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De quoi l’« uberisation » est-elle le nom ?

De quoi l’« uberisation » est-elle le nom ?
Le terme, qui fait référence à l’apparition des véhicules concurrents des taxis, est utilisé à toutes les sauces. Mais que recoupe-t-il ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Les réseaux sociaux utilisent depuis quelques mois le terme d’« uberisation », un néologisme formé à partir du nom d’Uber, la fameuse société de transport californienne. Entre numérisation et paupérisation, que recoupe ce terme, qui sert d’étendard aux détracteurs de plusieurs réalités économiques ? Les taxis Ce qui est critiqué : la précarisation Au-delà de leur cas personnel et des conséquences sur leur profession, les taxis dénoncent « la précarisation des chauffeurs » de VTC. « Le capital détenu par la personne dont le revenu (et non le salaire) dépend de sa capacité à exploiter le réseau offert par les grandes entreprises présente un coût de portage, d’assurance et d’amortissement qu’il doit lui-même assumer – même en cas de baisse d’activité. » Ce qui est craint : l’évolution du modèle économique

Ubérisation = économie déchirée? Dans le cadre du cycle "Piger la transformation digitale" avec les éditions Kawa (FR). Voir l'invitation L'ubérisation : du nom de la plateforme de co-voiturage payant Uber, ce néologisme renvoie à une nouvelle forme d'économie. Quelle est-elle et quelles en sont les conséquences, positives ou négatives ? Création collective et économie collaborative, ou bien bouleversement socio-économique assorti d'un flou légal ? Une question à débattre en résumé : l'ubérisation, progrès ou déclin? Bruno Teboul est diplômé d’une Maitrise de Philosophie, d’un DEA de Sciences Cognitives de l’École Polytechnique et de l’EHESS, et d’un Executive MBA (HEC). Les GAFA sont-ils devenus trop puissants ? GAFA : Ce n’est pas tant qu’ils aient les poches pleines mais plutôt le fait qu’ils puissent contrôler nos esprits qui commence à faire réfléchir les analystes et les politiques. Avec les printemps arabes dans les années 2010, les plates-formes de réseaux sociaux Twitter et Facebook avaient réussi à vendre l’idée qu’ils étaient de formidables outils d’émancipation et de défense de la liberté. Ils étaient encore relativement nouveaux et le manque de recul pouvaient accréditer cette thèse. Mais en quelques années, le vent a tourné, et tous les espoirs que certains avaient placé dans ces outils, devenus totalement invasifs lorsqu’on les combine aux smartphones, se transforment peu à peu en crainte, méfiance ou doute voire dans certains cas colère et indignation. Il y a d’abord la question économique car la nature même de leur activité facilite grandement de décorréler les flux commerciaux et les flux comptables. Une grande part de cerveau disponible phénoménal. Faut-il casser ces monopoles ?

Jusqu'où l'uberisation de la société va-t-elle aller A voir son siège parisien, un simple appartement de 200 mètres carrés perché au-dessus d'un vendeur de scooters dans le quartier du Sentier, on imagine mal que Creads puisse faire trembler les empereurs de la publicité. «En France, Publicis et Havas se partagent le gâteau depuis trop longtemps. Il faut les bousculer !» UBERISATION ? Leurs modèles ? Transport, logistique, tourisme, services à la personne, restauration, banque et même industrie du sexe... Tout dépend de quel côté l'on se place ! Vous aviez l'intention de mettre en location sur Drivy l'épave qui dort dans votre garage ? DEUXIÈME AVANTAGE : LE PRIX. Terminé l'arnaque du plombier qui, sous prétexte qu'on l'a appelé en urgence pour une affaire de fuite d'eau sans prendre le temps d'exiger un devis, en profite pour dévaliser votre portefeuille ! Les consommateurs bénéficient aussi des avantages de la géolocalisation, présente sur une bonne partie des applications. Prenons l'exemple de la banque. L'explication de ce retard ?

