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« Jamais je ne pourrai voter et légitimer le contenu de l’accord »

« Jamais je ne pourrai voter et légitimer le contenu de l’accord »
Mesdames et messieurs, chers collègues, En de pareils instants, nous devons agir et parler avec sincérité institutionnelle et courage politique. Nous devons assumer chacune et chacun la responsabilité qui nous revient. Protéger, comme notre conscience nous y oblige, les causes justes et les droits sacrés, inviolables et non négociables de notre peuple et de notre société. Sauvegarder l’héritage de ceux qui ont donné leur vie et leur liberté pour que nous vivions aujourd’hui libres. Préserver l’héritage des nouvelles générations et celles à venir ainsi que la civilisation humaine, de même que ces valeurs inaliénables qui caractérisent et donnent un sens à notre existence individuelle et collective. La façon dont chacun choisit de décider et d’agir peut varier, mais personne n’a le droit de se moquer, de dégrader, de dénigrer ou d’utiliser à une fin politique les décisions qui sont issues d’un processus et d’une épreuve qui touchent au cœur de notre existence. Non. NON aux chantages, Related:  Grèce

Courrier de Zoe Konstantopoulou, Présidente du Parlement grec au Président du Parlement européen, Martin Schultz Monsieur le Président,Cher collègue, Comme vous le savez, le 5 juillet 2015, la Grèce a organisé, suite à une décision de son Parlement, un référendum portant sur le cadre fixé par deux documents. À ce jour, 188 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale). Cliquez pour plus. Ce référendum a été le premier organisé en Grèce en 41 ans depuis le retour de la démocratie (1974) et l’entrée en vigueur d’une nouvelle constitution (1975). Au cours des 5 dernières années, des mesures ont été mises en place en violation du droit international et des dispositions constitutionnelles internes par le biais de procédures extraordinaires mettant de côté le Parlement ou limitant la discussion parlementaire. Ces mesures ont provoqué une crise humanitaire inédite, une grande misère et de graves violations des droits humains fondamentaux dont font état un certain nombre de rapports. Avec son vote, le peuple grec donne une chance de faire prévaloir la démocratie et la transparence en Europe.

L’annulation de la dette allemande en 1953 versus le traitement réservé au Tiers Monde et à la Grèce L’allègement radical de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. de la République fédérale d’Allemagne (RFA) et sa reconstruction rapide après la seconde guerre mondiale ont été rendus possibles grâce à la volonté politique de ses créanciers, c’est-à-dire les États-Unis et leurs principaux alliés occidentaux (Royaume-Uni, France). En octobre 1950, ces trois alliés formulent un projet dans lequel le gouvernement fédéral allemand reconnaît l’existence des dettes des périodes précédant et suivant la guerre. Un pays disposant d’un excédent de ses paiements courants est un pays prêteur vis-à-vis du reste du monde.

Le Grexit est en marche La semaine dernière, le début des négociations à Bruxelles concernant la Grèce avait mis à mal l'autorité du Président de la République. En effet, celui-ci avait déclaré le 10 juillet que « les nouvelles propositions présentées par le gouvernement grec (le 9 juillet) montrent sa volonté de rester dans la zone euro ». Le Président avait alors salué un programme grec "sérieux et crédible" et appelé à une reprise des discussions "avec la volonté de conclure". Mais le 11 juillet, le ministre français des Finances, Michel Sapin, n'hésitant pas à prendre à contre-pied le Président de la République, laissait, lui, entendre que les créanciers n'étaient pas satisfaits du plan présenté par les Grecs et qu'ils allaient demander un calendrier précis et serré des réformes: "Si on veut accord durable, il faut que les Grecs apportent des réponses sur quand ils vont décider, comment, à quel moment et à quel rythme". Un risque qui pourrait se révéler coûteux Une récession à venir très rapide

Wikileaks publie un document sur les négociations entre la Grèce et ses créanciers DOCUMENT - Lors d'une conversation téléphonique, dont la transcription a été publiée samedi, deux cadres du FMI évoquent à mots couverts le fait qu'un défaut de la Grèce accélérerait les discussions. Le gouvernement d'Alexis Tsipras a demandé des «explications» à l'institution. La Grèce a demandé samedi des «explications» au FMI après la publication par Wikileaks d'un document sur les négociations en cours entre Athènes et ses créanciers, dans lequel des représentants du Fonds évoquent un éventuel défaut du pays. «Le gouvernement grec exige des explications du FMI pour savoir si la recherche des conditions d'un défaut de la Grèce, peu avant le référendum [sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne, NDLR] est la position officielle du Fonds», a déclaré la porte-parole du gouvernement Olga Gerovassili dans un communiqué.

Le FMI propose de geler le remboursement de la dette grecque d'ici à 2040 Le dialogue est-il encore possible entre l'Eurogroupe et le FMI sur la dette grecque ? Selon le Wall Street Journal, l'institution de Washington a proposé un schéma de restructuration de la dette hellénique très éloigné des demandes des créanciers. Le FMI proposerait ainsi un moratoire jusqu'en 2040 de tous les remboursements, intérêts et principaux, puis l'étalement jusqu'en 2080 de ces remboursements, ce qui permettrait de maintenir les besoins nets de financement de la Grèce sous les 15 % du PIB. Cette proposition permettrait certes de sauvegarder la valeur nominale de la dette grecque possédée par les créanciers de la zone euro, comme ces derniers l'exigent, mais elle amènerait une forte dévalorisation de la valeur réelle « actualisée » de cette dette puisque son remboursement serait lissé sur 21 ans de plus que le plan de remboursement prévu aujourd'hui. Les Européens s'étranglent devant la proposition du FMI La logique du projet du FMI Le dilemme allemand Et la Grèce ?

