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Migrants : et si ouvrir les frontières générait de la richesse ?

Migrants : et si ouvrir les frontières générait de la richesse ?
Imaginez que tous les pays ouvrent en même temps leurs frontières et autorisent la libre circulation des individus sur leur territoire. Que se passerait-il dans l’immédiat ? Au bout de vingt-cinq ans ? 1 500 morts depuis janvier En attendant cet hypothétique virage, l’escalade continue. Pour... L’accès à la totalité de l’article est protégé Déjà abonné ? <div class="article_noscript"><div class="teaser_article"><p class="clearfix entete"><strong class="gras grid_6 alpha omega">L’accès à la totalité de l’article est protégé </strong><span class="grid_3 alpha omega txt_gris_moyen txt1">Déjà abonné ? Related:  Migrants réfugiés exilés

«La distinction entre réfugiés et migrants est appliquée de manière injuste» La mission européenne Navfor Med, pour Naval Force in Mediterranea, a été lancée lundi. Elle vise à lutter contre les réseaux de passeurs au départ des côtes libyennes. Anthropologue à la London School of Economics, spécialiste des migrations et des frontières, Ruben Andersson revient sur la situation migratoire en Méditerranée. Il alerte sur l'approche sécuritaire privilégiée par les autorités européennes, qui risque selon lui de générer «plus de chaos». Comment évaluez-vous la réponse des autorités française et européenne à la crise migratoire en Méditerranée ? Face à l'austérité, les peuples et responsables politiques cherchent des bouc-émissaires. Que révèle la terminologie distinguant «migrants» et «réfugiés»? «Migrants» est un terme attrape-tout qui cache plusieurs cas de figure. Existe-t-il une forme de «tri» entre les «bons» demandeurs d'asile, et les «mauvais» migrants économiques ? Cette politique est-elle légitime ?

De l'Erythrée à la France, trois migrants racontent leur parcours du combattant Saïd, 18 ans, Erythréen. Placé en Centre de rétention administrative, il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Le jeune homme est assis sur les marches du tribunal administratif de Paris. Depuis, il est enfermé, comme plusieurs autres, dans le Centre de rétention administrative de Vincennes, et fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). A peine entré dans le hall du tribunal administratif, Saïd est appelé par une avocate commise d’office. Puis, chacun leur tour, les migrants sont appelés et assistent à une joute verbale entre le juge et le représentant du préfet de police. Ainsi, l’avocate donne des informations sur les situations particulières des migrants, qu’elle a découvertes peu de temps auparavant. En réponse, le représentant du préfet de police explique que les migrants arrêtés ont occupé la halle Pajol de façon illégale et que n’ayant pas engagé de procédure de demande d’asile, ils ont logiquement été arrêtés.

Une centaine de migrants bloqués à la frontière franco-italienne La police italienne a dispersé samedi en fin d'après-midi 200 migrants, venus pour la plupart d’Afrique, et empêchés depuis deux jours par les autorités françaises d’entrer en France par la frontière italienne près de Vintimille. Les policiers italiens, équipés de casques, visières et boucliers, tentaient sans ménagement de repousser les migrants en direction de la ville italienne de Vintimille, à 5 km du poste-frontière. Une cinquantaine d’hommes ont refusé d'obtempérer et se sont réfugiés sur des rochers. Réclament «la paix», «la liberté», du travail, les migrants réunis depuis deux jours demandaient pacifiquement qu’on les «laisse passer» pour qu’ils puissent gagner le pays européen de leurs rêves. Après une deuxième nuit passée sur place, ils avaient repris samedi matin leur manifestation pacifique face à une dizaine de gendarmes français qui leur bloquent le passage vers la France, sous les yeux des touristes en voiture qui, eux, continuent à traverser la frontière sans souci.

Onze jours après leur première expulsion, les migrants s’installent près du jardin d’Eole Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard Bhan n’y comprend rien. Le jeune Soudanais a débarqué vendredi 12 juin au soir à Paris avec comme adresse le camp de La Chapelle. « Un ami, passé là il y a quelques semaines m’avait donné les indications. En y arrivant, j’ai vu qu’il n’y avait rien, personne qui campait. Ça ne ressemblait pas à ce dont il m’avait parlé. Heureusement, quelqu’un m’a accompagné ici », explique-t-il en montrant le jardin d’Eole, un espace vert aménagé juste derrière le métro Chapelle dans le 19e arrondissement. Bhan, 21 ans, anglais parfait, est assis à deux mètres d’un assemblage de bâches dépareillées. Il est tôt, mais le petit-déjeuner est servi. « Des riverains ont apporté des pains, du café, du thé », commente Yann, un jeune homme le cheveu et le teint clair, venu les soutenir. Une centaine, essentiellement issus du Soudan et d’Erythrée Comme tous les samedis matins, le quartier s’éveille doucement. Blocages à la frontière entre l’Italie et la France

