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Homme Blanc Hétéro* : Le niveau de difficulté le plus faible qui existe

Homme Blanc Hétéro* : Le niveau de difficulté le plus faible qui existe
Une autre traduction sur ce blog…Yeah! Je précise que celle-ci a été plutôt rapide, donc elle est sûrement grandement imparfaite. Toute remarque de correction sera donc bienvenue! Sinon, je suis désolée pour les féministes racisées, ça sera encore un mec blanc (et cis hétéro en plus) ! Je le jure que je le fais pas exprès, mais ce texte est utile, et surtout je répugne fortement avec mes propres mots, à faire cette pédagogie-là…De quoi je parle? Donc qui de mieux au final qu’un homme blanc cis hétéro pour faire cette pédagogie? Je réfléchissais à un moyen d’expliquer aux hommes blancs hétéro comment la vie est pour eux, sans utiliser le mot honni « privilège », face auquel ils réagissent comme des vampires à qui on aurait donné à manger de l’ail à minuit. *Note : On me fait remarquer à juste titre, qu’il n’est pas précisé qu’on parle de l’homme blanc hétéro cis. WordPress: J'aime chargement… Related:  Concepts féministes de base

L'essor de la misandrie ironique Temps de lecture: 6 min Chaque mois, le Misandrist Book Club [club de lecture misandre, NdT] se réunit pour faire progresser sa machination secrète axée autour de la haine des hommes: deux douzaines de femmes, jeunes, actives et vivant aux quatre coins du pays, lisent des livres écrits exclusivement par des femmes –Trois amies de Judy Blume, The Flamethrowers de Rachel Kushner ou encore Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie– et en discutent via une liste de diffusion. Pour les générations antérieures, ce genre de groupe était simplement un «club de lecture féministe», mais comme me l'a expliqué l'une des ses membres, «le qualifier de “misandre” nous semblait plus rigolo». La «misandrie» –soit, littéralement, la haine des hommes– est une accusation jetée à la face des féministes depuis les origines du mouvement de libération des femmes. «Il s'agit d'endosser la déformation la plus improbable, la plus exagérée de nos positions, afin d'en révéler le ridicule.» Pour citer Zimmerman:

Expliquer le privilège blanc à une personne blanche et pauvre Il y a des années, lorsqu’une féministe m’a dit sur internet que j’étais « privilégiée » : « Put*** de quoi ??! », j’ai répondu. Je viens du genre de communauté pauvre dont on refuse de croire qu’il en existe encore dans ce pays. Alors quand cette féministe m’a dit que je bénéficiais du « privilège blanc », je lui ai répondu que ma peau blanche n’avait fait que dalle pour m’éviter de vivre la pauvreté. Après une lecture du puissant texte de McIntosh, il est impossible de dénier qu’être née blanche aux Etats-Unis permet certains privilèges immérités dans la vie, privilèges dont les personnes racisées [of color] ne bénéficient tout simplement pas. Si vous lisez le reste de la liste, vous verrez comment les Blancs et les personnes racisées font l’expérience du monde de manière très différente. Je peux comprendre que le texte de McIntosh irrite certaines personnes dans le mauvais sens. Et écoutez : reconnaitre un privilège ne signifie pas s’accabler de culpabilité ou de honte dans la vie.

Qu'est ce que le mansplaining ? — madmoiZelle.com Retour sur le mansplaining, un concept très ancien (et très relou) pour un terme relativement récent. — Article initialement publié le 6 juin 2013 Le mansplaining n’a absolument rien de nouveau. C’est un concept tout bête dont nous sommes probablement nombreuses à être témoins au quotidien. Le mansplaining : une illustration du patriarcat Cette idée est très ancienne et elle n’a rien de nouveau. Le mansplaining se fait surtout beaucoup remarquer sur Internet quand il s’attaque au féminisme, quand une féministe relève quelque chose de sexiste et qu’un homme lui explique qu’elle a tort de voir les choses ainsi, parfois en expliquant à la principale concernée ce qu’est réellement le sexisme — qu’il ne connaît que peu en comparaison. En ce sens, le mansplaining est une des illustrations du patriarcat, l’oppression des femmes par les hommes (pas TOUS les hommes, mais « les hommes » au sens large). Ton idée sonne tellement mieux quand je la reformule. Le mansplaining : les origines

Lexique féministe - Blog de Cretch Je vous propose ci-dessous une sorte de glossaire de la cause féministe et des luttes contre les discriminations. Elle n’est pas de mon fait mais d’un groupe de parole féministe. Ils peuvent servir pour les non-initié-es qui souhaitent comprendre certains de ces termes peu courants. Et non, le féminisme n’est pas la gynarchie n’en déplaise à certain-es Abolitionnisme abolir la prostitution. Cette idée passe par la volonté de pénaliser le client. Abolo diminutif pour désigner les militant-e-s se réclamant du mouvement abolitionniste. AFAB/FAAB – Assigned Female At Birth Personne assignée comme femme à la naissance en fonction de son sexe par l’état civil (voir Assigné-e à la naissance) Agenre personne qui a le sentiment de n’être ni un homme ni une femme (ni même un mélange des deux); de ne pas avoir un genre Agenre-fluide une identité parfois agenre, parfois autre chose Allosexuel-le néologisme désignant les personnes gays, lesbiennes, bisexuelles, trans ou en questionnement Lae le ou la

