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L’austérité a échoué: la lettre ouverte de cinq économistes à Angela Merkel

L’austérité a échoué: la lettre ouverte de cinq économistes à Angela Merkel
L’interminable austérité que l’Europe fait ingurgiter au peuple grec ne marche tout simplement pas. La Grèce a bruyamment signalé qu’elle en avait assez. Conformément à ce que la plupart avaient prédit, les exigences financières de l’Europe ont écrasé l’économie grecque, entraîné un chômage de masse et un effondrement du système bancaire, et rendu la crise de la dette bien plus grave, celle-ci s’envolant jusqu’à un niveau impayable, 175 % du PIB. L’économie est maintenant brisée, avec des recettes fiscales en chute libre, une production et un taux d’emploi dépressifs et des entreprises sous-financées. L’impact humanitaire a été colossal – 40 % des enfants vivent à présent dans la pauvreté, la mortalité infantile explose et le chômage des jeunes avoisine les 50 %. Collectivement, nous pressons la Chancelière Angela Merkel et la troïka d’envisager une correction de trajectoire, afin d’éviter un désastre plus important encore, et pour permettre à la Grèce de rester dans la zone euro.

Walmart : la grande évasion fiscale L’ONG Americans for tax fairness (Américains pour la justice fiscale) a publié, le 17 juin, un rapport qui révèle comment Walmart, le géant mondial de la distribution, utilise les paradis fiscaux européens pour échapper à l’impôt sur ses bénéfices réalisés à l’étranger et pour diminuer ceux qu’il paye aux USA. Au moins 25 des 27 compagnies de Walmart implantées en dehors des États-Unis (en Chine, au Japon, au Royaume-Uni ou au Brésil) sont chapeautées et détenues par des filiales établies dans des paradis fiscaux, soit près de 76 milliards de dollars d’actifs sur les 85 de sa division internationale. Au cœur de ce système, le Luxembourg, où Walmart aurait implanté 22 sociétés depuis 2009 sans même y détenir un magasin. Il a ainsi pu y déclarer 1,3 milliard de bénéfices entre 2010 et 2013... Et payer 1% d’impôts sur ceux-ci. Les Pays-Bas viennent en deuxième position dans le système avec cinq sociétés et 12,4 milliards de dollars d’actifs.

TLAXCALA: Tsipras ou la dissolution de la politique En votant pour un nouveau mémorandum, le gouvernement et la majorité du groupe parlementaire de Syriza n’ont pas simplement dit au revoir à la politique de gauche mais à la politique elle-même. En posant ce choix, ce n'est pas seulement au programme de Syriza ou aux engagements que le gouvernement avait pris vis-à-vis du peuple qu'ils renoncent. Troisième Mémorandum : "Prends tout" Ils piétinent le « OXI » (Non) que le peuple grec vient de prononcer il y a quelques jours pour signifier son refus catégorique -comme le gouvernement lui-même le lui avait demandé- de l’austérité et des politiques mémorandaires. Dans ce sens, nous sommes devenus témoins de développements inédits dans l’histoire grecque et internationale. Mais l’exemple le plus avancé de cette opération de renoncement aux responsabilités, qui a pris des dimensions d’épidémie ces jours-ci, a été donné par le Premier ministre lui-même. Toutefois, avec sa déclaration d’hier, il fait un pas de plus dans cette direction.

Quand l’austérité tue, par Sanjay Basu et David Stuckler (Le Monde diplomatique, octobre 2014) «Merci d’avoir participé à ce test clinique. Vous ne vous rappelez peut-être pas avoir donné votre accord, mais vous avez été enrôlé en décembre 2007, au début de la Grande Récession. Votre traitement n’a pas été administré par des médecins ou des infirmières, mais par des politiciens, des économistes et des ministres des finances. Dans le cadre de cette étude, ils vous ont fait suivre, ainsi qu’à des millions d’autres personnes, l’un des deux protocoles expérimentaux suivants : l’austérité ou la relance. L’austérité est un médicament destiné à réduire les symptômes de la dette et du déficit, pour traiter la récession. Elle consiste à diminuer les dépenses gouvernementales en matière de couverture médicale, d’assistance aux chômeurs et d’aide au logement. « Si vous avez reçu une dose expérimentale d’austérité, vous avez peut-être remarqué de profonds bouleversements dans le monde qui vous entoure. Une leçon pour les peuples Les Islandais ont refusé ce plan en manifestant massivement.

Les Européens dans la nasse de l'austérité, par Christian de Brie (Le Monde diplomatique, juillet 1996) « Etant données la mondialisation croissante de l’économie et la poursuite de la libéralisation du commerce, les entreprises de tous les pays seront de plus en plus contraintes d’adapter leurs structures de production et d’échange pour poursuivre l’évolution des capacités concurrentielles. Les gouvernements des pays développés peuvent faciliter cet ajustement structurel en créant un environnement macro-économique favorable (1) . » Ainsi s’exprime le secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Les rapports de la Banque sont formels, et les populations des pays concernés, qui dans leur immense majorité s’enfoncent dans la pauvreté et la dépendance, ont le grand tort de ne pas les lire. Une amère potion magique que les nouveaux maîtres de la planète (3) tentent de prescrire partout. Des préoccupations partagées par le groupe d’experts sur la compétitivité (competitiveness advisory group) . En Belgique, le premier ministre, M.

