background preloader

TDAH - Association québécoise des neuropsychologues

TDAH - Association québécoise des neuropsychologues
Le Trouble de déficit de l’attention avec/sans hyperactivité (TDAH) est le diagnostic à la mode des années 2000. On en entend parler un peu partout : à l’école lors des réunions avec l’enseignante, entre parents à l’aréna ou autour d’un souper, à la radio, à la télé, dans les journaux, etc. On entend ou on lit des reportages catastrophes sur la médication et souvent l’un et l’autre aura son opinion très tranchée quant à ce diagnostic, mais surtout quant à son traitement principal : la médication. Dans cet article, nous essaierons d’établir l’état des connaissances objectives et scientifiques sur le sujet, afin de vous aider à prendre des décisions éclairées pour le diagnostic et le traitement du TDAH. Deux tableaux pourtant bien différents En effet, c’est la première chose que l’on remarque et qui surprend quand on entend le nom de ce diagnostic. Voyons tout d’abord les critères reconnus pour ces deux entités diagnostiques: — Inattention (DSM-5, 2013) “C’est juste au Québec. Related:  tdahdysTDAH

Des jokers pour les difficultés de comportement Les élèves qui ont des difficultés de comportement sont souvent ceux dont on se souvient, peut-être parce qu’ils ont commencé par nous mettre, nous-mêmes, en difficulté. Mais quelle fierté quand on les voit progresser ! Il s’avère aussi, bien souvent, que ces élèves s’avèrent tout à fait attachants, mais ce ne sera pas le propos ici. Toujours est-il qu’il peut arriver, à un moment donné ou à un autre, qu’on se retrouve face à un élève qui semble avoir toutes les peines du monde à se canaliser. Bien sûr, nous savons tous un nombre incalculable de choses que nous ne devrions pas faire : privations, punitions et même sanctions inefficaces à répétition. Cet article ne pourra pas être exhaustif et n’essayera pas de l’être. Des jokers pour aider Un autre article viendra probablement compléter celui-ci pour parler de diverses aides que nous pouvons mettre en place avec un élève qui peine à tenir en place, lorsque la difficulté est vraiment importante. Le fonctionnement des jokers Les fichiers

Les causes de la dyslexie - Mon Cerveau à l'école D’où viennent les troubles spécifiques de l’apprentissage de la lecture. Dans la mesure où l’on peut écarter des causes telles qu’un déficit intellectuel, un déficit sensoriel (penser à la surdité mal dépistée!), un désavantage social, ou une carence pédagogique, l’hypothèse par défaut pour expliquer la dyslexie est l’existence d’un déficit cognitif relativement spécifique. La conscience phonologique Selon l’hypothèse dominante aujourd’hui (la théorie dite phonologique), le principal problème des enfants dyslexiques se situe dans un déficit de leur conscience phonologique. La conscience phonologique est la capacité à réaliser que le langage parlé se décompose en sous-unités, les phonèmes, qui se combinent entre eux pour former des mots. à l’oral, détection d’intrus sur des rimes ou des allitérations (ex : route, goutte et barre) ;contrepèteries (pour des enfants plus âgés) : par exemple, échanger les sons initiaux de deux mots (citron/bateau → bitron/sateau) ;dénomination rapide d’images.

Aider les élèves qui ont la bougeotte en 3 étapes Hyperactifs ? Hyperkinétiques ? TDAH ? Ou juste un peu "bougeaillons" ? "Arrête de bouger et concentre-toi !" Deux injonctions contradictoires pour certains enfants qui ont besoin de bouger pour se concentrer. Je viens de lire un article très intéressant sur le site RIRE qui nous explique que : Taper du pied,Balancer les jambesou se tortiller sur sa chaise... sont des mouvements dont l’enfant ayant un TDAH a vitalement besoin pour retenir l’information et réaliser des tâches cognitivement complexes. Si on leur demande de supprimer leurs mouvements spontanés, ceci va occuper une très grande partie de leur capacité attentionnelle... il en restera donc peu pour les apprentissages. D'ailleurs on observe souvent des adultes qui se mettent à faire un mouvement répétitif (faire tourner son crayon, taper du pied, marcher en tournant en rond...) quand ils doivent se concentrer. 1. Plusieurs options (parfois farfelues au 1er abord mais pour certains élèves on est prêts à tout tenter, non ?) 2. 3.

Démêler les fils du TDAH La Dre Annick Vincent La Dre Annick Vincent est médecin psychiatre. Elle est l’auteure de Mon cerveau a besoin de lunettes et de Mon cerveau a encore besoin de lunettes, des livres pour accompagner les enfants, les adolescents et les adultes atteints de TDAH. En résumé, le TDAH, c’est… « Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental qui entraîne des symptômes dans la lignée de la gestion de l’attention, des mouvements et des comportements. Ariane Hébert Ariane Hébert est psychologue et auteure du guide TDA/H – La boîte à outils et du livre Le TDA/H raconté aux enfants. « Les critères diagnostiques du TDAH sont très bien définis », affirme d’emblée Ariane Hébert. Benoît Hammarrenger Benoît Hammarrenger est neuropsychologue et auteur du récent livre 10 questions sur le TDAH chez l’enfant et l’adolescent, ainsi que du livre L’opposition – Ces enfants qui vous en font voir de toutes les couleurs. Johanne Lévesque Johanne Lévesque est neuropsychologue. La Dre Christiane Laberge

