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Achéménides

Achéménides
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. vers 550 – 330 av. J.-C. L'empire achéménide à son apogée L'Empire achéménide est le premier des Empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient. Le nom « Achéménides » (en vieux-perse : Haxāmanišiya) se rapporte au clan fondateur qui se libère vers 550 av. Conditions d'études[modifier | modifier le code] La documentation sur les Achéménides est donc en fin de compte importante et variée. Histoire[modifier | modifier le code] Origines de la dynastie[modifier | modifier le code] Le fondateur de cette dynastie serait Achéménès (en vieux perse : Haxāmaniš, en grec ancien Ἀχαιμένης, ou هخامنش en persan moderne qui signifie « homme sage, d'un esprit amical »). Teispès est le premier roi achéménide à porter le titre de Roi (de la ville) d'Anshan. Darius Ier est le premier à parler d'Achéménès, qu'il présente comme l'ancêtre de Cyrus le Grand (576 - † 529) ; ce qui ferait de lui le fondateur de la lignée des souverains achéménides.

Animaux dans le Proche-Orient ancien Le Proche-Orient ancien offre un intérêt particulier pour l'étude du monde animal et de ses interactions avec l'espèce humaine, dans la mesure où c'est dans cet espace qu'apparaissent, à partir du IXe millénaire av. J.-C., les premiers cas de domestication d'animaux (après celle du chien), et les premiers textes relatifs aux rapports entre hommes et animaux (dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.-C.), qui portent un éclairage plus profond sur des relations déjà documentées pour les périodes postérieures par des restes archéozoologiques, artefacts et représentations figurées. Le Proche-Orient ancien connaît à partir du Xe millénaire av. Les rapports entre les hommes et les animaux ont également un aspect symbolique constant. Les animaux du Proche-Orient ancien[modifier | modifier le code] Le sud-ouest asiatique est une vaste zone zoologique de transition, assurant la liaison entre différents espaces continentaux (Europe, Asie, Afrique). Selon D. B.

Cunéiforme L'écriture cunéiforme est un système d'écriture mis au point en Basse Mésopotamie autour de 3200 av. J.-C., qui s'est par la suite répandu dans tout le Proche-Orient ancien, avant de disparaître dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. Au départ pictographique et linéaire, la graphie de cette écriture a progressivement évolué vers des signes constitués de traits terminés en forme de « coins » ou « clous » (latin cuneus), auxquels elle doit son nom, « cunéiforme », qui lui a été donné aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette écriture se pratique par incision à l'aide d'un calame sur des tablettes d'argile, ou sur une grande variété d'autres supports. Les conditions d'élaboration de cette forme d'écriture, qui est la plus vieille connue avec les hiéroglyphes égyptiens, sont encore obscures. Le cunéiforme a été un élément marquant des cultures du Proche-Orient ancien qui ont développé un rapport à l'écrit et des littératures à partir de ce système. Edward Hincks (1792-1866). ↑ M.

Artaxiades Les Artaxiades ou Artašesian (en arménien Արտաշեսյաններ) sont des rois d'Arménie qui ont régné sur ce royaume d'environ 189 av. J.-C. à environ 12 apr. J.-C. À la différence de certains de ses membres, la dynastie artaxiade se caractérise par une historiographie peu développée. Liste des rois artaxiades[modifier | modifier le code] Les dates de règne des rois artaxiades d'Arménie sont bien souvent incertaines, ainsi que le nombre exact de rois ayant porté le nom « Artavazde ». Artaxias Ier (189-159 av. L'Arménie sous les Artaxiades[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Débuts prometteurs[modifier | modifier le code] À la veille de l'établissement de la dynastie artaxiade, l'Arménie est dirigée par Orontès IV de la dynastie orontide. Apogée sous Tigrane II[modifier | modifier le code] Lorsque Tigrane II prend le pouvoir, avec l'aide et sous vassalité parthe[13], la base de la puissance arménienne à venir est déjà en place, grâce aux actions de ses prédécesseurs.

