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Une intelligence artificielle de Google capable de discuter du sens de la vie

Une intelligence artificielle de Google capable de discuter du sens de la vie
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Humain — Quel est le but de la vie ? Machine — Etre au service du plus grand bien. Humain — Quel est le but des êtres vivants ? Machine — Vivre éternellement. Cet échange est extrait d’une conversation entre des chercheurs de Google et une intelligence artificielle qu’ils ont eux-mêmes développée. « Ce qui distingue ce chatbot des autres, c’est qu’il utilise des techniques d’apprentissage », explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris 6 et auteur d’Idées reçues sur l’intelligence artificielle. « Quand le programme repère telle phrase ou tel schéma, il répond telle phrase. Or, l’agent conversationnel développé par les chercheurs de Google n’a, lui, pas de réponse préconçue. « Qui est Skywalker ? Humain — Qui est Skywalker ? Un résultat que les chercheurs jugent prometteur, comme ils l’écrivent dans leur article : Le test de Turing est encore loin Humain — Quel est ton travail ? Related:  INTELLIGENCE ARTIFICIELLEfkieckenIntelligence Artificielle

Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Certains programmes savent déjà les imiter à la perfection et même influer sur nos propres émotions. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. La science-fiction nous abreuve de robots autonomes, si perfectionnés qu’ils disposent d’une conscience, d’émotions et nous inspirent même de l’empathie, à l’instar des êtres humains. Mais loin de la littérature et d’Hollywood, qu’en est-il aujourd’hui dans les laboratoires du monde entier ? L’émotion, et la conscience, apparaissent comme des éléments essentiels pour fabriquer une machine à l’image de l’être humain. « La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est » Et c’est là que réside la plus grande difficulté : comment définir – et donc reproduire – l’émotion et la conscience ? Une analyse partagée par Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à la Sorbonne et spécialiste de l’intelligence artificielle : Simuler l’émotion En bref :

Sophia, le robot de Hanson Robotics qui va vous faire peur INTERVIEW. Ah, quel chemin parcouru depuis Frankenstein ! En ce mois de mars 2016, le "créateur" a pour nom David Hanson - c'est un entrepreneur américain dont la société, "Hanson Robotics", s’est spécialisée dans la fabrication de robots anthropomorphes (Human-like, disent les anglo-saxons, voire même very human-like pour les plus ressemblants). Quant à la "créature", il s'agit de Sophia. Crédit : CNBC Crédits : Hanson Robotics Microsoft travaille sur un projet d’intelligence artificielle capable de noter l’humour L’humour, voilà une des particularités typiquement humaine que nous avons bien du mal à faire comprendre ou à simuler avec nos ordinateurs. Il faut dire que même un humain aurait bien du mal à déterminer une liste de critères indiscutables permettant de déterminer si oui ou non une blague est drôle, et surtout pourquoi elle l’est. Cela n’empêche pas un chercheur de chez Microsoft de commencer un projet avec le journal The New Yorker à propos d’une intelligence artificielle capable de noter l’humour. Ce journal américain est en effet connu pour ses courtes BD comiques quotidiennes en 4e de couverture : En fournissant à cette intelligence artificielle de nombreuses archives de ces comics, Dafna Shahaf a ainsi été capable de l’entraîner à déterminer les dessins les plus drôles parmi un choix de BD proposé. Mais cela ne reste qu’une première étape vers un projet autrement plus ambitieux : apprendre aux ordinateurs à pouvoir faire leurs propres blagues. Source

Un combat 3.0 Quand deux intelligences se défient L’intelligence humaine est-elle devenue obsolète ? La victoire écrasante d’AlphaGo, l’intelligence artificielle (IA) développée par Google, sur Lee Sedol, l’un des meilleurs joueurs de go du monde, en cinq matchs par 4 victoires contre 1 soulève quantité de questions quant au rapport de l’homme face à l’IA. Pourquoi le jeu de go ? Tout d’abord, pourquoi la victoire de l’IA au jeu de go est-elle symbolique ? Tout vient de la subtilité du jeu. Mais alors comment les humains font-ils pour décider du coup à jouer ? Depuis 2 500 ans que les hommes jouent au go, de nombreuses pistes ont été explorées. Comment les chercheurs de Google ont-ils fait ? Pour développer AlphaGo, les chercheurs des laboratoires de Google se sont basés sur les réseaux neuronaux capables de faire de l’apprentissage profond. C’est ce processus automatique qui est à l’œuvre lorsque nous jouons au go. AlphaGo, une intelligence extra-humaine ? Oui et non. Un data centre de Google Commentaires

