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Qu'est-ce qu'un livre à l'heure du numérique ? - La Feuille - Blog LeMonde.fr

Qu'est-ce qu'un livre à l'heure du numérique ? - La Feuille - Blog LeMonde.fr
Voici le texte de ma présentation livrée au Forum des bibliothèques 2.0 de Montréal. Encore merci pour l'invitation, notamment à Martin Lessard et à la direction des bibliothèques de Montréal... (Silvère exagère un peu). 1. Comment le numérique transforme notre rapport au livre et à la lecture. Deux remarques préalables : - Cette présentation regarde peu le monde des bibliothèques, je m'en excuse. - Mon propos n'est pas d'opposer le numérique au papier. 2. Aussi surprenant que cela puisse paraître, un livre n’est pas défini par son contenu, par sa forme, pas ses modalités de commercialisation, par son intégration dans une chaine économique, mais par son support. Dans l'univers papier, on vend un contenu fixe dans des formats différents (broché, poche, illustré...). La grande question devient donc qu’est-ce qu’un livre quand il n’a plus de support physique ? 3. Quand on parle de livre numérique on désigne dans notre esprit la même chose qu'un livre physique. 4. Comment lisons-nous ? 5.

Lecture numérique et culture écrite, par Alain Giffard | skhole. François Morellet - Emprunt n°7 - 1997, gravure sur inox brossé Le débat lancé par Nicholas Carr en Août 2008 ("Is Google making us stupid?") a ouvert, en grand et soudainement, le débat sur la lecture numérique. La lecture numérique a en effet cessé d’être une simple « tendance technique », dans le sens de Leroi Gourhan. La question de départ pourrait être: « est-il concevable de lire à l’écran? Elle devient ensuite: "la lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique, comprise comme la lecture du texte imprimé, essentiellement du livre, telle qu’on l’apprend à l’école?" Plus généralement encore: comment la lecture numérique, comme culture et comme pratique, prend-elle place dans la culture écrite? J’insiste sur la question: il ne suffit pas de décrire, ou d’analyser la lecture numérique; il faut aussi répondre à cette question de la substitution, tout simplement parce qu’elle est déjà posée et se pose de plus en plus vite. La lecture numérique existe. Alain Giffard.

Les futurs du livre » Article » OWNI, Digital Journalism Si la page du libre papier semble bien se tourner, la situation varie d'un pays à un autre, comme le montre ce point sur l'état du développement du marché du livre numérique. En dépit d’une moisson encore plus fructueuse qu’en 2009 (si on exclut les surplus qui iront au pilon), cette rentrée littéraire sera marquée par la mort annoncée du livre imprimé. On en parle depuis une bonne décennie mais les événements récents indiquent que la révolution est bien en marche. L’arrivée de nouveaux appareils contribue à démocratiser l’ebook et de nouvelles plateformes de téléchargement sont créées presque chaque jour. Néanmoins, une étude publiée sur le site du Sénat français envisage deux scénarios différents. Scénario 2 : cannibalisation du livre papier par le livre numérique Le mois dernier, le Wall Street Journal a publié les résultats d’une étude sur les pratiques des lecteurs sur tablettes (Kindle, Sony Reader et autres iPad). Billet initialement publié sur le Café du Web

Papier vs numérique (OWNI) Pour certains, la cause est entendue : en changeant de support, nous avons perdu de notre capacité à nous plonger dans de longs textes. Un point de vue trop simpliste, comme en témoignent les analyses présentées dans ce texte. Nouveau support, nouvelle culture Lit-on de la même manière sur le support papier que sur le support électronique ? Il n’est pas sûr que ce texte parvienne à réconcilier les tenants de chaque position. « Google nous rend-il stupide ? « À chaque fois qu’apparaît un nouveau média, une nouvelle façon de distribuer le savoir et l’information, il se trouve quelqu’un pour crier à l’abêtissement des masses », attaque Luc Debraine dans Le Temps. Ces dernières années, j’ai eu la désagréable impression que quelqu’un, ou quelque chose, bricolait mon cerveau, en reconnectait les circuits neuronaux, reprogrammait ma mémoire. Nos références culturelles changent À en croire l’inventeur Daniel Hillis, ce n’est pas Google qui nous rend stupide. Le choc des cultures

Le e-roman fait son chemin « Le chemin qui menait vers vous », ce « roman feuilleton » participatif au format numérique, disponible pour iPhone et écrit par William Rejault (lire « Un livre interactif et participatif » et « Interview de William Réjault ») poursuit son propre « chemin » et a franchi le cap des 20 000 téléchargements. Le principe est simple. L’utilisateur reçoit, chaque semaine, trois nouveaux chapitres du roman. Les 6 premiers chapitres étaient gratuits. Néanmoins, cette belle initiative de roman participatif et interactif a fait un buzz important sur la toile. Alors, le e-roman, un véritable tremplin vers le livre classique ? Source Le chemin qui menait vers vous - sur l'iTunes Store Roman de demain à quatre mains Tous les dimanches à l'Hôtel du Louvre, William Réjault et Laurent ­Latorre se retrouvent autour d'un ordinateur. Puis palabrent des heures pour écrire Le Chemin qui menait vers vous, premier roman interactif sur iPhone. Depuis début février et durant trois mois, ils livrent chaque mercredi deux à trois chapitres, bientôt vendus en un pack hebdo à 0,79 euros. « L'histoire se passe dans un monde qui n'a plus de pétrole, explique Laurent Latorre. L'ambiance à Paris est devenue délétère. Les deux auteurs s'inspirent de leurs angoisses sur le monde d'aujourd'hui et s'interrogent sur l'addiction technologique. Karine Papillaud

