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Jardins suspendus de Babylone

Jardins suspendus de Babylone
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les jardins suspendus de Babylone sont un édifice antique, considéré comme une des sept merveilles du monde antique. Ils apparaissent dans les écrits de plusieurs auteurs grecs et romains antiques (Diodore de Sicile, Strabon, Philon d'Alexandrie, etc.), qui s'inspirent tous de sources plus anciennes disparues, dont le prêtre babylonien Bérose. C'est à ce dernier que l'on doit l'histoire de la construction de ces jardins par Nabuchodonosor II afin de rappeler à son épouse, Amytis de Médie, les montagnes boisées de son pays natal. Lors de la redécouverte et des fouilles de Babylone (dans le sud de l'Irak actuel) au début du XXe siècle, l'emplacement des jardins suspendus a été cherché. Mais alors que les autres constructions mythiques de la ville (Tour de Babel/ziggurat, murailles, palais royaux) ont été retrouvées par l'archéologie et la traduction des inscriptions anciennes, cela n'a pas été le cas des jardins.

Babylone - Wikip?dia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Babylone occupe une place à part en raison du mythe qu'elle est progressivement devenue après son déclin et son abandon qui a lieu dans les premiers siècles de notre ère. Ce mythe est porté par plusieurs récits bibliques et également par ceux des auteurs gréco-romains qui l'ont décrite et ont ainsi assuré une longue postérité à cette ville, mais souvent sous un jour négatif. Son site, dont l'emplacement n'a jamais été oublié, n'a fait l'objet de fouilles importantes qu'au début du XXe siècle sous la direction de l'archéologue allemand Robert Koldewey, qui a exhumé ses monuments principaux. La redécouverte de Babylone[modifier | modifier le code] Murs de Babylone le soir en 1970 Les explorations des sites de la Mésopotamie antique débutèrent dans le courant de la première moitié du XIXe siècle et se firent plus intenses dans les décennies qui suivirent. Les premières explorations et fouilles du site[modifier | modifier le code] Avant 539 av.

Empire d'Akkad Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Akkad. L'empire d'Akkad (ou empire akkadien) ou empire d'Agadê, est un État fondé par Sargon d'Akkad qui domina la Mésopotamie de la fin du XXIVe siècle av. J.-C. au début du XXIIe siècle av. Bien qu'il soit difficile de démêler la réalité de la légende dans ces récits, d'autant plus que la documentation écrite datant de cette époque est essentiellement de nature administrative (tablettes de gestion et de comptabilité), la période de l'empire akkadien semble avoir marqué un profond changement dans le domaine politique, perceptible tant dans l'organisation du pouvoir et son idéologie que dans l'art officiel. Sources[modifier | modifier le code] L'activité des rois d'Akkad est également connue par diverses inscriptions qu'ils ont fait rédiger[3]. Histoire[modifier | modifier le code] La création du royaume[modifier | modifier le code] Les grandes conquêtes[modifier | modifier le code] ↑ (en) B.

Mashkan-shapir Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mashkan-shapir est une ville antique de Basse-Mésopotamie, correspondant au site de Tell Abu Dhuwari, situé à 40 km au sud-ouest de la ville actuelle de Kut el-Imara, et qui a été fouillé dans les années 1980 par une équipe américaine. Mashkan-shapir était aux XIXe etXVIIIe siècle av. J.-C. la seconde capitale du royaume de Larsa, destinée à faciliter le contrôle de la région septentrionale de celui-ci. Auparavant, elle était le siège d’une dynastie amorrite, vaincue par Nur-Adad au milieu du XIXe siècle, avant que son successeur Sîn-iddinam ne l’élève au rang de capitale secondaire. Les canaux principaux divisaient la ville en plusieurs quartiers. Mashkan-shapir demeure une ville importante du royaume de Larsa jusqu’à la prise de celui-ci par Hammurabi de Babylone vers 1764 av. (en) E.

