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Comprendre Facebook (1/3) : Le rôle social du bavardage

Comprendre Facebook (1/3) : Le rôle social du bavardage
On le sait depuis longtemps. Accéder à un service, ne signifie par pour autant savoir l’utiliser, le comprendre, ni même le maîtriser suffisamment pour être capable d’innover, de créer avec. Les outils numériques sont familiers de ces cloisonnements. On peut-être né avec le numérique et ne pas en maîtriser les usages, on peut utiliser Facebook au quotidien sans comprendre l’étendue de son action. D’ailleurs, la plupart du temps, on n’en a pas besoin. Pas seulement, les dangers de son utilisation comme aiment à nous le répéter les grands médias de manière souvent simpliste ou certains experts avec plus de finesse (je vous renvoie au livre de notre collègue Jean-Marc Manach La vie privée un problème de vieux cons pour mieux comprendre la problématique de la vie privée à l’heure des réseaux sociaux, qui ne sera pas le sujet de cette série), mais plus encore le potentiel créatif que l’outil libère, son fonctionnement intrinsèque. Soit. La fonction phatique de l’internet Un si petit monde

http://www.internetactu.net/2011/03/15/comprendre-facebook-13-le-role-social-du-bavardage/

Quitter Facebook et rester connectés : l’aube des réseaux sociaux décentralisés Cet article est également paru sur Silicon Maniacs. Merci à Mael Inizan pour son assistance. Image originale par Rishibando. Lors de la conférence de développeurs Facebook (f8) du 22 septembre dernier, le PDG de la firme, Mark Zuckerberg, présente la nouvelle version du populaire réseau social : il déclare que les nouvelles fonctionnalités de Facebook permettront dorénavant un partage « sans frictions » (frictionless sharing). Cette annonce est suivie par le dévoilement d’un reformatage radical des profils des utilisateurs, ainsi que d’un historique (timeline) qui liste en ordre chronologique toutes les informations que les utilisateurs ont partagées dans le passé au moyen du site. Zuckerberg note également que les applications tierces ayant accès au service pourraient dans le futur (avec l’accord des utilisateurs) partager automatiquement toute action entreprise par l’usager, que ce soit l’écoute d’une chanson ou le visionnage d’une vidéo.

Comprendre Facebook (3/3) : L’internet des API, le web des applications Pour les 500 millions d’utilisateurs de Facebook il semble n’y avoir qu’une manière d’accéder à Facebook : celle de se connecter sur le réseau social pour consulter son mur d’activité (le « NewsFeed »). Pourtant, via Facebook Connect, on a déjà vu qu’il y en avait une autre, distante, permettant d’interagir avec les services de Facebook depuis d’autres sites. Il y en a encore une autre, réservée aux services informatiques des sites qui utilisent Facebook. Cet autre accès passe par les API, les interfaces de programmation, c’est-à-dire des jeux de données ouverts qui permettent aux développeurs d’utiliser les services proposés par Facebook et qui sont l’une des clefs du fonctionnement du web 2.0. C’est bien en tout cas dans les interfaces de programmation que se concoctent le web d’aujourd’hui et le web de demain : dans les négociations permettant d’accéder aux services des uns et des autres, dans les mashups de services où la bonne alchimie créera le bon service.

La fausse intimité de Facebook Dévoiler toute sa vie privée sur le réseau social le plus fréquenté de la planète relèverait de l’imprudence ou même de la négligence, selon Caroline Vallet, postdoctorante au Centre International de criminologie comparé (CICC). « Les utilisateurs pensent contrôler leurs informations personnelles, mais un adulte sur cinq éprouve des difficultés pour régler les paramètres de confidentialité du compte. » Les cas d’usurpation d’identité, d’intimidation ou même l’affichage de comportements à risque (abus d’alcool, fantasme, vie sexuelle) devraient pourtant pousser les utilisateurs à plus de prudence. Comprendre Facebook (2/3) : Facebook, technologie relationnelle La caractéristique principale du web social, dont Facebook est l’emblème, est de lier les activités des gens sur internet. Facebook n’est pas un trombinoscope ou un annuaire comme on l’entend souvent, car s’il n’était que cela, il ne permettrait pas d’action, autre que la présentation de profils. Les profils ne sont qu’une porte d’entrée : c’est l’activité communicationnelle qui fait média. En ce sens, il est bien un « média social », même si nous avons tous du mal à définir ce que c’est, comme le rapportait très justement Nicolas Vanbremeersch. Qu’est-ce qu’un média social ?

Facebook Comments partout : vers la fin de l'anonymat ? Facebook a avant-hier publié une mise à jour de Comments, son système de commentaires externe. Comments permet à n’importe quel site d’intégrer un gestionnaire de commentaires. Cela implique donc pour les commentateurs d’être inscrits sur Facebook, même s’il est possible de commenter via des comptes autres que Facebook. Cela signifie surtout la fin de l’anonymat sur tous les sites qui adoptent le système de Facebook.

Judith Donath : Si Facebook est important, c’est le signe que nos relations sont importantes Par Hubert Guillaud le 16/03/11 | 9 commentaires | 3,393 lectures | Impression Judith Donath est professeur au Media Lab du MIT et fondatrice du Sociable Media Group. Elle est l’auteure de nombreux articles d’analyse sur les médias sociaux et l’impact social d’internet dont elle est l’une des spécialistes. France, 5ième pays Facebook – chiffres septembre 2010 Montée en puissance des pays émergeants En Europe, on note la très forte progression de la Pologne (qui partait il est vrai de très bas), mais c’est surtout la monté des pays asiatiques sue les 12 derniers mois qui marque la tendance. France, cinquiéme pays Facebook Après les US, UK, Indonésie et Turquie.

Facebook n’est pas convaincu par le « droit à l’oubli » Facebook reconnaît que le droit à la vie privée et le contrôle de ses données personnelles représentent des enjeux majeurs. Mais la société de Mark Zuckerberg considère aussi que le « droit à l’oubli » va à l’encontre de ce que les gens souhaitent réellement. Pourtant, la Commission européenne est partisane pour inclure cette dimension dans la prochaine révision de la directive sur la protection des données personnelles. Dans la vision de Bruxelles, tout citoyen européen devrait être en mesure de supprimer à son gré les informations le concernant déposées sur les réseaux sociaux après une période d’exposition qui serait fixée par défaut.

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