background preloader

**©Voir la quantique ?**

**©Voir la quantique ?**
Related:  Science

**@Peut-on « voir » la physique quantique (à l’œuvre) ?** Au cours des années 1925-1935, une nouvelle façon de voir le monde, la physique quantique, fut mise sur pied, afin de rendre compte du comportement apparemment bizarre des atomes et des particules. Des concepts radicalement neufs furent là inventés, qui conduisirent les physiciens à penser autrement la matière et ses interactions. Au bout du compte, une décennie d'effervescence créatrice et d'intense labeur a suffi pour qu’un petit nombre d’entre eux, tous jeunes, tous héros de l’esprit d’aventure, fondent l'une des plus belles constructions intellectuelles de tous les temps. Mais, bien que presque centenaire, le formalisme de la physique quantique, constitué d’équations inédites aux implications étranges, conserve la réputation d’être abstrait, contre-intuitif, éminemment paradoxal, quasi-incompréhensible. Il continue en outre de poser des questions vertigineuses à propos de la bonne façon de l’interpréter : Comment les équations se relient-elles aux expériences ?

Pourquoi la vie existe-t-elle ? Ce physicien a développé une théorie qui pourrait bouleverser les fondements actuels Les hypothèses les plus populaires sur l’origine de la vie évoquent une soupe primordiale, un coup de foudre ou tout simplement une chance colossale. Au lieu de cela, un physicien pense que l’origine et l’évolution ultérieure de la vie découlent simplement des lois fondamentales de la nature et qu’elles n’ont rien de surprenant. SooCurious vous explique tout sur cette théorie. Du point de vue de la physique, il existe une différence essentielle entre les êtres vivants et les amas d’atomes de carbone inanimés. Les premiers ont tendance à beaucoup mieux capturer l’énergie de leur environnement et dissiper cette énergie sous forme de chaleur. « Si vous éclairez assez longtemps un bouquet aléatoire d’atomes, vous obtiendrez une usine », a déclaré Jeremy England. Jeremy England a une théorie « très courageuse et très importante », a déclaré Alexander Grosberg, professeur de physique à l’université de New York qui a suivi ses travaux depuis ses débuts.

*@Les intrigantes intrications du monde quantique Le curieux phénomène, qu’on appelle la « non-séparabilité », existe bel et bien : il fut démontré expérimentalement au début des années 1980. Si Einstein, qui était mort bien avant, en 1955, avait pu prendre connaissance de cette découverte, il serait sans doute tombé de sa chaise... Au cours des années 1920, une nouvelle physique – la physique quantique - se mettait sur pied, afin de rendre compte du comportement bizarre (au regard des lois de la physique classique) des atomes et des particules. Ces questions devinrent encore plus vertigineuses lorsque l’on comprit que la physique quantique prédit un phénomène tout à fait étrange : dans certaines situations, deux particules qui ont interagi dans le passé devraient avoir des liens que leur distance mutuelle, aussi grande soit-elle, n’affaiblit pas : ce qui arrive à l’une des deux est irrémédiablement « intriqué » à ce qui arrive à l’autre, par l’entremise d’une connexion étrange, sans équivalent dans le monde ordinaire.

Transhumanisme : la technologie est-elle l'avenir de l'homme ? Drôle d'ambiance, ce mois-ci, à la rédaction. L'enquête que nous avons menée pour le dossier de couverture du mensuel (sur les technologies qui prétendent façonner le futur de l'humanité, rien moins) fait réagir et s'interroger. Première question, habituelle celle-ci : ce sujet est-il pour nous? Autrement dit, pouvons-nous vous apporter, sur cette thématique, une information utile, en pointant des innovations technologiques efficaces, potentiellement transférables, et rentables ? Dans la mesure où plusieurs géants américains du numérique s'intéressent désormais de près aux nanotechnologies, à la génomique ou à l'intelligence artificielle, dans la mesure où des start-up du monde entier misent sur ces technologies pour investir un marché qui promet d'être colossal, dans la mesure où de nombreux programmes de recherche font progresser ces domaines à un rythme soutenu, il m'a semblé que oui.

**@L’infiniment petit et ses grandes questions Née il y a à un peu plus d’un siècle, au moment de la découverte de l’atome, la physique de l’infiniment petit est devenue une science mature et fascinante qui nous transporte, tels des touristes déroutés et hagards, en des mondes étranges où nos intuitions perdent leurs marques. Elle constitue désormais une discipline frontière : dans son expression théorique, servie par des gens qui calculent comme les rossignols chantent, elle fait appel à des concepts mathématiques très élaborés, assez éloignés des mathématiques lycéennes. Dans son versant expérimental, servie par des gens astucieux et inventifs, elle se situe toujours à la limite des possibilités technologiques. Le monde impalpable de « l’infiniment petit » exige des moyens lourds et complexes. C’est en effet le prix à payer, fixé par certaines règles du marché quantique, pour espérer le prendre en filature. Pour répondre à ces questions, j’ai invité non pas deux physiciens, mais deux physiciennes.