Borsippa Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Borsippa, ou Barzipa, est une ville antique de Mésopotamie. Elle correspond au site actuel de Birs Nimrud, à environ 20 km au sud-ouest de Babylone. Borsippa existait peut-être dès l’époque d’Ur III. Après la chute du royaume babylonien en 539, et la constitution de l’Empire perse achéménide, Borsippa reste une cité importante. Sippar Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sippar (sans doute plutôt prononcé Sippir dans l'Antiquité, écrit Zimbir en idéogramme sumérien) est le nom porté par deux villes voisines de Basse-Mésopotamie, actuellement le sud de l'Irak, situées au nord-ouest de Babylone, et séparées d'à peine sept kilomètres. Les deux villes portaient plusieurs noms, mais on garde généralement la référence à leur divinité principale pour les différencier. On a ainsi « Sippar de Shamash », l'actuel Abu Habbah, et « Sippar d'Annunitu », l'actuel Tell ed-Dêr. La ville de Sippar est citée comme l'une des plus anciennes de la Mésopotamie dans la Liste royale sumérienne. Sippar de Shamash (Abu Habbah)[modifier | modifier le code] Autres noms : Sippar-Yahruru(m), Sippar-sati(m), Sippar-seri(m). Ce site a été fouillé par Hormuzd Rassam en 1881, qui explora le temple de Shamash, et en rapporta près de soixante mille fragments de tablettes, dont beaucoup sont issus de fouilles clandestines.

Les Babyloniens Les Babyloniens Le peuple Babylonien, à proprement parler, n'existe pour ainsi dire pas : il est le resultat des divers mélanges de populations : Akkadiens, Sumériens, Kassites, Amorrites... L'Empire Babylonien, lui , sera un élément politique central dans la mosaïque mésopotamienne, et ce du Xème siècle av. jusqu'au IIème siècle, avec la période dite "néo-babylonienne". Parmi les grands souverains babyloniens, on trouve Hammurabi (-1750) Nabuchodonosor (-605 -562)...

Code d'Hammurabi Contexte de rédaction[modifier | modifier le code] Du point de vue de la littérature juridique, le royaume babylonien dispose de structures judiciaires typiques de la tradition mésopotamienne : le roi est le juge suprême, les membres de l'administration (notamment les gouverneurs) ont souvent des attributions judiciaires de même que les autorités locales (conseils d'Anciens et conseils de quartiers des villes), mais il existe également des juges professionnels (dayyānum). Ces autorités rendent souvent justice de façon collégiale, après une procédure d'instruction reposant sur la recherche de preuves, notamment des témoignages et des documents écrits comme des contrats[2],[3]. Cela explique la quantité de documents juridiques connus pour cette période. Sources : la stèle et les copies[modifier | modifier le code] Stèle du Code[modifier | modifier le code] Sceau-cylindre avec son impression, représentant une scène de présentation d'un homme devant une divinité. — Prologue du Code[29]. D.

Babylonien (langue) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le babylonien est la dénomination par laquelle on désigne un dialecte de l'akkadien, parlé en Babylonie à partir du début du IIe millénaire av. J.-C., et qui est pendant longtemps la langue littéraire et diplomatique par excellence du Proche-Orient. Le babylonien parmi les langues sémitiques de l'antiquité[Quand ?]. L'histoire de la langue babylonienne est découpée en quatre grandes périodes : paléo-babylonien, parlé dans la première moitié du IIe millénaire av. Le médio-babylonien est la langue écrite dans les textes de la Babylonie kassite (1595-1155), et des dynasties de la fin du IIe millénaire dans le sud mésopotamien. Le néo-babylonien est écrit en Babylonie dans la première moitié du Ier millénaire av. C’est le dernier état de la langue akkadienne attesté, à une époque où cette langue n‘est plus beaucoup parlée, s‘étant faite supplanter par l‘araméen.