Pourquoi Google a conçu un « bouton rouge » pour désactiver des intelligences artificielles Des chercheurs de Google DeepMind Oxford ont prévu une manière de désactiver un programme d’IA, sans que celui-ci ne réussisse à la contourner. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Une intelligence artificielle (IA) est-elle capable d’empêcher un humain de la désactiver ? Les deux chercheurs s’intéressent au cas de ces « agents » capables d’apprendre, qui fonctionnent avec un système de « récompenses », qui les pousse à atteindre un but. « Il peut être nécessaire pour un opérateur humain d’appuyer sur le gros bouton rouge pour empêcher l’agent de poursuivre une séquence d’actions – dangereuse pour lui ou son environnement. (…) Néanmoins, si l’agent apprenant s’attend à recevoir une récompense à l’issue de cette séquence, il pourrait apprendre sur le long terme à éviter de telles interruptions, par exemple en désactivant le bouton rouge. » Lire le décryptage : L’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée « Réfléchir à un certain futur » Ethique et communication

Avec la caméra Gravaa, c'est l'intelligence artificielle qui se charge du montage Lorsque l’on parle de caméra, l’un des premiers mots qui vient à l’esprit est « GoPro » depuis quelques années, à l’avenir cela sera peut-être « Graava » ! Graava est le nom d’une toute nouvelle caméra, qui permet de faciliter le travail du montage des vidéos. Cette caméra intelligente réalise elle-même une importante partie du travail d’édition de vidéos souvenirs, en quelques minutes, là où normalement il faudrait y passer des heures. Graava la caméra qui réalise elle-même le montage de vos vidéos Les concepteurs de la caméra Graava explique : « Produire une vidéo d’une minute prend une heure. ». C’est précisément en s’attaquant à ce problème que Graava souhaite faire une vraie différence sur le marché des caméras. Le constructeur explique que contrairement à certaines caméras qui proposent elles aussi des fonctions d’édition intelligentes, comme la TomTom Bandit par exemple, l’assemblage des fichiers est totalement décentralisé. Quelques caractéristiques techniques de la caméra Graava

Ceatec: les robots dont l'intelligence est dans les nuages - 04/10/2016 - ladepeche.fr Mini Kirobo, RoboHon, Lin-Chan, Robopin: le salon de l'électronique japonais Ceatec est cette année peuplé de mini-créatures appelées robots même si parfois elles s'apparentent plus à des figurines animées dont l'intelligence est ailleurs, dans un nuage informatique ou le cerveau humain. "Lin-Chan (prénom d'un robot assistant de Sharp) est capable par exemple d'allumer l'air conditionné si on lui dit qu'on a trop chaud ou bien de nous glisser des mots apaisants si on lui dit qu'on est fatigué", explique un de ses concepteurs, Masaki Takeuchi. Lin-chan se souvient en outre du prénom de chacun. Mais en fait, "tout repose sur les services contenus sur des serveurs distants (cloud computing, informatique en nuage) qui eux ont des fonctions d'intelligence artificielle", précise le chercheur. Toyota le reconnaît aussi d'emblée, son petit personnage Mini Kirobo, inspiré de son aîné Kirobo envoyé dans l'espace, n'est pas intelligent. L'AI parfaite, encore loin

Une I.A. remplace 34 employés d'une assurance au Japon - Tech Une assurance japonaise utilisera une I.A. pour remplacer 34 de ses employés. La machine devra effectuer des activités de vérification et des procédures d'analyse sur les dossiers des clients. Une I.A., la « IBM Watson Explorer », remplacera 34 employés d’une assurance vie japonaise, la Fukoku Mutual Life Insurance, dans les jours à venir. Notamment, l’I.A. devra analyser les certificats et les antécédents médicaux des clients, déterminer les paiements et facturer les dépenses médicales. Ainsi, elle devra gérer toutes les procédures d’élaboration d’un dossier jusqu’à le faire arriver dans les mains d’un superviseur humain qui s’occupera de l’approbation et du paiement final. L’entreprise a dépensé 200 millions de yen (1,7 million de dollars) sur ce nouveau système, qui nécessitera une maintenance annuelle d’un coût de 128 000 dollars. L’époque où les emplois de service seront remplacés par des machines semble se rapprocher.

Snips lève 6,3 millions de dollars pour intégrer l'intelligence artificielle à notre quotidien La start-up française Snips, basée à Paris, est née en 2013 de la volonté de résoudre les problèmes du quotidien grâce à l'intelligence artificielle. Elle est à l'origine de plusieurs produits, comme Tranquilien, une application de prédiction des flux de passagers dans les transports en commun (réalisée en partenariat avec la SNCF), Parkr, pour prévoir la disponibilité des places de parking à New York ou Paris, ou encore RiskContext (réalisée avec la ville de San Francisco), pour prévoir les risques d'accidents de voiture et de vélo en fonction du trafic, de la météo, des lieux à proximité, etc. Il y a un an, Snips a décidé de pivoter vers l'intelligence contextuelle. "Il nous est apparu qu'il existe une friction dans la manière dont la technologie s'intègre à notre quotidien, explique Rand Hindi, docteur en bio-informatique et fondateur de Snips. Par exemple lorsqu'on reçoit trois notifications en même temps sur trois appareils différents pour une même information."

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