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Amazon accusé de faire vivre un enfer à ses employés

Le New York Times a publié un article très critique sur les conditions de travail au sein du géant de l'e-commerce. Il encouragerait notamment la délation entre collègues. L'innovation passe-t-elle par l'humiliation? Les employés considérés comme des bons éléments sont surnommés les «Amabots», littéralement les robots d'Amazon. Un logiciel pour critiquer ses collègues Les managers ne sont pas les seuls à surveiller leurs employés. Ces informations sont contestées par Amazon et certains de ses employés: dimanche soir, l'un d'entre eux publié un long post sur le site Medium pour défendre son entreprise. Un modèle salué par la Silicon Valley Étonnamment, d'autres personnalités semblent approuver les pratiques décrites par le New York Times. «J'ai hâte de lire l'article du New York Times critiquant le succès de Kobe Bryant ou de Jordan.

Amazon : un rapport alarmant sur les conditions de travail à Montélimar C’est un document au contenu explosif pour Amazon. Ce rapport de 217 pages, que Capital a pu consulter, est une première dans son genre pour le géant américain du e-commerce. Mené par le cabinet Syndex de février à avril, à la demande du CHSCT, il expertise les risques psychosociaux liés aux tâches effectuées dans l’entrepôt logistique de Montélimar, une des cinq plateformes de stockage d’Amazon en France. Basé sur les témoignages et entretiens de 256 salariés (sur les 776 travaillant en CDI sur le site), ce rapport apporte des données alarmantes sur l’impact du management “amazonien” sur la santé et le stress des employés. Il montre notamment que 44% des sondés ont déclaré avoir consulté leur médecin traitant pour un problème lié à leur travail. Cette expertise fait suite à des alertes du médecin du travail et de la Carsat (La Caisse d'Assurance Retraite et de la Santé au Travail), adressées en 2017 au CHSCT et à la direction de la plate-forme. La suite sous cette publicité

Amazon à nouveau critiqué pour ses conditions de travail La firme américaine est cette fois accusée d'exploiter les travailleurs de l'un de ses entrepôts en Ecosse, obligés à dormir dans des tentes pour économiser de l'argent. Une précédente enquête évoquait le sort des livreurs, forcés, eux, de faire leurs besoins dans leurs camions pour tenir le rythme. C'est une campagne de publicité dont Amazon se serait bien passé en plein rush de Noël. Selon ces journaux, plusieurs tentes seraient implantées aux alentours du site d'Amazon. Une enquête du Sunday Times évoque pour sa part la pression subie par les salariés saisonniers de cet entrepôt, avec des sanctions lors d'arrêts maladie ou la possibilité de marcher 16 kilomètres par jour dans l'entrepôt sans trouver un point d'eau en état de marche. Amazon assure payer ses employés, saisonniers ou non, au-dessus du salaire horaire minimum britannique, qui est actuellement de 7,20 livres (8,6 euros environ) avec un salaire de 11 livres de l'heure (13 euros) pour chaque heure supplémentaire.

«Black Friday»: Des employés d'Amazon en grève pour dénoncer leurs conditions de travail Les grévistes ont décidé de frapper fort. Ce vendredi, jour des super soldes du «Black Friday», des salariés d' Amazon, en Espagne, en Allemagne et en Grande-Bretagne, se sont mis en grève pour dénoncer leurs conditions de travail​. Les employés, dont beaucoup suivent le hashtag #Amazonwearenotrobots (Amazon, nous ne sommes pas des robots), avaient déjà mené une action d'envergure en juillet pendant une opération promotionnelle d'Amazon, baptisée «Prime day». Les syndicats dénoncent des conditions de travail « inhumaines » En Espagne, le syndicat Comisiones Obreras (CCOO, Commissions ouvrières) a affirmé que le plus grand centre logistique d’Amazon à San Fernando de Henares était paralysé par la grève, les camions n’y entrant et n’en sortant plus. Les employés réclament une convention collective. Des nouvelles journées de grèves prévues en décembre

Enquête : les inquiétantes conditions de travail chez Amazon France Un rapport de 217 pages présente une situation sociale particulièrement préoccupante. Émanant d’une demande du Comité d’hygiène, de sécurité (CHSCT), il brosse un tableau qui confirme d’autres enquêtes et témoignages sur les conditions de travail dans l’entreprise. ActuaLitté, CC BY SA 2.0 Pour y parvenir, 256 salariés ont été entendus, tous travaillant dans l’entrepôt logistique de Montélimar. Au cours de l’année passée, la multiplication de troubles musculo-squelettiques observée avait inquiété les médecins. Au menu, rien de très brillant : l’enquête menée par Syndex fait état de 74 % des employés qui ressentent des douleurs physiques qu’ils associent à leur job. 70 % évoquent le stress au travail, quand un tiers des salariés, et 71 % des cadres parlent d’insomnies. Et par-dessus tout, revient cette fameuse question de pauses pipi, les employés pointant le « contrôle des interruptions pour aller aux toilettes ». « La sécurité et la santé de nos collaborateurs sont nos priorités.

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