Babylone (symbole) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Babylone était une ville antique de Mésopotamie (actuel Irak). Une forte valeur symbolique a été attachée à cette grande capitale au fil des temps. Caractérisée par l'orgueil dans l'ancienne alliance, l'Apocalypse en fait la représentation de la fausse religion alliée au pouvoir temporel. Dans la Bible, la première Babylone, capitale de l'empire, montre la puissance du monde sur les hommes. Plus tard, le Livre d'Isaie décrit la chute d'un roi de Babylone, dont la tradition chrétienne fera Lucifer, stigmatisé lui aussi pour son orgueil : « Et au jour où Yahweh te fera reposer de ton labeur, de tes anxiétés, et de la dure servitude qu’on t’avait imposée, tu entonneras cette satire : contre le roi de Babylone, et tu diras : Comment a fini le tyran, a cessé l’oppression ? L'empire babylonien est également la tête en or du Livre de Daniel. Elle est associée à la Grande prostituée, la fausse religion.

Babylone (royaume) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. 1894 – 539 av. J.-C. Le royaume de Babylone à la mort de Nabuchodonosor II Le royaume de Babylone s'est épanoui en Mésopotamie du sud du début du IIe millénaire av. À partir du moment où il met la main sur les vieilles cités du sud mésopotamien héritières des civilisations de Sumer et d'Akkad, le royaume de Babylone devient l'héritier de leurs anciennes traditions, et un centre culturel et religieux rayonnant dans tout le Proche-Orient ancien et même le monde antique. Le nom de Babylone est resté bien vivant durant les siècles qui ont suivi sa chute grâce à la trace que la ville et son royaume ont laissé dans plusieurs écrits qui en parlaient, rédigés du temps où ils étaient encore prestigieux. La période du royaume babylonien est documentée par une vaste quantité de sources écrites. Le royaume de Babylone s'est épanoui en Mésopotamie du sud du début du IIe millénaire av. Période paléo-babylonienne (environ de 2004 à 1595 av. (en) Jack M.

Abu Salabikh Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Abu Salabikh (Abu Ṣalabikh) est un site archéologique de la Mésopotamie antique, correspondant à une petite ville de l’époque des Dynasties archaïques (DA, IIIe millénaire avant J.-C.) dont le nom n’est pas connu avec certitude : on avance le plus souvent Eresh, mais ce peut également être Kesh. Le site a été fouillé dans les années 1960 par l’Oriental Institute de Chicago, qui ont notamment découvert un lot de plus de 500 tablettes. De nouvelles fouilles sont entreprises par Nicholas Postgate de 1975 à 1989, cherchant à reconstituer la vie des habitants de cette petite cité, grâce à l’archéologie (quelques textes ont également été mis au jour). Le site est divisé en quatre tells, dont le plus ancien, situé au sud-ouest, est peuplé à la période d’Uruk. Des tombes étaient situées sous les maisons. Ces tablettes sont à peu près contemporaines de celle retrouvée à Fara (Shuruppak), soit au DA IIIa (c. 2600-2500 av.

Kish (Mésopotamie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Kish. Kish est une ville (mais aussi un dieu) de l'ancienne Mésopotamie, particulièrement importante aux époques archaïques, durant lesquelles elle a longtemps exercé sa domination sur les autres États de Basse-Mésopotamie. Cette ville s'étend sur une grande surface, et compte deux ensembles principaux : Tell Inghara et Tell el-Oheimir (en arabe : tall al-ʾuḥaymir, بتل الأحيمر). C'est de cette ville qu'est sûrement originaire Sargon, fondateur de l'empire d'Akkad. D'après la Liste royale sumérienne, Kish a exercé la royauté sur la Mésopotamie juste après le Déluge. Kish est toujours occupée à la période médio-babylonienne (1595-XIe siècle), ainsi que dans la première moitié du Ier millénaire. Kish est encore occupée au début de notre ère. Tell Inghara est la plus ancienne partie du site à avoir été fouillée. À l'époque d'Akkad, un cimetière prend la place du complexe de la « zone A ».

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