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La fragilité blanche : pourquoi est-ce si dur de parler aux Blancs de racisme ?

La fragilité blanche : pourquoi est-ce si dur de parler aux Blancs de racisme ?
Je suis blanche. J’ai passé des années à étudier ce que cela signifie d’être Blanc dans une société qui proclame l’insignifiance de la race, alors que celle-ci structure profondément la société. Voilà ce que j’ai appris : toute personne blanche vivant aux Etats-Unis va développer des opinions sur la race simplement en baignant dans notre culture. Mais les sources traditionnelles – écoles, manuels scolaires, médias – ne nous fournissent pas les multiples points de vue dont nous avons besoin. Oui, nous allons développer des opinions chargées d’émotions fortes, mais ce ne seront pas des opinions bien informées. Notre socialisation nous rend racialement analphabètes. Les définitions courantes du dictionnaire réduisent le racisme à des préjugés raciaux individuels et aux actions intentionnelles qui en résultent. Oui, une personne racisée [person of color ] peut s’asseoir à la table du pouvoir, mais l’écrasante majorité des décideurs seront blanc-he-s. Related:  Que faire de ce qu’on a fait de nous ?

Comment la blancheur [whiteness] perpétue le racisme ? Entretien avec Robin DiAngelo Gawker : Qu’est-ce que la blancheur [whiteness], et comment est-elle construite ? Robin DiAngelo : Le racisme a deux fonctions principales : l’oppression des racisé-e-s [people of color], oppression que la plupart des gens reconnaissent, mais aussi l’élévation simultanée des Blancs. Vous ne pouvez pas tenir un groupe vers le bas sans élever l’autre vers le haut. Donc, quand je pense à la blancheur, je pense à ces aspects du racisme qui élèvent spécifiquement les Blancs. Maintenant, tout le monde est connecté. En tant que Blancs dans cette société, nous sommes socialisés dès notre naissance pour nous voir comme supérieurs, pour voir les Blancs et les choses qui leur sont associées comme supérieures. Comment la blancheur et les normes culturelles blanches influencent-elles la manière dont nous abordons, ou non, les questions de race et de racisme ? Tout d’abord, il y a la solidarité blanche. C’est classique, « oncle Bob a dit cela à la table pendant le dîner ».

À l’écran, pour les lesbiennes, on est encore loin de la belle saison Femmes et homos, les lesbiennes se retrouvent à l’intersection de deux discriminations. Que ce soit devant ou derrière la caméra, il ne fait pas bon faire partie du L de LGBT. Quand La Vie d’Adèle est projeté au festival de Cannes, en mai 2013, Catherine Corsini est en pleine écriture de La Belle saison. La réalisatrice travaille sur cette romance lesbienne sur fond de MLF joyeux avec sa compagne, la productrice Elisabeth Perez. Cette dernière est dans la salle, ignorant encore quel est le sujet du dernier Kechiche. «Ça y est, la grande histoire d’amour lesbienne a été tournée. Les films lesbiens sont tellement peu nombreux sur les écrans français que les deux femmes ont l’impression que leur projet va automatiquement tomber à l’eau. Pour voir des femmes s’aimer sur grand écran, inutile de prendre une carte illimitée –vous n’aurez pas grand-chose à vous mettre sous la dent. Frilosité sexiste Comment expliquer cette rareté? Masculin universel Réalisatrices discrètes «Film de femmes»

4 Ways to Push Back Against Your Privilege by Mia McKenzie I’ve often said that it’s not enough to acknowledge your privilege. And, in fact, that acknowledging it is often little more than a chance to pat yourself on the back for being so “aware.” What I find is that most of the time when people acknowledge their privilege, they feel really special about it, really important, really glad that something so significant just happened, and then they just go ahead and do whatever they wanted to do anyway, privilege firmly in place. The truth is that acknowledging your privilege means a whole lot of nothing much if you don’t do anything to actively push back against it. I understand, of course, that the vast majority of people don’t even acknowledge their privilege in the first place. So, what does pushing back against your privilege look like? 1. BGD is a reader-funded, non-profit project. 2. If you have access to something and you recognize that you have it partly because of privilege, opt out of it. 3. This one is so, so important.

Ce que la mort du lion Cecil dit de notre monde | T-Punch Insurrectionnel Durant plusieurs jours, les média et surtout les réseaux sociaux du monde entier se sont émus du sort du lion Cecil, assassiné par un riche braconnier blanc Étasunien pour plusieurs milliers de dollars. À côté de ça, des milliards d’autres morts animales ainsi que les centaines de milliers d’humains tués par ce même capitalisme impérialiste et colonialiste ont lieu dans l’indifférence générale. De mon point de vue de végane, je suis choquée de voir que des gens qui ne voient au quotidien aucun problème dans l’élevage et la pêche intensives (ou pas) ainsi que dans la chasse / le braconnage et autres corridas se mobilisent tout d’un coup pour s’indigner de la mort d’un animal « trop mignon » / symbolique / majestueux, etc. tel qu’un lion. Entre spécisme et impérialisme colonial Ces personnes partent du principe que leurs privilèges leur permet tout, que l’argent qu’ils ont gagné à la sueur du front d’autrui achète tout et surtout la vie d’autres individus. Le saviez-vous ? J'aime :

