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Is Gender REAL? – 8-Bit Philosophy

Is Gender REAL? – 8-Bit Philosophy
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Les pouvoirs extraordinaires de France 2 (partie 1) Plusieurs millions de personnes ont regardé l’émission Les pouvoirs extraordinaires du corps humain consacrée le 17 mars 2015 aux différences entre hommes et femmes. Transmutation d’hypothèses en certitudes, de points de vue situés en « vérités scientifiques », d’isomorphismes en dimorphismes, de différences au moins en partie socialement construites en différences naturelles, d’un projet de mise en question des stéréotypes en entreprise de validation d’un monceau d’idées reçues, d’un support de vulgarisation scientifique en outil de diffusion de croyances et de normes prescriptives… Les pouvoirs de France 2 sont réellement extraordinaires, et la chaîne publique en use avec une légèreté préoccupante. Ce n’est pas la meilleure audience historique de l’émission Les pouvoirs extraordinaires du corps humain, mais elle se situe dans la moyenne et elle n’est pas négligeable : le 17 mars 2015, plus de trois-millions-deux-cent-vingt-mille personnes l’ont regardée en direct sur France 2 [1].

Les attributs du pouvoir et leur confiscation aux femmes. Le genre et l’espace. Partie 1 : l’occupation de l’espacePartie 2 : le temps de parole et le choix des sujets de conversationPartie 3 : l’expression de la colère Dans cette nouvelle série d’articles, nous nous intéresserons à différents comportements qui sont typiques des dominants (occuper beaucoup d’espace, avoir beaucoup de temps de parole et parler fort, exprimer certaines émotions comme la colère…). Nous verrons également qu’il est considéré comme peu convenable pour une femme de les arborer. Brigitte Laloupe aborde ce thème dans son livre « Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ». Les dominants ont droit à plus d’espace1. Plus précisément, l’espace personnel des dominants est plus grand2. En corrélation avec un plus grand espace personnel, les dominants ont tendance à occuper plus d’espace avec leur corps. L’utilisation de l’espace est donc un très bon indicateur de statut social. La plus faible utilisation de l’espace par les femmes est visible dans bien d’autres domaines. public. 1.

Le camion et la poupée : jeux de singes, jeux de vilains Un argument est régulièrement invoqué à l’appui de l’idée qu’il existe une différence naturelle entre filles et garçons dans les choix de jouets : la même différence aurait été observée chez les singes. La lecture de la littérature scientifique ayant adressé cette question ne nous apprend pas grand chose sur les singes, et encore moins sur les enfants humains. Elle permet en revanche d’éclairer sous un jour intéressant le comportement des personnes qui ont utilisé cet argument, eu égard à la manière souvent fantaisiste – et toujours fallacieuse – dont ils ont résumé cette littérature. Bien que de profils et de parcours assez différents, les douze personnes suivantes ont en commun d’avoir fait la même chose durant les périodes indiquées entre parenthèses. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Contexte de l’étude et de sa publication Echantillon et méthodologie de l’étude Résultats des comparaisons entre groupes de sexe Autres observations et interprétation des résultats par les auteures

En finir avec l'opposition égalité/équité - Une heure de peine... Vous êtes peut-être déjà tombé sur l'image ci-dessus : sur Facebook, sur Twitter, sur Tumblr, dans un mail qu'un ami vous aura envoyé, sur un blog, un site ou que sais-je encore. Et vous vous êtes peut-être dit "ah ben ouais, pas con, tiens". C'est la force des memes : un message simple, un brin d'humour, l'apparence de l'évidence, et donc un pouvoir de conviction très important par rapport aux efforts déployés. Regardons les deux images : elles présentent deux situations différentes, certes, mais il n'y a pas l'égalité d'un côté et son contraire de l'autre. Si on regarde bien, il y a aussi des deux côtés des inégalités. Savoir quelles sont les inégalités justes, c'est savoir si elles sont équitables. L'équité, elle, n'est pas une question de mesure : c'est une question de choix politique. On voit ainsi que savoir si une situation est équitable ou non revient à savoir quelle est la forme d'égalité que l'on préfère. Simple question de vocabulaire ?

La science du corps en question Au lendemain de la conférence d'Anne Fausto-Sterling à l'ENS de Paris, et à partir de son livre Corps en tous genres, La dualité des sexes à l'épreuve de la science (La Découverte). Avec Eric FASSIN , Geneviève FRAISSE , et Myriam MARZOUKI . Eric Fassin : « Ce qui est en jeu dans les polémiques sur le mariage pour tous, c’est la question du statut social de la différence des sexes : est-ce la différence des sexes qui organise la société, ou bien l’inverse ? Le livre d’Anne Fausto-Sterling montre que la théorie du genre, ça n’existe pas ! La question des intersexes joue un rôle important dans cette réflexion, car cela permet à Anne Fausto-Sterling de montrer les limites de la binarité « naturelle » homme / femme. Ce livre, remet non seulement en cause le bon sens, mais nous interroge sur le fonctionnement de la science, pas seulement en montrant qu’il y a des préjugés, mais en rappelant que le savoir est toujours situé. » Il faut s’arrêter sur la disparition du mot « hermaphrodisme ».