Spéculation, évasion fiscale, bonus des traders : observez en direct la démesure des banques et marchés financiers Sept ans après la crise financière de 2008, rien n’a vraiment changé : spéculation effrénée, création de produits financiers toxiques, évasion fiscale, rémunérations des banquiers... Nous voici revenus aux mêmes niveaux qu’avant la crise, voire au-delà. Les chiffres font peur. Nous vous invitons à une plongée au cœur de cette finance folle, pour en percevoir, minute par minute, la démesure. « Les produits dérivés sont une arme de destruction massive », affirmait le milliardaire américain Warren Buffett il y a dix ans. Produits dérivés de gré-à-gré en circulation dans le monde, depuis le 1er janvier 348 232 321 011 542 euros PIB mondial, depuis le 1er janvier 38 027 824 012 303 euros Vous avez sous les yeux le montant des produits dérivés échangés de gré-à-gré – ou Over the Counter (OTC) – c’est-à-dire entre deux acteurs économiques ou financiers, sans passer par des places de marché organisées comme les bourses, échappant ainsi à la surveillance des autorités [1]. 37 386 905 632 euros

Nouveau scandale financier à Wall Street L’ancienne otage française, Isabelle Prime, est arrivée en France + VIDEO - Selon "Ouest France" citant l'interprète d'Isabelle Prime, les autorités... Exil fiscal : les départs multipliés par 3 en 5 ans Les expatriations ont bondi de 40% en 2013 chez les hauts revenus. Mistral russes : une dizaine de pays candidats au rachat Une dizaine de pays, dont l’Arabie Saoudite et l’Egypte, seraient intéressés par le rachat... Fin de la prise d’otages dans un hôtel au Mali Les assaillants avaient fait irruption vendredi matin à l’Hôtel Byblos de Sévaré.Les forces...

« Le système financier est comme une centrale nucléaire mal contrôlée Basta ! : Une nouvelle crise financière est-elle possible, à brève échéance ? Jean-Michel Naulot [1] : Il est très difficile de savoir quand une crise va éclater. Mais les foyers de crise financière ne sont pas éteints, il peut y avoir de nouvelles répliques très vite. Comme en 2007, ou en 1929, les conditions d’une nouvelle crise systémique sont aujourd’hui réunies : une grande abondance de liquidités, déconnectée des besoins de l’économie réelle, une insuffisance de l’encadrement de la finance, et des niveaux de dette publique et privée très élevés. Vous comparez la situation actuelle de la finance à une dangereuse centrale nucléaire... Je trouve ce terme assez parlant : nous sommes face à une centrale nucléaire mal contrôlée. Une crise de cette centrale nucléaire financière aura des conséquences immédiates sur l’économie réelle. Tout le monde insiste désormais sur la « crise de la dette publique »... Au printemps 2010, l’euro a failli éclater. Bien sûr. Un exemple ? Que proposez-vous ?

Nouvelles réquisitions citoyennes dans des agences de BNP Paribas Une trentaine de militants d’Attac ont procédé à une nouvelle réquisition citoyenne dans une agence BNP Paribas, située boulevard Voltaire à Paris, comme dans d’autres villes de France au même moment. Les militants se sont saisis de meubles de l’agence pour protester contre les activités de la banque dans les paradis fiscaux. Thomas Coutrot, porte-parole de l’association alter-mondialiste, a présenté aux responsables de l’agence parisienne un avis de réquisition citoyenne « pour cause d’évasion fiscale ». Il leur a également donné un exemplaire du Livre noir des banques publié par Attac et Basta !. BNP Paribas possède 170 filiales dans les paradis fiscaux – le record pour une banque française. [Vidéo réalisée par le média indépendant Alter-mondes] Les sièges réquisitionnés permettront à Attac France « de bénéficier d’une meilleure assise dans sa lutte contre l’évasion fiscale et le pouvoir des banques », poursuit l’association. Lire la lettre d’Attac à BNP. Photos : Attac

L'Islande: une sortie de crise sans douleur C’est une réalité que les technocrates et économistes européens préféreraient sans doute ne pas voir. Une épine de plus dans le pied des tenants du tout austéritaire, des adeptes de la disparition des prérogatives de l’Etat providence et des garants du sacro-saint ordolibéralisme. L’Islande, petit état insulaire situé entre la Norvège et le Groenland, prouve par sa réussite économique et sa sortie de crise, que d’autres choix sont possibles. Il n’y a peut-être que le FMI pour se réjouir d’un tel succès, lui, qui depuis quelques années, poussé par son collège d’experts "hétérodoxes" et par le constat des dégâts économiques et sociaux causés par les cures d’austérité imposées à travers le monde et leur efficacité toute relative, n’hésite plus parfois à reconnaître ses erreurs et à proposer des solutions – comme la restructuration à hauteur de 30 % de la dette grecque- qui viennent rompre avec les dogmes de l’orthodoxie économique. Les excès de la financiarisation de l'économie

Kerviel et la Société générale : l’énigme des e-mails Rebondissement dans l’affaire Kerviel. Dans un article publié dimanche, Mediapart révèle le témoignage d’une commandante de police qui a fait part de son sentiment d’avoir été manipulée par la Société générale, avec la complicité du parquet. La banque aurait habillement réussi à orienter l’enquête pour se dédouaner de ses responsabilités et rejeter les fautes sur son ancien employé, Jérôme Kerviel. « Séisme sur la planète finance Au cœur du scandale HSBC », par Hervé Falciani, éd. Les modalités évoquées par l’enquêtrice illustrent ce que Hervé Falciani, l’ingénieur à l’origine du scandale HSBC, raconte dans son livre, à savoir la manière dont la « délocalisation des serveurs et des systèmes informatiques » est « dictée par une logique de puzzle, qui impose la fragmentation des informations pour les rendre moins traçables ». Dans cette enquête, un nom retient l’attention : Zantaz. « En informatique, il n’y a pas de gomme » Des scellés jamais ouverts Les « consignes » d’une autre affaire

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