Quand ils lynchaient les noirs, les blancs aussi se croyaient soldats de Dieu Si, selon un certain cliché, les Américains ont la mémoire courte, cela n’empêche pas, depuis le samedi 7 février, un bon nombre d’entre nous de débattre au sujet des guerres de religion médiévales et de l’idée que nous puissions en tirer quelques leçons sur la violence qui règne aujourd’hui au Moyen-Orient. Ce qu'a dit Obama Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, ce débat fait suite aux commentaires du président Obama lors du National Prayer Breakfast annuel, où –après avoir condamné le groupe radical Etat islamique et l’avoir qualifié de «culte de la mort»– il a proposé une réflexion appelant à la rationalisation. «Avant de monter sur nos grands chevaux et de penser que le phénomène est l’apanage d’un lieu différent du nôtre, souvenons-nous que pendant les croisades et l’Inquisition, les gens ont commis des actes atroces au nom du Christ. Ce qui nous manque dans l’argument sur les croisades cependant, c’est la mention par Obama de l’esclavage et de Jim Crow.

Prévenir les pratiques discriminatoires - Prévention des discriminations Enseignements Le socle commun de connaissances et de compétences inscrit dans les compétences sociales et civiques, le respect de soi et des autres (civilités, tolérance, refus des préjugés et des stéréotypes). À l'école primaire, les élèves sont amenés à réfléchir sur l'estime de soi, l'interdiction absolue des atteintes à la personne d'autrui.Au collège, l'éducation civique s'organise autour des notions de la personne humaine et du citoyen, pour préparer les élèves à se comporter en personnes responsables. En cinquième par exemple, le thème « Différents mais égaux, égalité de droits et discriminations » permet d'identifier différentes formes de discriminations et d'en montrer les conséquences.Au lycée, l'éducation civique juridique et sociale aborde les notions constitutives des droits de l'homme. Vie scolaire La lutte contre les discriminations dans l'établissement implique toute la communauté éducative. Formation Les plans académiques de formation incluent des modules sur : Événements

Becoming a White Ally to Black People in the Aftermath of the Michael Brown Murder | WHAT MATTERS As we all know by now, Michael Brown, an unarmed black teenage boy, was gunned down by the police while walking to his grandmother’s house in the middle of the afternoon. For the past few days my Facebook newsfeed has been full of stories about the incidents unfolding in Ferguson, Missouri. But then I realized something. For the first couple of days, almost all of the status updates expressing anger and grief about yet another extrajudicial killing of an unarmed black boy, the news articles about the militarized police altercations with community members and the horrifying pictures of his dead body on the city concrete were posted by people of color. Outpourings of rage and demands for justice were voiced by black people, Latinos, Asian Americans, Arab American Muslims. They have nothing to say? Why? However, I think the explanation is more complex and mirrors the silence of many people that I witness in real life. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. People are literally dying.

Les gouines of color sont-elles des indigènes comme les autres ? « Libérez la bête, effacez sa dette Essayez d’oublier qu’elle n’a grappillé que les miettes Et ne niez même pas les misères que vous lui faites Elle n’a pas d’autre tort que d’avoir une autre tête. »— Casey, Libérez la bête Aujourd’hui, tandis que j’écris ce texte, deux événements sont concomitants : la crispation, au sein des débats dans le champ militant féministe, sur les questions de racisme et d’islamophobie lors de l’exclusion, par exemple, de Rokhaya Diallo d’un débat sur le sexisme il y a quelques mois — j’y reviendrai plus loin — et l’intérêt suscité par la notion d’intersectionnalité dans le champ universitaire et militant. Tout d’abord, une précision sur mon point de vue situé en tant que personne racisée, lesbienne, de nationalité française et issue de l’immigration et d’un milieu ouvrier. Il s’agit d’une difficulté (ou d’un refus) de saisir les femmes dans leur diversité, au nom d’un féminisme universel.

Origine, genre, handicap… un·e Français·e sur quatre La conclusion sonne comme un avertissement. « Encore aujourd’hui, les propos et comportements sexistes, homophobes, racistes, liés à la religion, handiphobes ou liés à l’état de santé au travail, sont minimisés dans les milieux de travail, en particulier lorsqu’ils tentent d’être justifiés par l’humour », écrivent le défenseur des droits, Jacques Toubon, et l’Organisation internationale du travail (OIT), coauteurs du 11e baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi, publié jeudi 27 septembre. Une situation d’autant plus problématique que ces attitudes sont loin d’être rares : selon cette étude, menée auprès d’un échantillon représentatif de 5 117 personnes, un Français sur quatre déclare avoir été victime de propos ou de comportements discriminatoires au travail au cours des cinq dernières années. Le racisme « La compagnie aérienne estimait que sa coupe afro ne faisait pas “professionnel”. Les discriminations liées au handicap « Un fonctionnaire avait un handicap au dos.

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