Pourquoi le genre dérange Une décision que les pages idées de _Libération_ résument ainsi en titre: « Valérie Pécresse coupe les bourses au genre ». C’est en effet le nième épisode de cette absurde « chasse aux sorcières », déclenchée dans l’orbite de la Manif pour tous, contre un domaine de recherche extrêmement fécond, transdisciplinaire, né dans la foulée des mises en cause formulées par les mouvements féministes, et qu’on ne peut réduire à ce que ses adversaires désignent comme la « théorie du genre », qui n’est qu’un fantasme, une manipulation idéologique. En gros, cette prétendue « théorie » soutiendrait un « déni manifeste du sexe biologique » et « engendrerait un chaos identitaire et existentiel » avec la fin de la différence des sexes, la transformation des filles en garçons », voire « l’apprentissage de la masturbation à l’école… » D’une certaine manière c’est tout le contraire. Discrimination, ségrégation, la revue de psychanalyse Cliniques méditerranéennes en explore « les figures actuelles »

« Sois soumise », « Meurs pour elle » : le mode d’emploi Costanza Miriano nous partage son guide de la femme parfaite doublé du petit précis de l’homme viril enfin traduits en Français aux éditions du Centurion. « Épouser un homme, qui appartient irrémédiablement à une autre espèce, et vivre avec lui, est un défi. Mais c’est aussi une aventure merveilleuse. » Sortir la femme de la logique de l’émancipation et l’aider à embrasser le rôle de l’accueil et du service, à bâtir les fondations du foyer familial ne sera pas une mince affaire non plus. Extraits… Sur la séduction : « Un homme ne résiste pas à une femme qui le respecte, qui reconnaît son autorité, qui s’efforce avec loyauté de l’écouter et de mettre de côté sa propre manière de voir les choses. Une femme qui met sa langue dans sa poche, cette langue toujours prête à pinailler, à ridiculiser et à mettre en exergue les défaillances de l’autre (nous sommes très douées pour cela, rien à dire). Sur l’entente dans le couple : Sur la soumission : Sur la parité homme-femme : Sur l’infidélité :

Être ou ne pas être misandre | Paie ton reloud ! Pour commencer cet article j’aimerais que nous nous mettions d’accord sur quelques points de vocabulaire. Premièrement, lorsque l’on parle de sexisme, on parle d’un système, d’un fonctionnement, d’une construction sociétales, pas d’actes individuels. Il n’existe donc pas de « sexisme anti-hommes » ou de « sexisme inversé ». En effet, la société dans laquelle nous évoluons est tenue par les hommes et privilégie les hommes. Deuxièmement, lorsque l’on dit d’un homme qu’il est misogynie, on ne sous-entend pas qu’il déteste chaque femme individuellement pas vrai ? Il a certainement une mère, une sœur, une compagne, une fille, des amies, des collègues ou autres fréquentations féminines qu’il apprécie. Enfin faisons un point sur ce qu’est une généralité. Bien. Selon Wikipédia « la misandrie est un trait de caractère qui se manifeste par un sentiment de mépris ou d’hostilité à l’égard des hommes ». Quelles sont les conséquences de la misogynie ? Maintenant j’aimerais comprendre. J’aime ça :

Les femmes ne sont pas faites pour la science ? Les préjugés ont la vie dure On se doutait bien que, dans l’imaginaire collectif, la bosse des maths, ça restait plutôt le truc des garçons, mais les résultats du sondage Opinion Way, commandés par La Fondation L’Oréal Femmes et Science, sont ahurissants. Ils révèlent que 90% des Européens estiment que les femmes sont douées pour tout… sauf pour les sciences. La communication, les relations sociales, les langues oui, mais les sciences, pas touche ! L’Allemagne remporte la palme du préjugé avec 97%, contre 84% seulement en Espagne. Et si les femmes ne parviennent pas d’avantage à faire carrière dans ce domaine - elles ne représentent aujourd’hui encore que 30% des chercheurs - c’est, estiment 67% des Européens, parce qu’elles n’en auraient pas les aptitudes. Pourtant, en France, les filles sont aujourd'hui plus nombreuses que les garçons à décrocher le bac S. Résultat des courses : on note bien, en moyenne, un léger avantage aux garçons dans les aptitudes à appréhender les sciences. Découvreuses méconnues

« Il n’y a aucune raison que le sexe biologique ait une influence sur les choix d’orientation » Spécialiste de la psychologie de l’orientation, Françoise Vouillot plaide pour « une désexuation » qui prendrait autant en compte les aspirations des filles que celles des garçons pour leur ouvrir tous les champs professionnels. LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Agathe Charnet Membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, auteure de Les métiers ont-ils un sexe ? (Belin, 2014), ­Françoise Vouillot appelle à s’intéresser dès la maternelle aux normes imposées aux deux sexes, tout en réalisant un « vrai travail auprès des ­jeunes hommes » sur les filières dites féminines. Vous vous êtes récemment engagée en faveur de l’écriture inclusive (dans une tribune du 20/11/2017), dans quelle mesure le langage peut-il influer sur les choix d’orientation ? C’est donc les deux sexes qu’il faut inclure de façon égale dans ce combat pour davantage de mixité ? Il faut donc s’atteler à un travail de déconstruction des stéréotypes de genre ?

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