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Protohistoire

Protohistoire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion de protohistoire a des sens différents selon les auteurs, dont les deux principaux sont : l'histoire des peuples sans écriture mais qui sont mentionnés dans les écrits d'historiens ou de chroniqueurs qui leur sont contemporains. En Europe, c'est le cas de nombreux peuples ou ethnies mentionnés par les auteurs antiques (Grecs et Romains) ;selon une définition plus récente, la période de la Préhistoire où les hommes vivent de la production agricole, quelles que soient leurs techniques d'outillage. Cette nouvelle définition élargit donc la protohistoire au Néolithique et aux âges des métaux (âge du cuivre, âge du bronze et âge du fer). La protohistoire est aussi la science qui étudie respectivement l'une ou l'autre de ces périodes. Définitions[modifier | modifier le code] Le terme « protohistoire » a été construit avec le mot grec proto, « premier », et le mot « histoire ». Sa définition est fluctuante : Elle s'intercale dès lors entre :

Sédentarisation/wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La sédentarisation est l'adoption par une population, généralement humaine, d'un mode de vie sédentaire, ou sédentarité, qui se manifeste par l'établissement permanent dans un habitat occupé en continu, à l'opposé du nomadisme ou du semi nomadisme migratoire. Les premières traces de sédentarisation humaine correspondent au début du néolithique, il y a environ 11'000 ans, autrement dit environ 9'000 ans av. J-C. Le mode de vie sédentaire deviendra majoritaire avec la période historique, apparait alors la notion de sédentarisation forcée des nomades. La sédentarisation avec occupation périodique ou cyclique s'observe dans la civilisation maya, dans la conquête de l'ouest américain. Sauf cas particuliers, la sédentarisation entraine au néolithique : - la production sur place des principales ressources, correspond le plus souvent à la domestication d'animaux et de plantes, leur élevage et leur culture. Annexes[modifier | modifier le code]

Chronologie de la France protohistorique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sauter à la navigationSauter à la recherche Âge du bronze (environ -1800 à -850)[modifier | modifier le code] -1800 : Début théorique de l’âge du bronze en France-1700 : Développement de la civilisation rhodanienne.-1500 : début approximatif du Bronze moyen, extension de la culture des tumuli orientaux en France orientale.-1200 : début du Bronze final. Hallstatt et fondations grecques (environ -850 à -500)[modifier | modifier le code] Intervention romaine (-154 à -58)[modifier | modifier le code] soldat arverne sur une monnaie trouvée en Auvergne Guerre des Gaules (-58 à -50)[modifier | modifier le code] Carte des principaux peuples gaulois -58 : Jules César est proconsul de la Gaule Transalpine et Cisalpine. février -52 : Les Gaulois prennent Narbonne. 27 septembre -52 : Vercingétorix se rend à César. Voir aussi[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

8000 ans avant JC : sédentarisation des hommes et naissance de l'agriculture Entre l'an 12.500 et l'an 7.500 av. J.-C., de petites communautés humaines commencent à se grouper dans des villages permanents. Puis elles développent l'agriculture en complément de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Elles pratiquent ensuite l'élevage et enfin cultivent les arts du feu, notamment la poterie et la métallurgie du bronze. Les hommes cessent d'être seulement des prédateurs qui puisent leur subsistance dans la nature. Jeanne Laffont Avant l'agriculture Avant que ne survienne ce changement, les premiers hommes vivaient dans des abris sous roche et tiraient leur subsistance de la chasse, de la pêche et de la cueillette... Nomades et peu nombreux (quelques centaines de milliers en tout et pour tout), ils parcouraient la terre en quête de nourriture. Ces premiers hommes utilisaient des pierres et des os pour se défendre, découper la viande et déterrer les racines. Mines à silex Premiers villages Tout change vers 12.500 ans av. Rencontre du chien et de l'homme Premiers semis

Qu’est-ce que l’art protohistorique ? 1 André Breton, « Présent des Gaules », dans Pérennité de l’art gaulois, (cat. expo., Paris, Musée P (...) 1L’art protohistorique est un art constamment actuel. Dès lors qu’il fut entendu – mais il fallut du temps pour que cela advienne – qu’il n’était pas une copie maladroite de l’art classique, de même que les sociétés protohistoriques n’étaient pas de pâles copies des premières civilisations historiques, il tint une place à part dans le panorama des arts anciens. De l’une de ses manifestations les plus spectaculaires, l’art celtique, on fit un art d’anti-académisme, de résistance contre le classicisme, toujours prêt à incarner la création spontanée. 2 Georges Bataille, « Le cheval académique », dans Documents, 1, avril 1929, p. 27-31. 3 Paul-Marie Duval, « Choix de sculptures gauloises et gallo-romaines », dans Pérennité …, cité n. 1 (...) 4 Ludwig Pauli, « Vergessene Anfänge der Forschungen zur keltischen Zirkelornamentik », dans Germani (...) Stéphane Verger. Ricardo Olmos.

Sur la plage emmêlés : Celtes, Ligures, Grecs et Ibères dans la confrontation des textes et de l’archéologie Amselle, Jean-Loup (1977), Les négociants de la savane : histoire et organisation sociale des Kodoroko (Mali), Paris. Amselle, Jean-Loup et M’Bokolo, Elikia (1985), Au cœur de l’ethnie : ethnies, tribalisme et État en Afrique, Paris. Arcelin, Patrice (1990), « Arles », dans Voyage en Massalie : 100 ans d’archéologie en Gaule du Sud. Catalogue de l’exposition organisée par le Musée d’archéologie méditerranéenne (Marseille, 19 novembre 1990-24 février 1991), Marseille, pp. 195-198. Arcelin, Patrice (1991), « Céramiques campaniennes et dérivées régionales tardives de Glanum (Saint-Rémy-de-Provence, Bouches-du-Rhône). Questions culturelles et chronologiques », Documents d’archéologie méridionale, 14, pp. 205-238. Arcelin, Patrice (1992), « Société indigène et propositions culturelles massaliotes en basse Provence occidentale », dans Michel Bats, Guy Bertucchi, Gaëtan Congès et Henri Tréziny (éd.), Marseille grecque et la Gaule. Bayard, Jean-François (1996), L’illusion identitaire, Paris.