Facebook, Google, Apple... : comment les géants de la tech gagnent-ils de l'argent ? - Business Apple, Alphabet, Amazon, Microsoft et Facebook gagnent de l'argent : ce n'est pas nouveau. Mais avec quoi en gagnent-ils ? Une infographie résume tout. Chaque trimestre fiscal nous donne l’occasion de comprendre comment des entreprises comme Apple, Alphabet (Google), Amazon ou encore Microsoft et Facebook font entrer (beaucoup) d’argent dans leurs caisses. Si elles ne se dérangent jamais pour donner des noms obscurs à certaines catégories passe-partout (le fameux « Other Products » d’Apple bien connu des analystes), ces rapports trimestriels nous permettent de saisir dans les grandes lignes avec quel type de produit ces entreprises envisagent leur croissance. Pour mieux comprendre ce qui anime les cinq entreprises citées, VisualCapitalist vient de produire une infographie qui permet, en un clin d’œil, de voir quels segments se sont imposés comme les piliers de chacune des entreprises. AppleApple : l’iPhone est toujours une poule aux œufs d’or AlphabetAlphabet : pub pub pub

«L'ubérisation de l'économie va détruire des millions d'emplois» INTERVIEW - L'arrivée de nouveaux acteurs tels qu'Uber, Blablacar ou encore Airbnb bouleverse l'économie traditionnelle. Est-ce un progrès ? Comment les grandes entreprises doivent-elles se réorganiser ? Le Figaro - Que signifie exactement l'ubérisation? Bruno Teboul * - L'ubérisation décrit un phénomène récent dont la société de technologie californienne Uber est l'inspiratrice directe. Le terme est-il utilisé plutôt avec une connotation positive ou négative? Au départ, l'objectif de la start-up est avant tout de bousculer l'économie traditionnelle, régulée, rentière. Comment les entreprises classiques doivent se réorganiser? Des grandes entreprises comme Air France, Danone ou EDF doivent pousser leurs salariés à se perfectionner dans la maîtrise du traitement de données des clients et des algorithmes («data science»). L'ubérisation de l'économie sonne-t-elle le glas du salariat traditionnel? Oui et on y est déjà, notamment dans le secteur des services.

Video. Envoyé spécial. La face cachée de Google Google est omniprésent dans nos vies. Faire des recherches sur internet, envoyer des messages grâce à Gmail, se déplacer avec Google Maps, regarder des vidéos sur YouTube… Des services pratiques, gratuits, et incontournables pour beaucoup de Français. Depuis que nous vivons avec Google, le moteur de recherche en sait beaucoup sur nous. Mais nous, que savons-nous de lui ? Pendant plusieurs mois, "Envoyé spécial" a enquêté sur la face cachée de Google. Avec 66 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le groupe américain est le moteur de recherche le plus riche du monde. Nous avons aussi découvert que l’esprit start-up, cher à ses deux fondateurs, a bien changé. Plus inquiétant, le géant du net est devenu une redoutable machine à espionner : Google nous suit à la trace, et ça commence dès l’école. Un reportage de Sophie Roland, Edouard Britch, Gary Grabli, Vincent Kelner et Aymeric Guillot.

Uberisation : mythe ou réalité de la transformation digitale Uberisation : mythe ou réalité de la transformation digitale Mythes et réalité de l’uberisation Avec ce nouveau billet sur l’uberisation et la transformation digitale, nous reprenons notre publication comme indiqué dans le dernier billet de lundi dernier, l’émotion et la colère ne devant pas prendre le pas sur la vie normale, même si tout peut nous paraître futile en ce moment, au regard des événements de la semaine dernière. « FNAC et Darty fusionnent pour résister aux e-commerçants* » la nouvelle est tombée vendredi midi sur BFMTV alors que je mangeai mon escalope de veau à la normande, au café du Ranelagh. * le titre est de BFMTV Uberisation : arrêt sur image Uber uberisée par la violence des chauffeurs de taxi en juin 2015 (photo Europe1) Le spectre de l’uberisation a mis la trouille à tout le monde mais la peur n’évitera pas le danger Or, la réalité est bien plus complexe, et bien éloignée de la simplicité de ce jeu gagnant / perdant. ument de vente. Yann Gourvennec

Apple contre Google : comprendre l’économie des applications (1) Le mobile a mangé la planète. Elle compte aujourd’huiprès d’un demi-milliard d’iPhones et près de deux milliards de téléphones mobiles sous Android, le système d’exploitation de Google. Chacun propose plus d’un million d’applications téléchargeables, des plus connues comme Facebook, YouTube ou WhatsApp aux plus loufoques, utiles seulement si vous avez besoin d’un briquet virtuel pour les concerts, d’éclater du papier bulle pour vous détendre, ou même d’un décapsuleur numérique. Quels mécanismes et forces de la concurrence sont à l’œuvre derrière ce gigantisme ? Décryptage en deux volets à l’aide d’une série d’applis d’économie. GPT app ou l’adoption universelle d’une technologie Le téléphone intelligent est une technologie d’usage général (general purpose technology). Nous ne voyons plus ces caractéristiques, car l’objet est devenu ordinaire alors qu’il n’a pourtant que dix ans d’existence. Le téléphone intelligent est en train de devenir universel.