Pourquoi déteste-t-on les féministes?* Temps de lecture: 7 min Non, Slate ne déteste pas les féministes. Notre nouvelle série «Pourquoi déteste-t-on les…?» recense les préjugés courants pour mieux les démonter. Supporters, Parisiens, gros, journalistes… Retrouvez chaque semaine la déconstruction d'un nouveau stéréotype, et découvrez les articles déjà parus: Tous les épisodes de la série «Pourquoi déteste-t-on les...?» 6 décembre 1989. Lutte intime Il y a la violence des armes, mais aussi celle des mots. En France, 47% de la population se dit féministe. C’est que le féminisme, «qui nous met face à nos contradictions», comme le comédien Jacques Weber le concède justement dans le magazine, ça fait flipper les mecs. Les plus tarés en viennent comme au Québec à liquider celles qu’ils considèrent comme des menaces envers leur toute puissance. Les féministes effraient parce qu’elles bouleversent l’ordre établi. Trouver l’angle mort Il n’y a pas grand chose de plus ancré dans nos cerveaux que nos conditions de femme ou d’homme.

QU’EST-CE QUE LE PATRIARCAT ? Par Francine Sporenda Le mot « patriarcat » revient constamment dans les analyses féministes, avec une évidence telle qu’on ne considère généralement pas ce concept comme devant être explicité. Sans doute est-ce pour cela qu’il y a relativement peu d’ouvrages féministes qui traitent spécifiquement de ce sujet. Pourtant, si l’on y réfléchit, l’usage de ce mot suscite de nombreuses interrogations : quelles sont les caractéristiques définissant ce système, a-t-il toujours existé, si ce n’est pas le cas, comment s’est-il développé historiquement, quelles sont ses constantes et ses variations selon les cultures, comment a-t-il évolué, et qu’est ce qui l’a fait évoluer ? Et surtout, est-il actuellement en déclin ou seulement en mutation ? Cet article vise à présenter les réponses à certaines de ces interrogations proposées par plusieurs auteures féministes. Définition du patriarcat Naissance du patriarcat Y a-t-il eu des sociétés matriarcales avant l’instauration progressive du système patriarcal ? Athéna Parthénos

Résumé de : Les femmes de droite d'Andrea Dworkin Je vais vous résumer Les femmes de droite d'Andrea Dworkin. Le livre date d'il y a trente ans ce qui explique par exemple qu'elle évoque le viol conjugal en soulignant qu'il est autorisé. Je résume ce livre en réaction aux nombreux textes réagissant au tumblr des femmes anti féministes. Dans la préface, Christine Delphy souligne qu'à part Dworkin peu de féministes ont évoqué la sexualité hétérosexuelle dans une société patriarcale. Résumé de Dworkin. Dworkin aborde ensuite le sujet de l'IVG. Les femmes de droite dénoncent l'IVG car pour elles, cela a participé à l'avilissement sexuel des femmes. Dworkin évoque ensuite la peur de l'homosexualité masculine qui constitue un outil de contrôle des hommes. Pour Dworkin, les femmes de droite haïssent les homosexuels car pour elles, ils se passent des femmes. Dworkin évoque le programme démographique d'état qu'elle qualifie de "gynecide programmé". Elle évoque ensuite l'anti féminisme qui se développe selon 3 axes :

SCUM Manifesto Vivre dans cette société, c’est au mieux y mourir d’ennui. Rien dans cette société ne concerne les femmes. Alors, à toutes celles qui ont un brin de civisme, le sens des responsabilités et celui de la rigolade, il ne reste qu’à renverser le gouvernement, en finir avec l’argent, instaurer l’automation à tous les niveaux et supprimer le sexe masculin. Grâce au progrès technique, on peut aujourd’hui reproduire la race humaine sans l’aide des hommes (ou d’ailleurs sans l’aide des femmes) et produire uniquement des femmes ; conserver le mâle n’a même pas la douteuse utilité de permettre la reproduction de l’espèce. Le mâle est un accident biologique ; le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Bien qu’il ne soit qu’un corps, l’homme n’est même pas doué pour la fonction d’étalon. 1- Le con. 3- Le pouvoir. 4- Trouver un substitut à l’amour.

L'insupportable violence du féminisme - Crêpe Georgette Dans L’anatomie politique, Nicole-Claude Mathieu décrit une ethnie où les femmes sont contraintes de ne pas utiliser certains mots du langage, au contraire des hommes. Elle narre leurs efforts à chercher la bonne formule, la bonne périphrase, la bonne tournure pour ne pas enfreindre ces règles importantes. Toute leur attention est monopolisée par leur recherche du bon mot ce qui est somme toute assez pratique pour que leur cerveau ne s’intéresse jamais à autre chose, comme la profonde injustice que constitue cette coutume. Je regarde le chiffre effarant, affolant des violences sexuelles, dont les hommes ne cessent de me dire que cela devrait être mon unique et seul combat et je le vois s’éloigner car je suis trop occupée à chercher mes mots pour ne pas blesser les hommes. Les hommes m’expliquent qu’ils sont prêts à m’écouter. On pondèrera ensemble mon discours. Nous avons abdiqué devant la question des violences sexuelles.

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