L’épigénétique a-t-elle son mot à dire dans les débats philosophiques sur l’identité personnelle Gaëlle Pontarotti, Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne/IHPST. Introduction Marqué par une forte polysémie, le terme identité peut désigner une relation entre deux objets, faire référence aux propriétés distinctives d’un individu ou indiquer la propriété particulière qui permet à ce dernier de rester le même en dépit des changements qui l’affectent. Dans l’Essai sur l’entendement humain (2001[1690]), Locke distingue la question de l’identité biologique[1] de celle de l’identité personnelle : la première se définit par une organisation stable (p.513) tandis que la seconde implique une conscience autorisant un être pensant à se percevoir comme identique au fil du temps (p. 521). Si la contribution de Locke suggère qu’identité biologique et identité personnelle apparaissent de prime abord comme deux notions radicalement distinctes, ces dernières seront inextricablement liées suite au développement de la biologie moléculaire, la génétique hier, l’épigénétique aujourd’hui. Conclusion Kay, L.

@D’où vient l’atome ? Quand et comment a-t-on su que les atomes existent vraiment ? Sont-ils comme ils avaient été préalablement pensés ? Comment se sont-ils formés, et selon quel ordre, au cours de l’évolution de l’univers ? Les réponses à ces questions ouvrent des perspectives fascinantes, et devraient aussi modifier le regard que nous porterons sur le prochain verre d’eau que nous serons amenés à boire. En apparence, il ne s’agit que d’un liquide calme, inerte, homogène et continu, alors même qu’il est le siège de discrètes violences entre des petits corps que nos yeux ne peuvent pas détecter. À chaque gorgée que nous avalons, nous ingurgitons des milliards de myriades d’atomes d’hydrogène et d’oxygène, qui sont tous de céleste lignée : les atomes d’hydrogène se sont formés dans l’univers primordial – il y a plus de treize milliards d’années – et ceux d’oxygène dans le cœur brûlant d’une étoile – il y a environ cinq milliards d’années – qui les a ensuite dispersés dans le vide intergalactique. Avec:

Le cerveau assiégé par les perturbateurs endocriniens - Les Lilas Ecologie : Blog des militants et élus Europe Ecologie Les Verts des Lilas et du Pré Saint-Gervais Par Stéphane Foucart le 20 juin 2016 pour Le Monde sur En 2015, Edward Dutton (université d’Oulu, Finlande) et Richard Lynn (université d’Ulster, Royaume-Uni) publiaient, dans la revue Intelligence, une étude, passée inaperçue, mais dont les journaux auraient, peut-être, pu faire quelques manchettes. L’affaire est en effet d’une importance cardinale : les deux chercheurs documentaient, pour la première fois, une chute du quotient intellectuel (QI) moyen en France. Selon leurs estimations, ce dernier aurait perdu près de quatre points entre 1999 et 2009. Ce genre de travaux essuie généralement un haussement d’épaules ou un revers de main. Plusieurs raisons à cela. Fonctions cognitives en régression Dans de nombreux pays où les données permettent suffisamment de recul historique, une légère érosion des facultés cognitives est mesurée, environ depuis le milieu des années 1990. C’est pourtant faux.

*@ Comment raconter le monde quantique ?* Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Les Maths sont un art comme les autres (5/5) avec Cédric Villani / Edmond Baudoin - Littérature Les Têtes chercheuses Avec Cédric Villani, mathématicien, professeur de l'Université de Lyon et directeur de l'Institut Henri Poincaré. Aujourd'hui, dernier épisode en compagnie du mathématicien Cédric Villani, avec qui nous avons exploré toutes les facettes artistiques des mathématiques. Aujourd'hui, nous terminons ce voyage en parlant de cinéma. Cédric Villani est mathématicien, professeur de l'Université de Lyon et directeur de l'Institut Henri Poincaré. Cédric Villani Catherine Parent © Radio France L'invité culturel Aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir Edmond Baudoin, au bout de notre téléphone, pour nous raconter son travail à l'oeuvre avec le mathématicien Cédric Villani. Edmond Baudoin Vincent Josse © Vincent Josse La formidable biographie d'Emond Baudoin à lire sur son site. La rencontre entre Edmond Baudoin et Cédric Villani nous est racontée sur le site du centre culture Una Volta qui a organisé le 5 avril dernier une conférence titrée "Da Vene" :

« Un grand nombre de publications [scientifiques] est incorrect » (Richard Horton) | Res Communis Bonjour à tous, Le présent article a pour objet de vous faire part d’un fait consternant, à savoir que la quasi-totalité des publications scientifiques sont, partiellement ou totalement, incorrectes. Nous tenons ceci des propos du très émérite Richard Horton, qui n’est autre que le rédacteur en chef de The Lancet (prestigieux journal médical britannique). Voici la traduction d’un communiqué – intitulé « Offline : What is medicine’s 5 sigma? « Un grand nombre de publications [scientifiques] est incorrect » . « ‘Un grand nombre de publications [scientifiques] est incorrect’. « Une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est probablement fausse » . « Le procès contre la science est simple : une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est probablement fausse. Comme l’un des participants le soulignait, ‘de mauvais procédés donnent [aussi] des résultats’. « Personne n’est incité à trouver ce qui est vrai » « Quelque chose doit être fait »

Related: