background preloader

Laïcité en France

Laïcité en France
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La laïcité en France est un principe[n 1] qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses – l’État devant rester neutre – et garantit la liberté de culte (les manifestations religieuses devant respecter l’ordre public) ; il affirme parallèlement la liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus des autres (religion, athéisme, agnosticisme ou libre-pensée), construisant ainsi l’égalité républicaine. Il ne faut pas confondre la laïcité avec la laicisation. La laïcité ne consiste pas à combattre les religions, mais à empêcher leur influence dans l’exercice du pouvoir politique et administratif, et de renvoyer parallèlement les idées spirituelles et philosophiques au domaine exclusif de la conscience individuelle et à la liberté d'opinion. Histoire[modifier | modifier le code] De la Révolution à la Constitution de 1958[modifier | modifier le code] C'est donc la loi de 1905 qui régit aujourd'hui la laïcité en France.

Laïcité Page(s) en rapport avec ce sujet : La laïcité est un fondement de la République en France.... Certains États européens conservent une religion d'État (Royaume-Uni), alors que d'autres, ... (source : vie-publique)«Le second pilier juridique de la laïcité est bien entendu la liberté de ... «Si l'État ne reconnaît aucune religion, il ne doit en méconnaître aucune, ... La laïcité sert à désigner, au sens actuel, la séparation du civil et du religieux. L'adjectif «laïque[1]», qui s'oppose en premier lieu à «clérical», peut aussi désigner l'indépendance comparé à toute confession religieuse. Origines Étymologie Le mot «laïc», apparu au XIIIe siècle et d'usage rare jusqu'au XVIe siècle, est issu du latin laicus «commun, du peuple (laos)» terme ecclésiastique repris au grec d'église λαϊκός, laikos, «commun, du peuple (laos)»[2], par opposition à κληρικός, klerikos (clerc) [3], désignant les institutions proprement religieuses. Les racines de la notion de laïcité La conception française Principe

Loi de séparation des Églises et de l'État Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de séparation des Églises et de l'État[1] est une loi adoptée le à l'initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand, qui prend parti en faveur d’une laïcité sans excès. Elle est avant tout un acte fondateur dans l'affrontement violent qui a opposé deux conceptions sur la place des Églises dans la société française pendant presque vingt-cinq ans. Elle remplace le régime du concordat de 1801, qui est toujours en vigueur en Alsace-Moselle pour des raisons historiques (les élus alsaciens en faisaient une des trois conditions d'acceptation de leur rattachement à la France en 1919, sans quoi ils demandaient un référendum, que la France ne pouvait prendre le risque de perdre après une guerre si meurtrière). Elle ne trouva son équilibre qu'en 1924, avec l'autorisation des associations diocésaines, qui permit de régulariser la situation du culte catholique. Contexte : une séparation douloureuse[modifier | modifier le code]

Discours Chirac loi laïcité Stasi Commission laïcité Chirac discours Stasi Commission laïcité voile islamique discours Chirac Commission laïcité DISCOURS CHIRAC LOI LAICITE JACQUES CHIRAC, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, débat sur le principe de laïcité Voir également : RAPPORT STASI COMMISSION LAICITE (Paris, 17 décembre 2003) Monsieur le Premier Ministre, Messieurs les Présidents des Assemblées, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Mesdames, Messieurs, Le débat sur le principe de laïcité résonne au plus profond de nos consciences. La laïcité est inscrite dans nos traditions. Voilà plus de deux cents ans que la République se construit et se renouvelle en se fondant sur la liberté, garantie par la primauté de la loi sur les intérêts particuliers, sur l'égalité des femmes et des hommes, sur l'égalité des chances, des droits, des devoirs, sur la fraternité entre tous les Français, quelle que soit leur condition ou leur origine. Dans notre République, chacun est respecté dans ses différences parce que chacun respecte la loi commune. Ces valeurs fondent la singularité de notre Nation. J'ai consulté.

untitled La juste conception du principe de laïcité La Conférence des évêques de France a rendu publique la lettre du pape Jean Paul II adressée le 11 février 2005 à Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence, et à tous les évêques de France, au sujet de la laïcité. Mgr Ricard revient sur cette lettre et sur les relations entre l'Etat et l'Eglise catholique en France. Evêque placé à la tête d'une province ecclésiastique.Ensemble des évêques de France. Quelle est la teneur de la lettre du Saint-Père? Mgr Jean-Pierre Ricard : La lettre du Pape se veut positive. Où en sont aujourd'hui les relations entre l'Eglise catholique et l'Etat? Dans l'ensemble, les relations sont bonnes avec le gouvernement dans l'instance de dialogue mise en place, avec les préfets et avec beaucoup de municipalités, surtout quand il s'agit des questions liées à la situation de l'Eglise catholique en France. Comment Jean Paul II définit-il la laïcité et comment situe-t-il le principe de laïcité dans la pensée sociale de l'Eglise?

Laïcité - Wikiquote, le recueil de citations libre La laïcité désigne la séparation du civil et du religieux. Le principe de séparation des pouvoirs politique et administratif de l'État du pouvoir religieux en est une application. L'adjectif « laïque » qualifie l'indépendance par rapport à toute confession religieuse. La laïcité implique un enseignement public d'où la formation religieuse (dans le sens « enseignement de la foi ») est absente. Pour autant, l'enseignement des religions n'est pas incompatible avec la laïcité, tant qu'il ne s'agit que de décrire des us et coutumes, et si l'on présente chaque religion d'un point de vue extérieur (historique et géographique). Jean Baubérot[modifier] La laïcité devient un cache-sexe pour dissimuler l’islamophobie. François Cavanna[modifier] Robert Escarpit[modifier] La laïcité, c'est la disponibilité universelle du patrimoine humain, c'est la loi qui veut que chaque homme soit maître de son bien et que son bien se trouve partout où il y a des hommes. Frédéric Lenoir[modifier] Michel Onfray[modifier]

La laïcité : un principe qui garantit la cohésion de la population : Dame Politique et le bien commun La laïcité, un principe qui garantit la cohésion de la population. La séparation de l'Eglise et de l'Etat quelque chose de fondamental. Si toutes les hommes et les femmes de notre pays, de notre canton, peuvent exercer leur culte, quelqu'il soit du reste, et c'est fort bien ainsi, qu'ils soient chrétiens, musulmans, juifs, boudhistes, ou autres, mais aussi qu'ils ne croient pas, qu'ils soient agnostiques, athées, c'est également grâce à ce principe, la laïcité, qu'il peut y avoir du bien vivre ensemble. Vivre sa religion, les traditions qui en découlent, bien sûr, mais qu'il y ait des signes religieux, dans des établissements publics, mais aussi que d'autres veuillent un jour siéger dans un parlement avec un vêtement relevant de leur religion (le foulard par exemple à Vernier, je ne suis pas d'accord). J'avais dû reste été assez interloquée lorsque dans un tribunal dans un canton suisse, j'avais vu accrcoché au mur, un crucifix. Béatrice FUCHS

Religions et Convictions | Définitions - Premier sens de laïcité - Principe de séparation | La Laïcité Premier sens du terme « laïcité ». Dans le premier sens, la laïcité se définit comme le « principe de séparation de la société civile et de la société religieuse, l’Etat n’exerçant aucun pouvoir religieux et les Eglises aucun pouvoir politique » (Robert). Le terme « laïque » s’applique donc, ici, à toute personne défendant le principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Il est tout à fait concevable dans ce sens, d’être laïque et d’appartenir à une religion puisque ce terme ne renvoie pas ici au contenu d’une conviction, religieuse ou non, mais à une manière de concevoir l’organisation de la vie en société. Je puis ainsi adhérer à une religion et penser qu’il est sain pour une société de ne pas mélanger les affaires publiques et religieuses, renvoyant ces dernières à l’espace privé de chaque individu. Accéder aux vidéos

Laïcité Le principe de laïcité est inscrit dans la Constitution et a été précisé par plusieurs textes, dont le plus important reste la loi de 1905. Le principe de laïcité garantit l'indépendance et la neutralité de l'État par rapport aux religions, mais aussi la liberté de conscience, et donc de religion, des citoyens ainsi que le libre exercice des cultes. La laïcité de l'État français ne signifie donc pas l'ignorance ou la méconnaissance des religions et de l'apport de celles-ci à la société. La laïcité est un cadre qui permet à tous, croyants ou non-croyants, de vivre ensemble. Aujourd'hui, l'application du principe de laïcité est à nouveau au cœur de l'actualité. L'Église catholique suit ce débat avec grand intérêt et y apporte sa réflexion à différents niveaux. Il est vrai qu'il n'en allait pas de même en 1905.

Comité Laïcité République Quelle laïcité aujourd'hui ?  - Citoyenneté et démocratie Découverte des institutions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Quelques dates clés 26 août 1789 : L’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame la liberté religieuse : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses (...)". 1791 : La constitution instaure la liberté des cultes. 1881-1882 : Les lois Jules Ferry instituent l’école publique gratuite, laïque et obligatoire. 1905 : Loi de séparation des Églises et de l’État : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte" (art.2) . 1946 : Inscription du principe de laïcitéLaïcitéPrincipe qui établit, sur le fondement d’une séparation rigoureuse entre l’ordre des affaires publiques et le domaine des activités à caractère privé, la neutralité absolue de l’Etat en matière religieuse. dans le Préambule de la constitution. 1959 : La loi Debré accorde des subventions aux écoles privées sous contrat. Quelques pistes de réflexion

Related: