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La fragilité blanche : pourquoi est-ce si dur de parler aux Blancs de racisme ?

La fragilité blanche : pourquoi est-ce si dur de parler aux Blancs de racisme ?
Je suis blanche. J’ai passé des années à étudier ce que cela signifie d’être Blanc dans une société qui proclame l’insignifiance de la race, alors que celle-ci structure profondément la société. Voilà ce que j’ai appris : toute personne blanche vivant aux Etats-Unis va développer des opinions sur la race simplement en baignant dans notre culture. Mais les sources traditionnelles – écoles, manuels scolaires, médias – ne nous fournissent pas les multiples points de vue dont nous avons besoin. Oui, nous allons développer des opinions chargées d’émotions fortes, mais ce ne seront pas des opinions bien informées. Notre socialisation nous rend racialement analphabètes. Les définitions courantes du dictionnaire réduisent le racisme à des préjugés raciaux individuels et aux actions intentionnelles qui en résultent. Oui, une personne racisée [person of color ] peut s’asseoir à la table du pouvoir, mais l’écrasante majorité des décideurs seront blanc-he-s. Related:  Que faire de ce qu’on a fait de nous ?

Comment la blancheur [whiteness] perpétue le racisme ? Entretien avec Robin DiAngelo Gawker : Qu’est-ce que la blancheur [whiteness], et comment est-elle construite ? Robin DiAngelo : Le racisme a deux fonctions principales : l’oppression des racisé-e-s [people of color], oppression que la plupart des gens reconnaissent, mais aussi l’élévation simultanée des Blancs. Vous ne pouvez pas tenir un groupe vers le bas sans élever l’autre vers le haut. Donc, quand je pense à la blancheur, je pense à ces aspects du racisme qui élèvent spécifiquement les Blancs. Maintenant, tout le monde est connecté. En tant que Blancs dans cette société, nous sommes socialisés dès notre naissance pour nous voir comme supérieurs, pour voir les Blancs et les choses qui leur sont associées comme supérieures. Comment la blancheur et les normes culturelles blanches influencent-elles la manière dont nous abordons, ou non, les questions de race et de racisme ? Tout d’abord, il y a la solidarité blanche. C’est classique, « oncle Bob a dit cela à la table pendant le dîner ».

MAERIL | ART BLOG Militer : une activité safe ? Pour une critique politique de la notion d’espace safe Être une activiste afroféministe s’inscrivant dans l’anticapitalisme est un exercice à double emploi, notamment en matière de pratiques militantes. Il s’agit d’une part, de défendre ses activités contre les attaques réactionnaires teintées de mépris et de l’autre, de continuer à développer des critiques constructives pour faire avancer nos luttes.La notion d’espace “safe” ne peut échapper à ces critiques. Un espace safe, ou espace sécuritaire en bon français, vise à l’élimination de la violence dans les interactions entre les membres ; notamment ceux appartenant à des groupes sociaux marginalisés dans la société. Mais est-ce vraiment possible ? La violence règne sans ambiguïté, et de manière hégémonique, partout dans la société. Ne pas confondre espace affinitaire et militantisme Deux choses sont souvent confondues : les espaces de partage d’intérêt politique et le militantisme. Le militantisme est indissociable des collectifs et organisations politiques militantes

4 Ways to Push Back Against Your Privilege by Mia McKenzie I’ve often said that it’s not enough to acknowledge your privilege. And, in fact, that acknowledging it is often little more than a chance to pat yourself on the back for being so “aware.” What I find is that most of the time when people acknowledge their privilege, they feel really special about it, really important, really glad that something so significant just happened, and then they just go ahead and do whatever they wanted to do anyway, privilege firmly in place. The truth is that acknowledging your privilege means a whole lot of nothing much if you don’t do anything to actively push back against it. I understand, of course, that the vast majority of people don’t even acknowledge their privilege in the first place. So, what does pushing back against your privilege look like? 1. BGD is a reader-funded, non-profit project. 2. If you have access to something and you recognize that you have it partly because of privilege, opt out of it. 3. This one is so, so important.

Les "begpackers", ces touristes blancs qui font la manche en Asie du Sud-Est Bienvenue ! {* welcomeName *} {* loginWidget *} Bienvenue ! {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *} {* /signInForm *} Votre compte a été désactivé Vous devez vérifier votre adresse email pour finaliser votre inscription. {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}{* /resendVerificationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter {* #socialRegistrationForm *} {* firstName *} {* lastName *} {* emailAddress *} {* displayName *} {* phone *} {* addressCity *} {* addressCountry *} En cliquant sur "Créer un compte", vous confirmez que vous acceptez nos conditions générales et que vous avez lu et approuvé la politique de protection de données personnelles.{* /socialRegistrationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter Nous vous avons envoyé un email de confirmation à l'adresse suivante {* emailAddressData *}. Nous vous enverrons un lien pour créer un nouveau mot de passe {| moreInfoText |}

Deux articles critiques de la notion d’« appropriation culturelle » Dans certaines sphères, porter un keffieh lorsqu’on n’est pas Palestinien, constituer une batucada sans être Brésilien ou revêtir un masque africain dans un carnaval lorsqu’on est blanc peut être taxé d’« appropriation culturelle ». Dans d’autres cas, si la transformation en marchandise d’éléments d’une culture n’est pas remise en cause, l’idée que seuls les « premiers concernés » par cette culture devraient pouvoir en faire commerce est parfois développée. Enfin, il arrive que les termes d’« appropriation culturelle » soient utilisés pour désigner ce qui ne relève pas de la reprise d’éléments d’une culture, mais simplement de la mise en scène raciste, par exemple dans les cas de blackface ou de « déguisements » visant à caricaturer tel ou tel peuple. Pour éclairer ces discussions, le site Solitudes intangibles vient de publier la traduction de deux articles américains tentant de démêler les enjeux à propos de l’« appropriation culturelle ».

Quand ils lynchaient les noirs, les blancs aussi se croyaient soldats de Dieu Si, selon un certain cliché, les Américains ont la mémoire courte, cela n’empêche pas, depuis le samedi 7 février, un bon nombre d’entre nous de débattre au sujet des guerres de religion médiévales et de l’idée que nous puissions en tirer quelques leçons sur la violence qui règne aujourd’hui au Moyen-Orient. Ce qu'a dit Obama Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, ce débat fait suite aux commentaires du président Obama lors du National Prayer Breakfast annuel, où –après avoir condamné le groupe radical Etat islamique et l’avoir qualifié de «culte de la mort»– il a proposé une réflexion appelant à la rationalisation. «Avant de monter sur nos grands chevaux et de penser que le phénomène est l’apanage d’un lieu différent du nôtre, souvenons-nous que pendant les croisades et l’Inquisition, les gens ont commis des actes atroces au nom du Christ. Ce qui nous manque dans l’argument sur les croisades cependant, c’est la mention par Obama de l’esclavage et de Jim Crow.

"A bras ouverts" vu par une Rom : "On n’est pas des sauvages, on est juste des étrangers" La film "A bras ouverts" sur la communauté Rom de Philippe de Chauveron - réalisateur de "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?" - a provoqué un tollé auprès de la critique et des associations de Roms. En effet, cette comédie, sous couvert de caricature, véhicule de nombreux clichés sur cette population déjà fortement stigmatisée et rejetée en France. Edera Cobzaru, 18 ans, originaire de Roumanie a tout de même tenu à aller voir ce film, mercredi soir et en est ressortie atterrée. Cette jeune femme travaille pour l'association "Les enfants du canal" dans le cadre du projet RomCivic. Comment avez-vous réagi lors du visionnage de la comédie ? J’ai été vraiment choquée, d'autant plus que je n’avais jamais regardé un film qui dénonçait ainsi les comportements des Roumains. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. J’ai donc vraiment été indignée, j’ai même commencé à pleurer pendant le film. Pourquoi avez-vous tout de même décidé d’aller voir ce film ? Je trouve cela incorrect.

Becoming a White Ally to Black People in the Aftermath of the Michael Brown Murder | WHAT MATTERS As we all know by now, Michael Brown, an unarmed black teenage boy, was gunned down by the police while walking to his grandmother’s house in the middle of the afternoon. For the past few days my Facebook newsfeed has been full of stories about the incidents unfolding in Ferguson, Missouri. But then I realized something. For the first couple of days, almost all of the status updates expressing anger and grief about yet another extrajudicial killing of an unarmed black boy, the news articles about the militarized police altercations with community members and the horrifying pictures of his dead body on the city concrete were posted by people of color. Outpourings of rage and demands for justice were voiced by black people, Latinos, Asian Americans, Arab American Muslims. They have nothing to say? Why? However, I think the explanation is more complex and mirrors the silence of many people that I witness in real life. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. People are literally dying.

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