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L'analphabétisme au Québec, bombe à retardement littéraire

L'analphabétisme au Québec, bombe à retardement littéraire
Le Québec est bien mauvais élève. Il se classe à l’avant-dernier rang des provinces canadiennes sur le plan de la littératie et ce, alors que l’école est obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans depuis 1988. Il est estimé que 53% de la population n’atteint pas le seuil souhaitable pour fonctionner correctement dans une société qui gagne en complexité à chaque année. De ce nombre, 19% est incapable de lire et d’écrire. Les enfants apprennent à associer les lettres à des sons dès leur arrivée à l’école. LIRE AUSSI: Les garçons mal outillés pour faire face aux bancs d'école? C’est cette incapacité de bien comprendre sa langue maternelle qui entraîne des problèmes au quotidien. Leurs barrières communes ? Il serait pourtant payant d’investir en éducation. La pauvreté, dénominateur commun Une célèbre étude américaine menée en 1995 a démontré qu’à l’âge de quatre ans, les enfants de familles aisées avaient entendu trente millions de mots de plus que ceux dont la famille bénéficiait de l’aide sociale.

Québec est inéquitable envers les héritiers Le Tribunal administratif du Québec reproche au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale de créer des iniquités dans sa façon de traiter les dossiers d’aide sociale des personnes qui reçoivent un héritage. « La position actuelle du ministère a pour effet de créer une confusion pour les bénéficiaires du programme de solidarité sociale », peut-on lire dans une décision rendue le 17 juillet dernier par les juges Daniel Lagueux et Nathalie Bibeau. Les juges reprochent au ministère de pénaliser à tort les prestataires avec contraintes à l’emploi (inaptes au travail) lorsqu’ils reçoivent un héritage sous forme de fiducie. La loi, disent-ils, permet à ces personnes de recevoir des rentes sans qu’on ampute leur chèque. Citant des décisions antérieures, les juges estiment que le ministère ne respecte pas l’esprit de la loi, mais conduit « à un résultat absurde en pénalisant les personnes souvent plus vulnérables qui reçoivent en héritage une rente plutôt qu’une somme d’argent globale ».

Ton fauteuil me fait kiffer Vous serez sans doute d’accord avec moi pour dire que la vie sexuelle d’un citoyen occidental consiste (indépendamment de son orientation sexuelle) en 90 % de matériel discursif (images ou histoires, sur supports physiques ou simples émanations mentales) et (s’il a de la chance) 10 % d’événements (laissons de côté, pour cette fois, le problème de la qualité de ces derniers). De plus, ainsi que le très peu féministe Guy Debord l’a démontré, dans la société du spectacle ce matériel discursif croît exponentiellement et rend l’événement en lui-même de plus en plus fugace et volatile. Lutter pour la «libération sexuelle» implique un double travail, d’émancipation non seulement pratique, mais aussi discursive. C’est pourquoi les combats sexopolitiques du siècle précédent se sont livrés autour du thème de la redéfinition de notre ferraillerie (ou, si vous préférez, dans le jargon poststructuraliste, du dispositif) sexo-discursive. (1) Paul B.

ACSEXE+ Ce post est une transcription de l’émission radio “Ça vaut le détour” du 11avril 2016 sur Canal M. Animatrice : Maxime D.-Pomerleau, en entrevue avec Marianne Rodrigue de Vie autonome- Montréal. Transcription par la FQPN. Maxime D Pomerleau: C'est la chronique mensuelle sexy-able, santé et sexualité avec Marianne Rodrigue, stagiaire en sexologie chez Vie autonome- Montréal. Marianne Rodrigue : Bonjour Maxime D Pomerleau: Et bienvenue dans nos studios! Marianne: Merci. Maxime D Pomerleau: Donc c'était pour faire suite aux précédentes chroniques qu'on a eues. Marianne: Exactement. Maxime D Pomerleau: C'est quelque chose qui est quand même connu qu'il y a plus des femmes et d'hommes aussi qui peuvent être victimes d'abus parce qu'ils sont en situation de handicap. Marianne: Et bien il y a certains signes à regarder en fait, quand on établit une relation avec quelqu'un.e. Marianne: Exactement Maxime D Pomerleau: Et c'est la responsabilité des deux partenaires et non pas d'une personne.

Médiation | Biennale Out of The box Pour en savoir plus sur les artistes et mieux comprendre leurs œuvres, des rendez-vous sont proposés tout au long de la Biennale. Des médiateurs et médiatrices culturel-le-s, dont certains en situation de handicap, accueillent le public à l’occasion de rencontres thématiques visant à échanger les multiples points de vue. De quoi tenir jusqu’à l’ombre Rencontres Jeudi 4 juin 2015 à La Comédie de Genève.17h30 : visite tactile du décor avant le spectacle.Pour personnes aveugles et malvoyantes.« Bord de scène » après le spectacle.Pour tous les publics. Audiodécrire la danse Atelier animé par Valérie CastanVendredi 5 juin de 10h00 à 12h00à La Comédie de Genève.Cet atelier fait écho au spectacle audio-décrit de Christian Rizzo : De quoi tenir jusqu’à l’ombre, joué le 4 juin à Genève. Artificial Things Rencontre Vendredi 5 juin 2015 à 19h au Théâtre du Grütli, avant le spectacle. Exposition Dix sur Dix Rendez-vous « Croquis » Dimanche 14 juin de 14h à 15h30. Rendez-vous « Rencontres »

Motus et bouche cousue | Biennale Out of The box Du 2 juin au 4 juillet, du lundi au samedi de 14h00 à 18h00. Vernissage le 1er juin à 17h30 Martine Birobent (1955), artiste singulière, autodidacte et insoumise, vit et travaille à Danville au Québec. Sans autre formation que son imagination et son savoir-faire naturel, cette artiste multidisciplinaire grime, camoufle, pervertit, travestit, tricote, adapte et détourne les objets récupérés du quotidien. Elle enrobe de fibre de verre et de résine les résidus ménagers rescapés des bacs de récupération, garantissant ainsi leur immortalité, leur solidité et résistance. Les personnages de ses peintures sont grotesquement dotés de tous les apanages sexuels possibles. Les poupées muselées construites à partir de poupées neuves achetées dans les bazars ou récupérées dans les débarras se chargent, au fil du parcours de recherche de l’artiste, d’une symbolique sociopolitique en constante évolution. « Je travaille d’arrache-pied à muter et à m’adapter pour survivre. » M.B.

Interview – Martine Birobent à la biennale Out Of The Box | La Galerie des Nanas La biennale Out Of The Box de Genève définit les arts inclusifs comme l’expression d’artistes handicapés ou en marge des circuits officiels. On y présentera pour une seconde édition, des œuvres en danse, en théâtre ou encore en arts visuels, qui puisent leur motivation et leur propos dans des zones souvent retranchées, dont l’intensité transcende les filtres sociaux-esthétiques habituels. La québécoise et fondatrice de La Galerie des Nanas, Martine Birobent est l’artiste visuelle invitée de l’événement. Son exposition solo « Motus et bouche cousue » sera lancée au même moment que la biennale, le lundi 1ier juin à 17h30 à l’espace34 de Genève. L’expo se poursuivra jusqu’au 4 juillet. Martine Birobent est allée préparer une partie de sa participation à la biennale, perdue dans les montagnes Cévenoles. Q. Q. Q. Q. Q. Q. Q.

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