Empire d'Akkad Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Akkad. L'empire d'Akkad (ou empire akkadien) ou empire d'Agadê, est un État fondé par Sargon d'Akkad qui domina la Mésopotamie de la fin du XXIVe siècle av. Bien qu'il soit difficile de démêler la réalité de la légende dans ces récits, d'autant plus que la documentation écrite datant de cette époque est essentiellement de nature administrative (tablettes de gestion et de comptabilité), la période de l'empire akkadien semble avoir marqué un profond changement dans le domaine politique, perceptible tant dans l'organisation du pouvoir et son idéologie que dans l'art officiel. Sources[modifier | modifier le code] L'activité des rois d'Akkad est également connue par diverses inscriptions qu'ils ont fait rédiger[3]. Histoire[modifier | modifier le code] La création du royaume[modifier | modifier le code] Les grandes conquêtes[modifier | modifier le code] La chute d'Akkad[modifier | modifier le code] ↑ (en) B.

Hittites Les Hittites sont un peuple ayant vécu en Anatolie dans l'Antiquité, au IIe millénaire av. J.-C. Ils doivent leur nom, qui leur a été donné à l'époque moderne, à la ville à partir de laquelle a été fondé leur royaume et qui a été leur capitale principale, Hattusa[n 1] et au nom antique de la région dans laquelle elle se trouve, Hatti. Les populations de langue indo-européenne ancêtres des Hittites s'installent en Anatolie au plus tard dans le courant du IIIe millénaire av. L'histoire et la civilisation des Hittites ont été reconstituées par les chercheurs à partir de la fin du XIXe siècle grâce aux fouilles de sites anatoliens, en premier lieu desquels Boğazköy, où se trouvent les ruines de Hattusa ; on y a mis au jour des milliers de tablettes cunéiformes documentant plusieurs aspects de la vie politique, religieuse et économique du royaume hittite. Conditions d'étude de la civilisation hittite[modifier | modifier le code] Fouilles des sites hittites[modifier | modifier le code] G.

Israël antique Bien qu'ayant été des royaumes peu puissants qui n'ont pas pesé dans l'histoire politique du Proche-Orient ancien, Israël et Juda ont connu un destin remarquable en étant les lieux d'émergence d'une religion, le judaïsme, et de son livre sacré, la Bible hébraïque, qui ont profondément marqué les civilisations du Moyen-Orient et du monde occidental. Ils ont eu un impact majeur en étant les lieux d'élaboration du monothéisme, autour de leur divinité nationale commune, Yahweh. La Bible hébraïque a longtemps été jugée fiable pour reconstituer leur histoire. Sources[modifier | modifier le code] La documentation servant à reconstituer l'histoire et la civilisation de l'Israël antique est dominée par les différents livres de la Bible hébraïque. L'histoire de leur rédaction est très complexe, difficile à identifier et donc très débattue. Les textes bibliques[modifier | modifier le code] Composition[modifier | modifier le code] Datation[modifier | modifier le code]

Période d'Uruk La période d'Uruk est une période située à la charnière entre la préhistoire et l'histoire de la Mésopotamie, qui couvre à peu près le IVe millénaire av. J.-C. Succédant à la période d'Obeïd (v. 6200-3900 av. Périodisation[modifier | modifier le code] La chronologie de la période d'Uruk est très discutée et donc encore très imprécise. La chronologie traditionnelle, très imprécise, est donc établie à partir des niveaux repérés par sondage dans le quartier de l'Eanna à Uruk[1]. La Basse Mésopotamie et les régions voisines au IVe millénaire av. De l'Obeid final à l'Uruk récent[modifier | modifier le code] Les première phases du Chalcolithique récent, comprenant la fin de l'époque d'Obeïd et la phase d'Uruk ancienne, puis la période d'Uruk moyen, donc en gros entre 4400 et 3400 av. La Basse Mésopotamie durant l'Uruk récent[modifier | modifier le code] Une riche région agricole et urbaine[modifier | modifier le code] Uruk[modifier | modifier le code] Plan des ensembles monumentaux d'Uruk.