Métallurgie en Afrique ancienne La métallurgie a été développée indépendamment durant l'Antiquité dans plusieurs régions du monde. L'Afrique a ainsi vu la naissance de la métallurgie du cuivre et de la métallurgie du fer. Cette dernière a même sans doute vu le jour plusieurs siècles avant que les Hittites ne commencent à travailler le minerai de fer[1]. Métallurgie du cuivre[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] La principale preuve à l'appui de cette affirmation est l'existence d'un avant-poste égyptien, établi à Bouhen aux alentours de 2600 av. Des découvertes, faites à Agadez, au nord de l'actuel Niger, montre des traces d'une activité de métallurgie du cuivre vers 2000 av. La métallurgie du cuivre a aussi été attestée à Akjoujt, dans l'ouest de la Mauritanie. Établir des dates pour la zone tropicale de l'Afrique a été très difficile. Mines[modifier | modifier le code] Mine de Kilembe en Ouganda. Extraction et traitement[modifier | modifier le code] Techniques[modifier | modifier le code]

Les paradoxes de la Protohistoire française Notes - Retranscription d’un échange oral entre Guy Caudron et Franck Bourdier dans Franck BOURDIER, « Sur la définition de la protohistoire », Bulletin de la Société préhistorique française (dorénavant BSPF), 47-5, 1950, p. 211-213, ici p. 211. - La position de Raymond Lantier, antiquisant mais lié aux préhistoriens, est moins clairement affirmée que celle de Gaudron : Raymond LANTIER, « Un siècle d’étude d’archéologie protohistorique », XCVIIe session du Congrès archéologique de France, t. - Johann Joachim WINCKELMAN, Geschichte der Kunst des Altertums, Dresde, Waltherischen Hof-Buchhandlung, 1764. - Sur l’archéologie des antiquaires et les débuts de l’archéologie, voir Alain SCHNAPP, La conquête du passé. -Eduard GERHARD, Archäologischer Anzeiger zur archäologischer Zeitung, VIII, 1850, extrait de l’article 1, p. 203. - Jacob BURCKHARDT, Die Cultur der Renaissance in Italien, Bâle, Schweighauser, 1860. -Le texte est cité par François HARTOG, Le XIXe siècle et l’histoire. - F. - A. - L.

43-1 | 2013 Les transferts de technologie au premier millénaire av. J.-C. dans le sud-ouest de l’Europe Bien éloignés des schémas diffusionnistes, les différents travaux présentés dans ce dossier confortent la thèse d’un transfert technologique non linéaire entre le monde méditerranéen classique et les territoires sud-occidentaux de l’Europe, tant d’un point de vue chronologique que géographique, en insistant sur la diversité des acteurs qui peuvent y prendre part. Les articles sont organisés en trois ensembles chrono-thématiques. Le premier concerne les débuts du Ier millénaire av. Muy alejados de los esquemas difusionistas, los diferentes trabajos presentados en este dossier refuerzan la tesis de una transferencia de tecnología no lineal entre el mundo mediterráneo clásico y los territorios del suroeste de Europa, tanto desde el punto de vista cronológico como geográfico, insistiendo en la diversidad de los actores que pudieron participar en ella. Los artículos están organizados en tres conjuntos cronotemáticos. The articles are organised in three time/subject groups.

Introduction Âge du Bronze et âge du Fer - Inrap Les âges des Métaux couvrent les vingt-deux siècles qui séparent la diffusion de la métallurgie du bronze, vers -2200 en France, de la conquête romaine de la Gaule en -52. Durant l'âge du Bronze (de -2200 à -800) puis l'âge du Fer (de -800 à -52), de profondes évolutions touchent tous les aspects de la société : innovations technologiques, refonte des réseaux commerciaux et intensification des échanges, apports démographiques, accroissement de la hiérarchisation sociale, basculement, à partir du VIe siècle dans l'orbite culturelle et économique du monde méditerranéen, émergence de la ville et d'une économie monétaire, mise en place de pouvoirs politiques centralisés… Les âges des Métaux sont conventionnellement subdivisés de la façon suivante : âge du Bronze ancien (-2200 à -1600) ; âge du Bronze moyen (-1600 à -1400) ; âge du Bronze final (-1400 à -800) ; premier âge du Fer ou période de Hallstatt (-800 à -450) ; second âge du Fer ou période de La Tène (-450 à -50).

Quels sont les chemins de la protohistoire ? Faire le tour à 360° et de façon ludique de toutes les questions qui se posent aujourd’hui dans nos sociétés en pleine mutation : Questions de science, de société, de technologie, de psychologie, d’écologie ou d’économie… Le monde évolue vite et nous avec, au nord comme au sud de la planète. Alors comment on s’adapte ? Pourquoi c’est comme ça ? D’où ça vient ? A quoi ça sert ? Pour répondre : chaque jour, un chercheur de tous horizons et une multiplication de points de vue différents, pour comprendre et éclairer notre présent tout en imaginant les scénarios de nos futurs. Autour de la question, une émission interactive quotidienne, présentée par : - Caroline Lachowsky les lundis, mardis et mercredis (avec la collaboration de Caroline Filliette et Apolline Verlon-Raizon à la réalisation)

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