Observatoire de l’Uberisation : à quoi va-t-il servir ? Accueil Animé par des entrepreneurs, ce nouvel observatoire doit permettre de produire des propositions, et de relever les défis de nature sociale, fiscale et économique soulevés par l'uberisation de l'économie.(...) Cet article est réservé aux abonnés, pour en profiter abonnez-vous. Et aussi sur les Echos Les articles à la une Société Comment la Belgique est devenue une base arrière du djihadisme en... ENQUETE Abdelhamid Abaaoud et les frères Abdeslam, auteurs des massacres de Paris, y sont nés. événement Financement du terrorisme : de nouvelles mesures pour renforcer... Le projet de loi pour la modernisation de la vie économique renforce les pouvoirs de Tracfin. Europe Attentats : Salah Abdeslam toujours en fuite, Bruxelles reste en... + VIDEO Les raids menés dimanche soir n’ont pas permis l’arrestation de Salah Abdeslam. à lire également sur les echos Recommandé par Les articles les plus lus Délais de paiement : Bercy épingle cinq mauvais payeurs SFR, Numéricable et Airbus en font partie.

Apple contre Google : comprendre l’économie des applications (2) Google avec son système d’exploitation Android et Apple avec l’iPhone dominent le monde des téléphones intelligents. Ils ne se livrent pas pour autant une concurrence front contre front. Ils baignent en effet dans des écosystèmes et des modèles d’affaires de nature différente. De plus et surtout, leurs plates-formes sont différenciées, même si elles offrent les mêmes applications-phares d’Angry Birds à YouTube en passant par Facebook et Uber. Cela explique pourquoi la rivalité entre les deux entreprises californiennes est amenée à perdurer sans que l’une ne marginalise forcément l’autre. Du côté des développeurs d’applis, en revanche, la concurrence est frontale et féroce. Business model app ou comment apporter de la valeur aux clients et en transformer une partie en profit L’iPhone lancé en 2007 est fidèle à la stratégie d’intégration d’Apple dans le matériel et le logiciel. Business ecosystem app ou le jeu des collaborations et des complémentarités Le secteur des applis est mature.

Macron présente sa loi sur l'ubérisation de l'économie Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique a présenté lundi 9 novembre la feuille de route de la stratégie pour les "nouvelles opportunités économiques". Il s'agit d'accompagner "l'ubérisation" de certains secteurs, à savoir l'arrivée d'acteurs qui utilisent les nouvelles technologies et bousculent les entreprises traditionnelles, ce qui crée "plus de croissance et d'emplois que de désordre". Le projet de loi, baptisé #noé, devrait ouvrir la voie à la création d'"une forme de fonds de pension à la française", a annoncé le ministre de l'Economie Emmanuel Macron. "Il faut ramener le capital qui est celui de nos épargnants vers le financement de l'économie réelle. (...) Il faut développer une forme de fonds de pension à la française et adapter le cadre fiscal, et c'est cela aussi que je vais proposer dans les prochaines semaines", a-t-il précisé lors d'une rencontre avec des acteurs de l'économie numérique, à Bercy. (Avec AFP)

Qui doute encore du modèle économique de Facebook ? Le temps où l’on doutait de la capacité de Facebook à monétiser son activité semble loin. Mark Zuckerberg a prouvé à ses détracteurs que le réseau social n’était pas un phénomène de mode. Et les résultats trimestriels publiés par la firme de Menlo Park mercredi 27 janvier feront taire les derniers sceptiques. Des bénéfices plus que doublés Et c’est une succession de chiffres tous plus impressionnants les uns les autres qu’a dévoilé Mark Zuckerberg, tout juste rentré d’un congé paternité d’un peu moins de deux mois pour l’occasion. Gagner sur tous les terrains Une série de records qui illustre un sentiment diffus dans la Silicon Valley : rien ne semble pouvoir arrêter la firme de Menlo Park.

uberisation Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Français[modifier] Étymologie[modifier] Nom commun[modifier] uberisation \y.bœ.ʁi.za.sjɔ̃\ féminin (Néologisme) (Commerce) Adoption d’un modèle de commerce consistant à mettre des ressources à disposition des clients depuis leurs smartphones, à tout moment et sans délai, pour un prix réduit par rapport au modèle classique. Variantes orthographiques[modifier] ubérisation Synonymes[modifier] Apparentés étymologiques[modifier] uberiser Traductions[modifier] Anagrammes[modifier] Voir aussi[modifier] uberisation sur Wikipédia

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