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Notre besoin de consolation est impossible à rassasier

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une chose : le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier. En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Qu’ai-je alors entre mes bras ? Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Le fil du rasoir est bien étroit.

L'homme ? Un être à consoler sans modération Pour Michaël Foessel, le chagrin et sa consolation font tenir les hommes ensemble. Car être consolé, c’est sortir de soi et accepter de s’ouvrir à la parole de l’autre. Qui a déjà tenté de prendre quelqu'un en larmes dans ses bras le sait bien : la consolation est l'un des gestes les plus émouvants qui soient. Selon vous, la philosophie moderne a abandonné le projet de consoler. Pourtant, les livres de philosophie promettant le bonheur n’ont jamais été aussi nombreux... Quel rôle le consolateur peut-il jouer vis-à-vis du malheureux ? Mais l'homme moderne, pour vous, reste un inconsolé. Le chagrin de l'inconsolé serait même subversif selon vous. Que pourrait être alors une politique de la consolation ? Peut-on se consoler soi-même ? La culture est-elle l'un de ces objets transitionnels ? Le consolateur serait un poète plutôt qu'un homme politique ?

Il est possible de sortir de la Cage Il est possible de se sortir d'un piège. Toutefois, pour vouloir sortir d'une prison, il faut au préalable avouer que l'on est dans une prison. Le piège est la structure émotionnelle de l'homme, la structure de son caractère. Ce n'est pas très utile d'élaborer des systèmes de pensées pour déterminer la nature du piège, si la seule chose à faire pour en sortir est de le connaître et de trouver la sortie. La première chose est donc de trouver la sortie du piège. La nature du piège n'a aucun intérêt qui ne soit meilleur que celui d'où se trouve la sortie de ce piège ? On peut décorer un piège pour se rendre la vie plus confortable à l'intérieur. La question cruciale reste encore: trouver la sortie de ce piège. Où est la sortie dans cet espace ouvert sans fin ? La sortie reste cachée. La sortie est clairement visible pour les gens piégés dans le trou. Du coup le souci n'est pas avec le piège, ou même avec la question de trouver la sortie.

Cassandra 1. Classici Nel suo saggio del 1981 intitolato «Perché leggere i classici», Italo Cal­vino dà alcune definizioni di cosa si intende per "classico". Definizioni non perentorie, fisse o dogmatiche, ma al contrario estremamente dialogizzate, poiché lo scrittore le approccia, per così dire, gradualmente. I classici sono libri che esercitano un'influenza particolare sia quando s'impon­gono come indimenticabili, sia quando si nascondono nelle pieghe della memoria mimetizzandosi da inconscio collettivo o individuale (Calvino 1991: 13) Per Calvino non esiste una demarcazione di principio o di tipo storici­stico tra ciò che è "classico" e ciò che non lo è: non è necessario, perché sia classico, che un libro sia "antico". Scrive ancora Calvino (definizione 4): D'un classico ogni rilettura è una lettura di scoperta come la prima (ibid.). Un classico si caratterizza dunque per essere un libro di cui, ogni volta che lo si rilegge, si scoprono nuove cose. E prosegue con la definizione 7: Cassandra. 2.

Qui rira vivra - rts.ch - émissions - specimen Universel, bénéfique pour la santé et incroyablement contagieux, le rire produit parfois des sons extravagants qui peuvent conduire à la célébrité. Il compte aussi de nombreux chercheurs pour l’étudier dont le grand spécialiste Robert Provine. Mais où se niche donc le berceau du rire ? "Que c’est bon de rire", chantait l’oncle de Mary Poppins. Dans cette émission propice à détendre les zygomatiques, plusieurs autres chercheurs nous éclairent sur les différents aspects et effets du rire. Avec le chroniqueur, acteur, scénariste et humoriste François Rollin nous aborderons l’art subtil de faire rire. Une émission proposée par Laurence Mermoud et Andrea Sautereau

