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Art rupestre

Art rupestre
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Abri de Chimiachas, Espagne. R'cheg Dirhem, Algérie, bubale et personnage (L : 180 cm) L'expression « art rupestre » (du latin rupes, « roche ») désigne l'ensemble des œuvres d'art au sens large (sans appréciation esthétique) réalisées par l'Homme sur des rochers, le plus souvent en plein air. Il est parfois opposé à l'art pariétal (du latin parietalis, « relatif aux murs », art sur parois de grottes en intérieur), mais aussi à l'art mobilier (que l'on peut déplacer) et à l'art sur bloc[1]. Le préhistorien Emmanuel Anati a recensé en 2003, 45 millions de peintures et gravures rupestres et pariétales réparties sur 170 000 sites dans 160 pays, plus de 70 % de ces graphèmes ayant été produits par des sociétés de chasseurs-cueilleurs, tandis que moins de 30 % sont l’œuvre de pasteurs et d'agriculteurs[2]. Techniques[modifier | modifier le code] L'art rupestre est caractérisé par l'utilisation de plusieurs techniques :

Art rupestre du Valcamonica L'art rupestre du Valcamonica constitue l'un des plus grands ensembles de pétroglyphes préhistoriques dans le monde[1] et est situé dans la province de Brescia, dans le Nord de l'Italie. Il s'agit de la première inscription au patrimoine mondial de l'Unesco pour l'Italie (1979). L'Unesco a recensé plus de 140 000 œuvres[1] mais de nouvelles découvertes ont progressivement porté le nombre total d'incisions cataloguées à 200 000[2] voire 300 000[3]. Les pétroglyphes sont présents dans toute la vallée mais sont concentrés sur les communes de Darfo Boario Terme, Capo di Ponte, Nadro, Cimbergo, Paspardo et Bedolina. Caractéristiques[modifier | modifier le code] Les incisions ont été réalisées sur une période de 8 000 ans, du Mésolithique jusqu'à l'âge du fer (Ier millénaire av. Les figures sont parfois simplement superposées sans ordre apparent, mais apparaissent souvent en relation logique entre elles[2]. Chronologie[modifier | modifier le code] Mésolithique[modifier | modifier le code]

Art pariétal L’« art pariétal », dans le cadre de l'étude de l'art préhistorique, (du latin parietalis, « relatif aux murs » au sens de paroi), est l'ensemble des œuvres d'art au sens large (sans appréciation esthétique) réalisées par l'Homme sur des parois de grottes et abris sous roche. La plupart des auteurs l'opposent aujourd'hui à l'art rupestre (du latin rupes, « roche »), art sur rocher à l'air libre, mais aussi à l'art mobilier (que l'on peut déplacer) et à l'art sur bloc[1]. Le pariétaliste est le chercheur qui étudie les œuvres pariétales. Le préhistorien Emmanuel Anati a recensé, en 2003, 45 millions de peintures et gravures rupestres et pariétales réparties sur 170 000 sites dans 160 pays, plus de 70 % de ces graphèmes ayant été produits par des sociétés de chasseurs-cueilleurs, tandis que moins de 30 % sont l’œuvre de pasteurs et d'agriculteurs[2]. Différents types d’art pariétal et d'art rupestre[modifier | modifier le code] Art rupestre :Ensemble de pétroglyphes, Altaï, Mongolie

500 siècles d’art rupestre L’art est une source unique pour aborder la pensée des sociétés préhistoriques, toutefois cet art de caverne, pariétal ou rupestre, comme la genèse de la création artistique, restent aujourd’hui parmi les sujets les plus difficiles à appréhender pour les préhistoriens et les historiens de l’art préhistorique. Fragments de récits mythologiques, issus de la pensée symbolique de l’Homme moderne (Homo Sapiens sapiens), né il y a quelques dizaines de milliers d’années, l’art des parois, touche tous les continents. L’art de la préhistoire dans le monde tel est le thème du magazine d’archéologie de France Culture, puisque, plus de 50 ans après la parution de l’ouvrage d’André Leroi-Gourhan « Préhistoire de l’art occidental » le même éditeur, renouvelle l’expérience en publiant une somme : l’Art de la préhistoire…

Art préhistorique Depuis le Paléolithique inférieur, les hommes semblent avoir été fascinés par la forme de leur propre corps et tentés de le représenter (galet de Makapansgat, ca. 3 millions d'années avant notre ère)[1]. Si les premières manifestations discrètes de l'art préhistorique datent de la fin du Paléolithique moyen, celui-ci ne prend une réelle ampleur qu'au début du Paléolithique supérieur (45 000 à 12 000 ans av. J.-C.) avec l'Aurignacien qui marque la première manifestation de l'art figuratif. Au Mésolithique (12 000 à 8 000 ans av. Au Néolithique (8 000 à 3 000 ans av. L'art préhistorique est surtout le fait d'hommes modernes (Homo sapiens) mais quelques découvertes sont attribuées aux Néandertaliens (Grotte de Gorham). Les différentes théories interprétatives de l'art préhistorique : des interprétations globalisantes à l'interprétation actuelle pluraliste[modifier | modifier le code] Exemple d'art préhistorique indigène australien. Histoire des représentations[modifier | modifier le code]