Impressionnant : ce que voit un dyslexique La dyslexie est un trouble spécifique et significatif de la lecture dont les symptômes sont assez connus : difficultés à identifier les lettres et les mots, à lire sans erreur et de manière fluide, etc. Mais parvenir à se faire une idée précise de ce que vivent au quotidien les dyslexiques placés face à un texte n'est pas un exercice aisé. Aussi, des initiatives originales proposent parfois d'en offrir une expérience directe à ceux qui ne rencontrent pas de difficultés de lecture et d'écriture, comme ce designer qui avait dessiné une police d'écriture à même de rendre compte d'une expérience de dyslexie. Cette fois, c'est un développeur suédois, Victor Widell, qui a conçu sur son site Web une page proposant une expérience de ce type. Pour réaliser cette page, il a travaillé avec l'une de ses amies atteinte de dyslexie. La dyslexie, ou quand les lettres deviennent folles : Pas représentatif de toutes les dyslexies

Les solutions pour les TDAH ! A la maison, à l’école, j’ai disséqué pour vous les meilleurs ressources. – La cage à idée Vous avez un enfant (ou plusieurs) ayant un diagnostic de trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité ? Ou vous êtes dans la recherche d’un diagnostique ? Bienvenue au club ! Pour ceux qui n’ont pas encore de diagnostic posé je vous renvoie vers mon précédent article pour connaître les signes et les spécialistes à consulter. Pour tous ceux qui on besoin de sortir la tête de l’eau : ne désespérez pas ! J’en parle en connaissance de cause. Malgré le suivit en CMPP, le déni total de ces intervenants pour lui faire passer des tests ont été lourd de conséquences. Ce fut l’enfer à l’école, à la maison, c’était de pire en pire chaque jour. Comment ? 1 ) La pose d’un diagnostic par un neuropédiatre compétent (à l’encontre de l’avis du psychiatre du CMPP) 2 ) L’arrêt des traitements prescrit par le psychiatre (anxiolytique, antipsychotique) et le début de la prise d’un traitement (Quazym). Je sais que beaucoup sont contre la prise d’un tel traitement par leur enfant. Les liens utiles :

TDAH : les mesures d’adaptation possibles à l’école - Défis particuliers Partenariat école-maison Compte tenu de sa condition, il est fort probable que l’étudiant présentant un TDAH ait besoin de soutien supplémentaire pour développer son potentiel, augmenter sa capacité à faire les choses, et favoriser sa réussite. Pour ce faire, il est essentiel que le partenariat entre les parents et l’école soit au rendez-vous. À la maisonLe parent se doit d’assurer le suivi scolaire et d’être les yeux et les oreilles de son enfant en l’aidant à s’organiser, en lui faisant des rappels (par le biais de mémos visuels, par exemple), et adaptant ses routines de vie pour faciliter son parcours scolaire. À l’écoleL’enseignant verra à mettre en place les adaptations possibles, à outiller son élève et à communiquer aux parents les informations susceptibles de les aider et de les soutenir. Plan d’interventionIl est important de mentionner que la mise en place d’un plan d’intervention favorisera cette concertation. Quand les mesures adaptatives s'appliquent-elles?

Les enfants « dyspraxiques », poissons-pilotes du numérique Cet article est le fruit de la collaboration entre Jean-Marc Roosz (Président d’Ecole2demain) et Philippe Liotard (Université Lyon 1) qui ont accepté d’apporter leur contribution à Actualitice à propos de la notion de dyspraxie. En effet, la popularisation du terme « Dys », peu signifiant, a rapidement provoqué une occultation de ce qu’il était censé signifier. Il renvoie à des troubles cognitifs qui perturbent les apprentissages spécifiques et génèrent des situations de handicap réelles (Dyspraxie, Dysphasie, Dyslexie, TDAH…) qui touchent des personnes elles aussi bien réelles. Le potentiel de l’éducation numérique permet de développer des dispositifs facilitants qui enrichissent, par la suite, l’expérience d’apprentissage pour tous les élèves. Le terme de « dys » se popularise et se galvaude presque. Cependant il recouvre des handicaps bien réels. Le numérique et les Tice facilitent l’apprentissage Le potentiel du numérique et des TICE est venu proposer d’arrêter ce supplice.

L'attention et le contrôle exécutif - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 13 janvier 2015 09:30 Les sciences cognitives ont identifié au moins quatre grands facteurs clés que l’on peut qualifier de « piliers de l’apprentissage » dans la mesure où ils jouent un rôle déterminant dans la vitesse et la facilité de l’ensemble des apprentissages scolaires : l’attention ; l’engagement actif de l’enfant ; le retour rapide d’informations ; et la consolidation quotidienne des apprentissages. Commençons par l’attention, qui peut être définie comme l’ensemble des mécanismes par lesquels le cerveau sélectionne une information et en oriente le traitement. Le psychologue américain Michael Posner distingue au moins trois systèmes attentionnels : l’alerte, qui module globalement le niveau de vigilance ; l’orientation de l’attention, qui sélectionne un objet ; et le contrôle exécutif, qui sélectionne la chaîne de traitements appropriée à une tâche donnée et en contrôle l’exécution. Les systèmes cérébraux d’alerte et de vigilance signalent quand il convient de faire attention.

Related: