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#1 – Hacker le système politique est une question de volonté » Article » OWNI, Digital Journalism

#1 – Hacker le système politique est une question de volonté » Article » OWNI, Digital Journalism
Pour cette première "Chronique de Rechi", découverte de la seconde mouture de Mémoire Politique. Ou comment "des nerds ultrapolitisés" peuvent peser sur les décideurs politiques. [NDLR] Cet article est le premier d’une série que nous espérons longue, sobrement intitulée pour le moment “Les Chroniques de Rechi”. Enjoy, comme on dit. N’importe quel gratte-papier le sait, les sujets potables émergent régulièrement de l’alchimie des rencontres nocturnes provoquées au gré de l’alcool qui glisse et des heures qui passent. Mon grand gars de la veille ayant suffisamment attisé ma curiosité, je débarque le samedi en fin d’après-midi dans un colossal immeuble occupé, en plein centre de Paris. Au milieu de la masse des développeurs, un petit gaillard sapé comme un skateur sur le retour, lunettes épaisses, cheveux et barbe dans tous les sens se lève et se rassoit sans cesse, orchestrant la partition en train de s’écrire. Crédits Photos FlickR CC : Pachango/ verbeeldingskr8 / mksavage / Bold&Blond /

Krautrock: The Rebirth of Germany Force est de constater que, tout comme la No Wave, le Krautrock n’en finit plus d’inspirer les exégètes qui, à coups de bouquins et de films, refont sans cesse l’histoire du fameux rock teuton. Certes, peu d’entre eux arrivent au niveau du fabuleux documentaire Kraftwerk and the Electronic Revolution. Mais lorsque la BBC s’attaque au sujet, le résultat fait nécessairement un peu plaisir. Réalisé par la même team que l’excellent Synth Britannia, Krautrock: The Rebirth of Germany a le double avantage de pitcher avec intelligence l’histoire du genre – la nécessité, pour la génération allemande des 60-70′s, de s’inventer une nouvelle identité musicale au sein d’un pays ravagé par la guerre et truffé d’anciens nazis amnistiés au nom de la réconciliation nationale – tout en analysant son impact sur le rock anglo-saxon. Assumant parfaitement son côté “vu de chez nous”, le film creuse assez finement l’influence qu’a pu avoir le Krautrock sur des artistes tels que Eno, Bowie ou Iggy Pop.

Olivier Lussac: Fluxus et la Musique Assez étonnamment, Fluxus n’évoque pas grand chose aux oreilles francophones. Et pour cause: né dans les 60′s, ce courant/mode de vie a pendant longtemps été boudé des bibliographies françaises. C’est donc avec plaisir que l’on accueille l’ouvrage scientifique d’Olivier Lussac, Fuxus et la Musique (Les Presses du Réel), consacré à cette joyeuse hérésie artistique. Avant d’aller plus loin, une rapide définition du sujet. Avec Fluxus et la Musique, Olivier Lussac s’intéresse à tous ceux qui se sont amusés à tordre dans tous les sens jusqu’à l’idée même de composition et de performance musicale. L’un des premiers postulats de Fluxus, c’est le principe du happening. C’est en tout cas là tout le propos de Fluxus, qui n’hésite pas à transformer ses shows en épreuves, aussi bien pour le performer que pour le public. Le bouquin insiste aussi sur le caractère humoristique de Fluxus. Au fil de son ouvrage, Olivier Lussac décrypte les différents aspects frondeurs revendiqués par Fluxus. Micro 1

Michel Bauwens : « Uber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage » Ancien chef d’entreprise, Michel Bauwens étudie depuis une dizaine d’années l’économie collaborative et ses réseaux qui s’organisent pour créer des outils partagés et mutualiser les savoirs et le travail. Auteur de « Sauver le monde, vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer » (Les Liens qui libèrent), il est l’un des théoriciens des « communs », un modèle économique et politique d’avenir selon lui, et une réponse à la crise écologique et de civilisation liée à la raréfaction des ressources. A condition que l’Etat joue pleinement son rôle de régulateur. Comment analysez-vous la crise que provoque en France l’installation de plateformes telles qu’Uber ? Il faut faire attention au vocabulaire qu’on emploie. L’« économie de partage » que j’appelle « pair-à-pair », où les individus s’auto-organisent pour créer un bien commun, a un potentiel émancipatoire important. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’économie collaborative, entre partage et business

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