Ebook et pensée unique C’est maintenant clair : il y a les pro-livres papier et les pro-ebooks. Les industriels mettent tout leur poids pour nous faire croire qu’il faut lire nos livres sur des plaquettes électroniques, et les amoureux du « vrai » livre résistent et défendent leur bon vieux livre papier (qui se défend très bien tout seul). Comme toujours en france lorsqu’une nouveauté arrive et qu’elle risque de changer nos habitudes, le débat est lancé : il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Rappelez-vous internet, les téléphones portables, le e-commerce et le paiement en ligne, la TNT…..c’est le combat apparent de la tradition contre la modernité. Mais revenons à l’ebook : il y a une idée folle qui circule sur internet, une de ces idées qui n’est jamais remise en question alors qu’elle ne tient pas la route…cette idée, c’est qu’il ne doit en rester qu’un (on se croirait dans highlander). Ce qui est proposé aujourd’hui n’arrivera pas à percer tel quel, sauf par un effet nouveauté. Pourquoi ?

REGARDS SUR LE NUMERIQUE: Blog - Nick Bilton : quand le geek-en-chef du New York Times se penche sur l’avenir de l’info RSLNmag est édité par Microsoft et se consacre à l’analyse et au décryptage du monde numérique.. Imaginez la scène. Sur le plateau en openspace du New-York Times, un journaliste appelle le service de la diffusion de son propre titre. Et leur demande, la voix masquée, et en prenant bien garde de ne pas être entendu par ses voisins, de … résilier son abonnement au New York Times. Argument avancé : « Je suis désolé, mais en fait, je ne le lis plus ». Sûr que ce n’est pas au Monde que l’on risque de voir cela de sitôt ... . En fait, le journaliste en question n’est pas tout à fait journaliste. Bilton y passe plusieurs années à disséquer outils, désirs des lecteurs. Nick Bilton raconte cette expérience dans un livre publié fin 2010, aux éditions Crown Business, intitulé i live in the future & here’s how it works (pas de VF pour l’instant), dont nous vous proposons une lecture détaillée. Et cela, « sans retour en arrière possible » : « Les consommateurs traditionnels d’info ne reviendront pas. Bilton est un geek, on l’a dit. Evidemment, il y a un peu de cela, dans cet ouvrage.

Pourquoi je défends le livre électronique Je ne suis pas technophile. Je me fiche du dernier gadget d’Apple ou de Sony. Je ne m’intéresse qu’aux changements qui pourraient survenir dans ma vie et dans la société. Si nous n’étions pas dans une impasse, je me satisferais des livres papier qui encombrent par millier ma maison et que je continue à lire avec plaisir. Alors, j’ai l’espoir qu’une nouvelle technologie redistribue les cartes. Aujourd’hui, via le Kindle d’Amazon, les lecteurs achètent les mêmes titres que dans les rayons traditionnels. Dans l’édition aujourd’hui, publier un livre implique d’investir, au minimum l’impression de plusieurs centaines d’ouvrages. La liberté de diffuser doit se doubler d’une liberté d’accès. Vous allez dire que les liseuses seront payantes. Voilà pourquoi le livre électronique mérite qu’on s’y intéresse (je dis bien le livre, les liseuses on s’en fiche). J’ai envie de voir le champ où je m’active depuis des années vivre sa transition. Tags: édition, eBook, Dialogue

Robert ne veut pas lire Plaidoyer pour le livre numérique Faux départ Annoncés à grand bruit, les premiers lecteurs numériques apparus il y a une dizaine d’années ont suscité chez les éditeurs des débats passionnés. Les plus exaltés prédisaient l’avènement d’une révolution qui allait, à l’instar de la révolution de Gutenberg des siècles plus tôt, bouleverser du tout au tout l’univers du livre en le privant définitivement de son papier. Les plus sceptiques balayaient d’un revers de la main cette éventualité, considérant le livre électronique comme un pur fantasme, et retournaient sans se laisser distraire davantage – et sans plus prêter attention aux évolutions de l’univers numérique – à leurs habituelles occupations. Cette société, fondée en 1998 par Olivier Pujol et Jacques Attali, soutenue par Erik Orsenna, son vice-président, a lancé le premier lecteur mobile, le Cybook. Aujourd’hui, pour une chanson digitale achetée, une vingtaine de titres seraient encore piratés. La littérature générale, une exception ? Risques et garde-fous 1. 2. 3. 4.

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