais silencieuse : les mots, prononcés à voix haute, comptent ; dire seulement dieu (θεός / theós) est en soi une forme d'invocation. L'on prie debout pour se rapprocher de l'Olympe, main droite levée (parfois les deux) et paume dirigée vers les dieux (ciel, statue). La demande peut aussi ressortir à la malédiction, celle d'un ennemi ou de soi-même lorsque l'on prête serment (on se maudit par avance au cas où l'on en viendrait à ne pas respecter sa parole ; jurer sur le Styx est la forme de serment de nature religieuse la plus puissante) ; on la nomme dans ce cas ἀρά (prononcez et écrivez : « ará »). Offrandes[modifier | modifier le code] Offrandes spontanées[modifier | modifier le code] Il est en outre possible d'offrir des vêtements aux statues des dieux.
La religion grecque antique - L'Histoire n'est qu'une histoire à dormir debout
A nos yeux, la religion grecque se résumait à un panthéon de dieux dirigés par Zeus, qui logeaient sur le Mont Olympe et qui étaient secondés par des centaures et des nymphes. Nous avons donc une image très « fantasiesque » (Cf. Walt Disney) de ce qu’était la religion grecque. L’attitude religieuse de l’homme grec répondait à deux caractéristiques principales qui se rejoignent : d’abord, l’expérience du sacré était diffuse. Mais l’intérêt de cette analyse est de montrer que, contrairement à ce que l’on pourrait croire aux vus de ces deux caractéristiques, l’expérience du sacré était omniprésente dans l’existence du Grec et était en même temps « légère », non oppressive psychologiquement et socialement. Comme nous l’avons déjà vu, la religion grecque, polythéiste, ne répondait d’aucun dogme ou Eglise. Le noyau de la religion grecque était l’observance des cultes et des rites. La religiosité grecque était le produit de la poésie épique (comme l’Iliade d’Homère et la Théogonie d’Hésiode).
Aphrodite
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Aphrodite (en grec ancien Ἀφροδίτη / Aphrodítê) est la déesse de l'amour et de la sexualité[1]. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance[modifier | modifier le code] Diverses traditions post-homérique et post-hésiodique font naître Aphrodite du sang de Cronos mutilé par Zeus, ou bien des amours de Cronos et d'une mystérieuse Évonymé (fragment d'Epiménide), auquel cas elle apparaît comme la sœur aînée des Moires et des Érinyes. Amours d'Aphrodite[modifier | modifier le code] Aphrodite a également une liaison avec : Aphrodite passe en outre pour avoir distingué de nombreux héros mortels, parmi lesquels : La vengeance d'Aphrodite[modifier | modifier le code] La vengeance d'Aphrodite est terrible. Dans l'Iliade[modifier | modifier le code] La légende la plus connue concernant Aphrodite est peut-être celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Attributions[modifier | modifier le code] D'autres représentations :
Aphrodite
Aphrodite (gr. Αφροδιτη, lat. Aphrodita) est la déesse de la Beauté, de l'Amour, du Plaisir et de la Procréation. Ses fonctions et ses épithètes étaient très variées et reflètent les trois principaux aspects de la déesse : terrestre, marine et céleste. Venus pudica ( Palazzo Massimo) Akraia, Protectrice des acropoles et des lieux élévés Alegina, "née de la mer" Anadyomène, "Sortie des flots". Cérès, Bacchus et Vénus RUBENS, Gonzaga, Italie. Elle avait pour attributs: le myrte, la rose; divers fruits, comme la pomme ou la grenade; les animaux de nature ardente ou prolifique, comme le bélier, le bouc, le lièvre, le cygne, la tourterelle ou la colombe. Il y a autour de sa naissance des légendes contradictoires. provenant de différentes régions: ♳ D'après Homère elle est la fille de Zeus et de Dioné. La naissance de Vénus par Cabanel (© Musée d'Orsay, Paris ) ♴ Dans la Théogonie, elle est née de l'écume des flots (aphros = écume) après la mutilation d'Ouranos par Cronos.