La Grèce dans l’Union européenne Anastassios Anastassiadis est professeur assistant d’histoire grecque à l’université McGill de Montréal. Auteur d’une thèse soutenue en 2006 à Paris, il s’intéresse tout particulièrement à la formation de l’État grec moderne au XIXe siècle, en croisant les méthodes et les concepts de l’histoire, de la sociologie et de la science politique. Ses travaux portent notamment sur les relations entre « tradition » et « modernité », sur les transferts culturels entre Europe de l’ouest et Europe méditerranéenne, ou sur le rôle de l’Église et de l’évergétisme dans la société grecque du XIXe siècle. Première partie. La faillite de l’État grec : la longue durée d’un lieu commun L’État grec au XIXe siècle : entre « clientélisme » et tutelle internationale Deuxième partie. La redistribution sans l’imposition Une crise économique et démocratique La redistribution sans l’imposition La Vie des Idées : L’État grec semble aujourd’hui éprouver de grandes difficultés à prélever l’impôt. Propos recueillis

Grèce, corruption à tous les étages Georges Papaconstantinou, ministre des Finances grec s’interrogeait depuis longtemps sur l’insolente prospérité du très chic et très cher quartier de Kolonaki. Un havre situé sur le flanc du mont Lycabette, en plein centre d’Athènes ; là où les boutiques de luxe le disputent aux 4 x 4 allemands ; là où l’expresso et les loyers atteignent des prix que l’on s’attend davantage à trouver sur les Champs-Elysées. Sommé par l’Union européenne et par le Fonds monétaire international de mettre de l’ordre dans ses comptes, il a donc voulu faire un exemple. Et demandé à ses services de lui fournir les revenus des médecins du quartier. Pourquoi eux ? Mais c’est toute la Grèce qu’il faudrait redresser : «Désigner ces seuls médecins à la vindicte, c’est du populisme, tout le monde fait la même chose», s’emporte Spyros, chef de clinique dans un hôpital public. «En Grèce, payer ses impôts, c’est être un con», confirme Pedros, patron d’une PME de cosmétiques. Photos: J.Q.

Goldman Sachs, le trait d'union entre Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos Le président de la BCE, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec ont en commun d'avoir été associés à la banque américaine. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marc Roche Qu'ont en commun Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au "gouvernement Sachs" européen. La banque d'affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d'influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public. A tout concours, il faut une hiérarchie. Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l'euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O'Neill, l'inventeur du concept des BRICS, l'acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Crise de la dette: l'odyssée grecque proche de la fin Le premier ministre grec Alexis Tsipras et le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici, le 8 février 2018 à Athènes ( AFP/Archives / ANGELOS TZORTZINIS ) Ces discussions s'avèrent cruciales pour qu'Athènes puisse, comme prévu, quitter la tutelle de ses créanciers le 20 août prochain et se financer seule sur les marchés, après plusieurs années de profonde récession. "Nous allons arriver aujourd'hui à un accord. Je suis optimiste", a déclaré le président de l'Eurogroupe, Mario Centeno, quelques heures avant le début de la réunion à Luxembourg. "Nous sommes très proches du moment où nous récolterons les fruits d'années de sacrifices et d'efforts difficiles", s'est félicité mercredi le Premier ministre grec Alexis Tsipras. En huit ans, la Grèce a bénéficié de plus de 273 milliards d'euros d'assistance de la part de ses créanciers, zone euro et Fonds monétaire international (FMI), au cours de trois programmes d'aide. - "Matelas financier" -

Moscovici dénonce le «scandale» démocratique du sauvetage grec – EURACTIV.fr En termes de processus démocratique, la gestion du programme de sauvetage de la Grèce par l’Eurogroupe a été catastrophique, estime Pierre Moscovici dans un entretien avec le Corriere della Sera. Après huit ans de crise et de politiques d’austérité difficiles, le commissaire aux affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, a admis que le processus de décisions « derrière des portes closes » du sauvetage grec a été catastrophique en termes de processus démocratique. En juin, la très attendue deuxième évaluation du troisième renflouement grec a finalement été bouclée. Le commissaire a également critiqué la structure de l’Eurogroupe, se référant aux décisions prises par des technocrates, sans transparence ou responsabilité démocratique vis-à-vis d’un parlement. « Les médias ne savent pas ce qu’il s’y passe et il n’y a aucun critère stable ou orientation commune », a-t-il ajouté.

Alexis Tsipras, le "Mélenchon grec" qui fait trembler l'Europe De l'antique Sparte, le temps a fait table rase. La cité, toute de béton sale, a été rebâtie après la guerre civile sur un morne damier. Rien à visiter ici sauf, bien sûr, le musée de l'Olive et de l'Huile d'olive grecque... Mais Alexis Tsipras n'est pas venu à Sparte pour faire du tourisme. A quelques jours du scrutin du 17 juin, il veut rallier les derniers indécis. Cette perspective fait trembler les marchés et les gouvernements européens. Et tout ça au moment où les experts estiment que l'Etat grec, privé de l'aide européenne, pourrait ne plus être en mesure de payer ses fonctionnaires dès l'été. "Pas de baguette magique" La Grèce est tenue à bout de bras par l'Europe, et pourtant les Grecs sont tentés de donner le pouvoir à un homme qui veut refuser le "diktat" européen. Si la droite gagne... Si la Nouvelle Démocratie arrive en tête, son chef, Antonis Samaras, tentera, une fois encore, de former une coalition avec le Parti socialiste et, peut-être, la gauche démocratique.

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