Le désert nigérien, l'autre tombeau des migrants africains Le Niger vient de faire deux découvertes macabres dans son désert. Vendredi, une patrouille militaire a trouvé par hasard un premier convoi, près d’Arlit. Les corps de 18 migrants s’y trouvaient, probablement morts au cours de la semaine précédente, après l’accident du camion qui les transportait, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Même scénario lundi, près de Dirkou, au nord-est du Niger. Cette fois, ce sont les restes de 30 migrants qui ont été retrouvés. Qui sont ces migrants ? Selon les papiers d’identité retrouvés sur les corps du premier convoi, les migrants venaient du Mali, de Côte d’Ivoire, du Liberia, de Centrafrique, du Burkina Faso et du Sénégal. L’OIM a tenté de reconstituer le sort des 18 migrants du premier convoi. Pourquoi passent-ils par le Niger ? Deux axes principaux sont assez clairement identifiés : l’un qui va de Niamey à Agadez, puis à Arlit, pour aller vers l’Algérie. Et le flux semble avoir augmenté ces derniers mois.

Méditerranée : traverser, coûte que coûte L’entrée illégale dans la forteresse européenne a un coût financier et humain de plus en plus important. Tout comme le fait de repousser les candidats à l’immigration, qui jouent leur vie dans ce voyage. Pour enquêter, Libération s’est associé au collectif The Migrants Files (TMF) qui, après avoir compté le nombre de morts aux portes de l’Europe en 2014, s’intéresse en 2015 aux questions d’argent. Les chiffres dévoilés ce jeudi montrent que deux économies quasi équivalentes grossissent en parallèle. Prix payé par les migrants aux passeurs D’un côté, les passeurs, parfois soutenus par des gouvernements, s’engraissent sur les trajets périlleux : selon TMF, au moins 16 milliards d’euros ont été dépensés par les migrants depuis 2000 pour venir jusqu’en Europe. Aéroports. Pape. Morts aux portes de l'Europe entre 2010 et 2015 Michel Henry , Alexandre Léchenet , BIG

Migrants : des hébergements et des renvois LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard Une dose d’humanitaire et une dose d’expulsion : le plan proposé en conseil des ministres, mercredi, par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, pour répondre aux conséquences en France de la crise migratoire européenne ressemble à un cocktail savamment dosé pour déminer un sujet politiquement explosif. Au risque de fâcher tout le monde… La chasse aux migrants délogés de leurs installations successives dans Paris, qui scande la vie de la capitale depuis deux semaines et la proposition de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de créer pour eux des centres de transit, nourrissent le débat politique français et conduisent à une surenchère dans la volonté d’accueillir ou non les centaines de migrants qui passent par la France après avoir débarqué sur les côtes italiennes. Les demandeurs d’asile et les réfugiés en sont les premiers bénéficiaires, grâce à la création de 9 500 places d’hébergement supplémentaires. Renvoyer plus d’étrangers

Migrants : nuit de trêve dans un centre pour SDF à Nanterre Ce vendredi midi, la vaste cour du centre d’hébergement et d’assistance aux personnes sans abri (Chapsa), à Nanterre, est quasiment vide. A quelques mètres de là, un brouhaha s’échappe du réfectoire. A l’intérieur, plus de 80 migrants, soudanais et érythréens pour la plupart, profitent d’un déjeuner au frais. La veille, un premier groupe est arrivé en début d’après-midi. «L’incompréhension, une pression supplémentaire» La directrice de l’établissement, Brigitte de La Lance, qui dispose de 256 places en période «normale» (290 en période hivernale), l’avoue : l’organisation n’a pas été simple. «La plus grosse difficulté reste la barrière de la langue», explique Miguy Leste, cadre de l’unité socio-éducative du centre. Attente et cohabitation Ahmed, réfugié soudanais âgé de 30 ans, ne cache pas sa déception : «Le centre était bondé. Longtemps réputé insalubre, le centre a été rénové à deux reprises, en 2000 et en janvier 2015. «Du gâchis»

Migrants à Paris : dix jours, quatre évacuations et un statu quo Pour les migrants africains réfugiés à Paris ou en transit, le même schéma se répète inlassablement depuis le début du mois de juin : livrés à eux-mêmes dans les rues du 18e arrondissement de Paris, ils sont évacués, puis errent jusqu’à trouver un nouveau campement, d’où ils sont délogés, encore. Un cycle infernal que militants associatifs et élus désespèrent d’enrayer et qui a commencé le 2 juin, lorsque les forces de l’ordre ont évacué le campement de La Chapelle, à Paris. Environ 380 migrants – pour la plupart soudanais, érythréens, somaliens et égyptiens – y étaient installés sous le métro aérien. Apparu l’été dernier entre les stations de métro Barbès et La Chapelle, dans le 18e arrondissement, le campement avait brusquement grossi au mois d’avril après l’arrivée de plusieurs vagues de clandestins sur les côtes italiennes. Lire le reportage : « On les trie sur le trottoir » : les migrants de La Chapelle évacués Enquête du Défenseur des droits Des inquiétudes fondées.

Fanta, 3 ans et demi, détenue seule pendant 5 jours

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