Période des dynasties archaïques La priorité a longtemps été donnée aux études sur la Mésopotamie méridionale et centrale, régions connues depuis la fin du XIXe siècle par les textes comme par l'art grâce aux fouilles de plusieurs sites (en premier lieu Girsu, mais aussi Eshnunna (Tell Asmar), Khafadje, Ur, etc.). Puis l'analyse de cette période s'est progressivement élargie aux régions voisines, notamment le Sud-Ouest iranien, la Haute Mésopotamie et surtout la Syrie, de mieux en mieux connue depuis une trentaine d'années grâce aux archives d'Ebla. Cela permet de prendre en compte les évolutions qui s'y effectuent également et qui tendent à relativiser la vision traditionnelle centrée sur la Mésopotamie. La Basse Mésopotamie et ses voisins[modifier | modifier le code] La Basse Mésopotamie des cités-États[modifier | modifier le code] Périodisation[modifier | modifier le code] L'époque des dynasties archaïques est traditionnellement divisée en trois sous-périodes[2] : Les régions voisines[modifier | modifier le code]

Sumer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Situation du Pays de Sumer Ayant été complètement oubliée après les débuts de notre ère, la civilisation de Sumer a été redécouverte durant la seconde moitié du XIXe siècle grâce aux fouilles de sites archéologiques du Sud mésopotamien, dont l'exploration s'est poursuivie par la suite, jusqu'à connaître un arrêt en raison des troubles politiques affectant l'Irak à partir des années 1990. En plus des redécouvertes architecturales et artistiques qui furent à plusieurs reprises remarquables, les fouilles ont permis la découverte de dizaines de milliers de tablettes inscrites en écriture cunéiforme, qui est la plus ancienne documentation écrite connue avec celle de l’Égypte antique. À la suite de l'analyse de cette documentation, cette civilisation s'est vite révélée être déterminante dans l'élaboration des civilisations antiques, en premier lieu celle de la Mésopotamie. Conditions d'étude[modifier | modifier le code] Un peuple ? ↑ J.

Assyrie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cœur historique de l'Assyrie (en rouge), et l'empire assyrien lors de son extension maximale sous le règne d'Assurbanipal au milieu du VIIe siècle av. J.-C. La grande quantité de documentation épigraphique et archéologique collectée pour la période assyrienne depuis près de deux siècles permet de bien connaître de nombreux aspects de ce royaume qui est une des composantes essentielles de la civilisation mésopotamienne ancienne, au même titre que celui qui est devenu son rival méridional, le royaume de Babylone. Pour les Assyriens d'aujourd'hui, voir l'article « Assyriens ». Redécouverte de l'Assyrie[modifier | modifier le code] Le souvenir des Assyriens avant les fouilles du XIXe siècle[modifier | modifier le code] Le souvenir du royaume assyrien perdurait dans la tradition occidentale avant les premières fouilles sur les sites de l'Assyrie par le biais de plusieurs sources antiques[1]. Une cité-État[modifier | modifier le code]

Babylone Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Babylone occupe une place à part en raison du mythe qu'elle est progressivement devenue après son déclin et son abandon qui a lieu dans les premiers siècles de notre ère. Ce mythe est porté par plusieurs récits bibliques et également par ceux des auteurs gréco-romains qui l'ont décrite et ont ainsi assuré une longue postérité à cette ville, mais souvent sous un jour négatif. Son site, dont l'emplacement n'a jamais été oublié, n'a fait l'objet de fouilles importantes qu'au début du XXe siècle sous la direction de l'archéologue allemand Robert Koldewey, qui a exhumé ses monuments principaux. Depuis, l'importante documentation archéologique et épigraphique mise au jour dans la ville, complétée par des informations provenant d'autres sites antiques ayant eu un rapport avec Babylone, a permis de donner une représentation plus précise de l'ancienne ville, au-delà des mythes. La redécouverte de Babylone[modifier | modifier le code] Avant 539 av.

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