Evolution des relations à la mort - Du singe, à l'homme, à l'humain De l'animal à l'homme, de l'instinct à la conscience Nous partageons Certains points communs avec les autres grands singes. Nous sommes comme eux des vertébrés, mammifères, primates et hominidés. Mais entre nos origines naturelles et l'humanité actuelle, nous devons admettre certaines évolutions. *Une métamorphose psychique Entre le singe s'enfuyant au premier danger et le moine s'immolant pour contester, il y a évolution. En attendant de devenir des sages De la réaction à l'action, un monde s'est constitué. L'inconscient : une zone tampon Nos nouvelles facultés cérébrales nous ont permis de prendre conscience de la mort. *Et pourquoi je n'aurais pas droit à un peu de mauvaise poésie ? La mort en effet, n'offre aucune possibilité de logique. *Encore une des merveilleuses créations de la création Pendant la longue élaboration de l'humanité, l'inconscient sert de tampon entre l'homme et sa conscience. La grande bienveillance de l'évolution * et ses possibles tourments. l'extase et la mort

'The Fifth Child' by Doris Lessing - Reading Matters Fiction - paperback; Flamingo; 160 pages; 2001. Doris Lessing is one of those authors you know you ought to read but never do. A case in point: I've had both The Golden Notebook and The Good Terrorist in my possession for more than three years and never once cracked them open. The sheer size of the books and the weight of the subjects contained within, combined with Lessing's awesome literary reputation, have made me doubt my ability to understand and enjoy her work. That was until I read John Self's review of The Fifth Child followed in due course by another review of the same book by Isabel from Books and Other Stuff. And so this is how I came to read my first Doris Lessing last week. The Fifth Child is billed as a horror story but it's not from the Stephen King school of horror -- it's slightly more subtle but oodles more menacing because of it. It's about two people -- David and Harriet -- who meet at an office party in the 1960s and get married shortly after.

On a découvert les mécanismes probables de l'addiction, et ce n'est pas ce que vous pensez | Johann Hari Voilà maintenant un siècle que l'on a commencé à interdire certains stupéfiants, et pendant ces cent années de lutte contre la drogue, nos professeurs et nos gouvernements nous ont tous dit la même chose sur l'addiction. Cette histoire est si profondément ancrée dans notre esprit que nous la tenons pour acquise. Elle nous semble évidente, et manifestement vraie. Si nous sommes capables d'assimiler ces nouvelles informations, il faudra non seulement changer notre politique en matière de lutte contre la drogue mais la manière même dont nous envisageons le problème. Cette histoire, je l'ai apprise au contact de l'extraordinaire mosaïque des personnes dont j'ai fait la connaissance au cours de mes voyages. C'est une raison toute personnelle qui m'a poussé à chercher ces réponses. Si vous m'aviez demandé comment on devient toxicomane, je vous aurais regardé d'un air consterné, et je vous aurais dit : « En se droguant, évidemment ! J'avoue avoir été sceptique. Il existe une alternative.

Déclaration de guerre totale à toutes les autorités et proclamation de ma liberté infinie - Ludovic Bablon 1/ Je déclare la guerre à toute forme d’autorité qui prétendrait régner sur « moi », mon corps blessé, mon esprit torturé, ma chatte externalisée sous forme de bite, mes poumons gris, mon sang bleu, mon élocution balbutiante, ma pensée cinglante, mon sommeil inquiet, mon appartement en désordre, mes meubles récupérés, mes fringues cheap. 2/ Je proclame que ma liberté est totale, et infinie. Comme mon intelligence qui consiste non pas en une quantité finie mais en une capacité à générer des oeuvres, ma liberté consiste à générer des actes libres et elle ne peut donc pas être dénombrée ni listée ni contenue dans des cadres définis à l’extérieur de ma liberté. 4/ Aucun Etat, aucune « démocratie », aucun pouvoir extérieur, aucune autorité, légale, politique, médicale, scientifique, médiatique, n’est fondé, n’est légitime, n’est qualifié à brider, limiter, nier, bafouer ma liberté. Ni la tienne, lectrice, lecteur, cheval, kangourou, poulpe. ). A bon entendeur, salut. PS : j’ai 35 ans.

Je soulève donc de mes épaules le fardeau du temps et, par la même occasion, celui des performances que l’on exige de moi. Ma vie n’est pas quelque chose que l’on doive mesurer. Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. Une vie humaine n’est pas non plus une performance, mais quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et ce qui est parfait n’accomplit pas de performance : ce qui est parfait œuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre que la mer soit faite pour porter des armadas et des dauphins. Certes, elle le fait – mais en conservant sa liberté. Il est également absurde de prétendre que l’homme soit fait pour autre chose que pour vivre. Certes, il approvisionne des machines et il écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre chose. L’important est qu’il fasse ce qu’il fait en toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout autre détail de la création, il est une fin en soi. [Stig Dagerman] by nicoxbus Jun 8

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