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Trentenaires au bord du burn out

Trentenaires au bord du burn out
Un sujet sur la fatigue des femmes ? Il s’est imposé après un constat simple. Depuis six mois, plus un entretien ne commence sans que l’interviewée ne souffle : « Je suis épuisée » – variante : « Vous dormez bien, vous ? » Celles qui parlent sont le plus souvent des femmes jeunes, dynamiques, avec enfants en bas âge. Sommeil fractionné, to do lists en boucle Alors, que se passe-t-il « en vrai » dans la vie de ces trentenaires et jeunes quadras pour qu’une génération entière semble ainsi se retrouver près de l’implosion ? Les raisons de cette grande fatigue ? Les femmes restent l’ordinateur central du foyer À la maison, même quand elles sont aidées par des nounous, des femmes de ménage ou par leurs compagnons, les femmes restent l’ordinateur central du foyer – la « tour de contrôle ». « C’ est à elles qu’incombe la gestion de projet de la vie personnelle : l’ inscription à l’ école, le bien-être de la nounou, la planification des vacances, des dîners », souligne Cassandre. À lire aussi :

Travail. Le syndrome du dimanche soir Courrier International et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique relative aux cookies.

L'avocature en retard sur le droit des femmes enceintes Le Conseil de l’Ordre des avocats parisiens a accordé le mois dernier 65 000 euros de dommages et intérêts à une consœur qui se disait victime de discrimination sexuelle au sein d’un grand cabinet. En mars 2013, Me Carine Benamouzig était virée de chez Allen & Overy (1) après dix ans de bons et loyaux services. Et surtout trois enfants, peu compatibles avec les horaires déments dans ce type de firme. «Dans ces cabinets, on veut bien des femmes comme petites mains, mais pas comme mères de famille», avait plaidé à l’audience sa propre avocate, à laquelle assistaient des consœurs en poussettes. L’équation est simple. À lire aussiNotre événement, «Etre une femme, ça se paie» Me Benamouzig n’a pourtant pas eu gain de cause sur l’essentiel, la discrimination sexuelle. Le Conseil de l’Ordre se flatte d’avoir porté de douze à seize semaines le congé maternité des avocates. En appel, les magistrats lui ont au contraire accordé 27 000 euros de dommages et intérêts. Renaud Lecadre

Les luttes pour le salaire ménager : théorie et pratique À propos de l’ouvrage de Louise Toupin, Le salaire au travail ménager. Chronique d’une lutte féministe internationale (1972-1977), Montréal, les éditions du remue-ménage, 2014, 452 p., 34,95 $. « Les femmes pour le salaire ménager » ont représenté un courant très discuté du féminisme de la deuxième vague. Après avoir suscité polémiques et débats passionnés, ce réseau international est presque tombé dans l’oubli, pour aujourd’hui renaître autour des récents travaux de Silvia Federici et des problèmes féministes contemporains. Dans son dernier ouvrage, Le salaire au travail ménager. C’est justement parce que des questions relatives aux stratégies à adopter aujourd’hui se posent qu’il nous est profitable de revivre les débats d’alors. Si cette revendication se présentait alors comme une perspective, elle constituait surtout un point de départ à partir duquel différents groupes de femmes allaient s’organiser pour penser leur condition dans sa diversité. Morgane Merteuil

Perspectives gorziennes L’alternative écologique Quand on est arrivé au village, ils ont eu peur. Ils se sont dit qu’on allait faire comme les hippies d’il y a trente ans, qui fumaient, se la coulaient douce. Ils s’étaient installés dans le champ d’à côté, tout près d’ici, ils sont partis assez vite. 1Stéphane et sa compagne ne sont pas isolés. 1 Les recherches en sociologie sur l’écologie au quotidien (Dobré 2002 ; Dobré & Salvador 2009) et la (...) 2Cette enquête menée principalement dans les Cévennes et en Aveyron ne vise pas à rendre compte dans une perspective généalogique des expériences hippies des années 1970 et 1980 et notamment des communautés (au demeurant absentes des territoires investigués entre 2010 et 2012). 3Qualifier ce mode de vie alternatif au quotidien est très périlleux tant les usages des mêmes termes varient d’un entretien à l’autre et sont politiquement connotés. 2 Le terme renvoie à l’opposition à l’extension du camp militaire du Larzac, menée de 1971 à 1981 par (...) 10 Organisme génétiquement modifié.

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