Pétroglyphe Un pétroglyphe est un dessin symbolique gravé sur de la pierre (surface rocheuse à l'état naturel) et fait donc partie de l'art rupestre. Le terme provient des mots en grec ancien πέτρος, pétros (« pierre ») et γλυφή, gluphḗ (« gravure »). Histoire[modifier | modifier le code] Les pétroglyphes sont généralement associés aux peuples préhistoriques néolithiques et furent la forme dominante des symboles de pré-écriture utilisés pour la communication de 10 000 av. J.-C. jusqu'à 5 000 av. La gravure préhistorique utilise plusieurs techniques qui creusent la surface d'un matériau dur (os, ivoire, roche dont la couche patinée sombre est attaquée pour faire apparaître son intérieur plus clair) : par piquetage, technique très répandue qui consiste à marteler une surface rocheuse avec une pierre dure. Les pétroglyphes furent progressivement remplacés par des systèmes d'écriture plus avancés utilisant des pictogrammes et des idéogrammes. Signification[modifier | modifier le code]

Rococo Francois Boucher, L'Odalisque blonde, 1751. Jean Honoré Fragonard, La Lettre d'amour. L’origine du terme « rococo »[modifier | modifier le code] Selon Delécluze, le terme « rococo » est inventé, vers 1797, en dérision par Pierre-Maurice Quay[1], élève de Jacques-Louis David, maître à penser du mouvement des Barbus et chantre d’un néo-classicisme poussé à l’extrême. Historique du mouvement rococo[modifier | modifier le code] Ce style se propage en Europe tout au long du XVIIIe siècle. Le style rococo est adopté par les catholiques d’Allemagne, de Hongrie et de Bohême. Galerie des stucs du Palais Pianetti de Jesi. En Italie, le style des derniers artistes baroques, barocco tels que Borromini et Guarini donnent la tonalité pour le rococo à Turin, Venise, Naples et en Sicile, tandis que les arts en Toscane et à Rome sont plus rattachés au style baroque. Le commencement de la fin de la période rococo peut être daté à partir du début des années 1760. Nuance du baroque ou style autonome ? Mary Moser

Tsodilo Tsodilo With one of the highest concentrations of rock art in the world, Tsodilo has been called the ''Louvre of the Desert''. Over 4,500 paintings are preserved in an area of only 10 km2 of the Kalahari Desert. The archaeological record of the area gives a chronological account of human activities and environmental changes over at least 100,000 years. Local communities in this hostile environment respect Tsodilo as a place of worship frequented by ancestral spirits. La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0 Avec l’une des plus fortes concentrations d’art rupestre au monde, Tsodilo est parfois appelé le ''Louvre du désert''. تسوديلو يحتوي موقع تسوديلو على أكبر مجموعة من الفن الصخري في العالم لدرجة أنّه يُطلق عليه أحياناً لقب "لوفر الصحراء". source: UNESCO/ERI La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0 措迪洛山 被誉为“沙漠卢浮宫”的措迪洛山是世界上岩石艺术最集中的地区之一。 Наскальная живопись в районе Цодило Tsodilo ツォディロ アフリカ大陸南端、ボツワナ西北端に位置し「砂漠のルーブル」といわれている。 source: NFUAJ Source : unesco.nl

Peinture française du XVIIe siècle Le début du siècle[modifier | modifier le code] Le maniérisme tardif et la « Seconde école de Fontainebleau »[modifier | modifier le code] En France, le premier quart du XVIIe siècle est marqué en peinture par un maniérisme tardif, héritier du style gracieux de l'École de Fontainebleau et marqué par l'influence grandissante des peintres flamands. Aux regard des innovations qui s'opèrent à la même période dans la péninsule italienne, à travers Le Caravage et l'Académie des frères Carrache, foncièrement anti-maniériste, la peinture française reste attachée à la tradition picturale du XVIe siècle : une peinture affectée et élégante, négligeant la réalité anatomique ou la vraisemblance des couleurs au profit d'une grâce aristocratique et précieuse. L'atelier le plus important de Paris dans les années 1610-1620 est celui du maniériste d'origine lorraine Georges Lallemant, qui reçoit de nombreuses commandes de tableaux religieux pour l'ornementation des églises parisiennes. Ouvrages généraux :

Parc national de la Serra da Capivara Parc national de la Serra da Capivara Pedra Furada Le parc national de la Serra da Capivara est un parc national situé dans l'État du Piauí, au Brésil. Le parc a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1991. Cette région est riche en sites préhistoriques pour lesquels des datations anciennes ont été proposées. Description[modifier | modifier le code] Le parc national de la Serra da Capivara a été créé en 1979 dans le sud-est de l’État de Piauí. Le Parc est situé dans la zone de la caatinga brésilienne, qui se définit par la multiplicité des formations végétales typiques des régions semi-arides du nord-est du Brésil. La région est à la charnière de deux grandes formations géologiques : le bassin sédimentaire du Maranhão-Piauí et la dépression périphérique du Rio São Francisco. Le relief actuel s’est formé il y a quelque 250 millions d’années. Préhistoire[modifier | modifier le code] Gisements archéologiques[modifier | modifier le code] Datations[modifier | modifier le code]

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