Travail. Le syndrome du dimanche soir
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L'avocature en retard sur le droit des femmes enceintes
Le Conseil de l’Ordre des avocats parisiens a accordé le mois dernier 65 000 euros de dommages et intérêts à une consœur qui se disait victime de discrimination sexuelle au sein d’un grand cabinet. En mars 2013, Me Carine Benamouzig était virée de chez Allen & Overy (1) après dix ans de bons et loyaux services. Et surtout trois enfants, peu compatibles avec les horaires déments dans ce type de firme. «Dans ces cabinets, on veut bien des femmes comme petites mains, mais pas comme mères de famille», avait plaidé à l’audience sa propre avocate, à laquelle assistaient des consœurs en poussettes. L’équation est simple. À lire aussiNotre événement, «Etre une femme, ça se paie» Me Benamouzig n’a pourtant pas eu gain de cause sur l’essentiel, la discrimination sexuelle. Le Conseil de l’Ordre se flatte d’avoir porté de douze à seize semaines le congé maternité des avocates. En appel, les magistrats lui ont au contraire accordé 27 000 euros de dommages et intérêts. Renaud Lecadre
Les luttes pour le salaire ménager : théorie et pratique
À propos de l’ouvrage de Louise Toupin, Le salaire au travail ménager. Chronique d’une lutte féministe internationale (1972-1977), Montréal, les éditions du remue-ménage, 2014, 452 p., 34,95 $. « Les femmes pour le salaire ménager » ont représenté un courant très discuté du féminisme de la deuxième vague. Après avoir suscité polémiques et débats passionnés, ce réseau international est presque tombé dans l’oubli, pour aujourd’hui renaître autour des récents travaux de Silvia Federici et des problèmes féministes contemporains. Dans son dernier ouvrage, Le salaire au travail ménager. C’est justement parce que des questions relatives aux stratégies à adopter aujourd’hui se posent qu’il nous est profitable de revivre les débats d’alors. Si cette revendication se présentait alors comme une perspective, elle constituait surtout un point de départ à partir duquel différents groupes de femmes allaient s’organiser pour penser leur condition dans sa diversité. Morgane Merteuil
Perspectives gorziennes
L’alternative écologique
Quand on est arrivé au village, ils ont eu peur. Ils se sont dit qu’on allait faire comme les hippies d’il y a trente ans, qui fumaient, se la coulaient douce. Ils s’étaient installés dans le champ d’à côté, tout près d’ici, ils sont partis assez vite. 1Stéphane et sa compagne ne sont pas isolés. 1 Les recherches en sociologie sur l’écologie au quotidien (Dobré 2002 ; Dobré & Salvador 2009) et la (...) 2Cette enquête menée principalement dans les Cévennes et en Aveyron ne vise pas à rendre compte dans une perspective généalogique des expériences hippies des années 1970 et 1980 et notamment des communautés (au demeurant absentes des territoires investigués entre 2010 et 2012). 3Qualifier ce mode de vie alternatif au quotidien est très périlleux tant les usages des mêmes termes varient d’un entretien à l’autre et sont politiquement connotés. 2 Le terme renvoie à l’opposition à l’extension du camp militaire du Larzac, menée de 1971 à 1981 par (...) 10 Organisme génétiquement modifié.