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Dominique Meda : pourquoi le PIB s'est-il imposé comme mesure de la richesse?

Dominique Meda : pourquoi le PIB s'est-il imposé comme mesure de la richesse?

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Le PIB français a chuté de 8,3 % en 2020, du jamais-vu Alors qu’au sommet de l’Etat se préparent les modalités d’un nouveau confinement, le verdict est tombé : les restrictions sanitaires imposées par la pandémie se traduisent pour l’année 2020, selon les chiffres publiés vendredi 29 janvier, par une chute du produit intérieur brut (PIB) de 8,3 %. Une récession historique, qui n’atteint néanmoins pas les 11 % de recul un temps anticipés par Bercy ou les 9 % que laissaient entrevoir les dernières estimations de l’Institut national de la statistique et des études économiques. Mais il n’empêche. « On n’a jamais perdu autant depuis deux siècles, en dehors des périodes de guerre », rappelle Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

La décroissance est-elle possible ? « Nous savons que le comportement de ceux qui consomment et détruisent toujours davantage n’est pas soutenable. […] C’est pourquoi l’heure est venue d’accepter une certaine décroissance. » La parole d’un leader d’extrême gauche ? Non, celle du pape François. L’hôte du Vatican a surpris en utilisant ce terme, qui divise les économistes. Cet appel à la sobriété répond à une aspiration sociétale pourtant loin d’être marginale. Selon un sondage réalisé par YouGov pour l’Ademe et le baromètre GreenFlex, la majorité des Français (57 %) veulent « complètement revoir notre système économique et sortir du mythe de la croissance infinie ». Ressources planétaires limitées Comprendre l'impact des gains de productivité sur l'économie - Le graphique La productivité de la France s’épuise depuis 2008. Et c’est un problème majeur, car c’est sa progression, et elle seule, qui permet aux Français de s’enrichir de façon durable, en dehors des phases de bulle. Ce n’est d’ailleurs pas difficile à comprendre à partir de ce schéma simplifié. Il faut d’abord garder à l’esprit que la productivité mesure l’efficacité avec laquelle une économie mobilise ses ressources pour fabriquer des biens et des services. Les gains de productivité mesurent donc l’accroissement de la production à moyen égaux et cela permet de dégager un surplus de richesse qui se partage entre hausse des salaires, hausse des profits et baisse des prix.

Les robots toujours plus présents dans notre travail : mais du coup, quels seront les métiers et compétences du futur ? DÉCRYPTAGE - Selon un rapport du Forum économique mondial, plus de 50% des tâches professionnelles courantes seront effectuées par les machines à partir de 2025. Une mutation qui va entraîner une transformation profonde du marché du travail. 19 sept. 2018 16:29 - Sibylle LAURENT La croissance a un « coût dévastateur pour la nature », selon un rapport britannique En pleine pandémie de Covid-19, la nature vient rappeler régulièrement qu’elle ne saurait être éternelle si les humains n’en prennent pas soin. Un nouvel avertissement est formulé par un rapport de 600 pages, commandé il y a deux ans par le gouvernement britannique. Fruit du travail de spécialistes internationaux, coordonné par le professeur d’économie de l’université de Cambridge Partha Dasgupta, il dresse un bilan inquiétant quant aux aspects économiques, sanitaires et sociaux de la croissance économique. D’après les conclusions du rapport, le produit national brut (PNB) par habitant a doublé au niveau mondial depuis 1992 mais le « capital naturel » – c’est-à-dire l’estimation des bénéfices que les humains tirent de services offerts par la nature – a chuté de 40 % par tête. « Si l’humanité a immensément prospéré ces dernières décennies, la manière dont nous avons atteint cette prospérité fait qu’elle a été acquise à un coût dévastateur pour la nature », dénoncent les auteurs.

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