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L'Opéra de Charles Garnier Contexte historique La construction du nouvel Opéra de Paris Décidée en 1858 pour remédier à la vétusté et à l’incommodité de la salle de la rue Le Pelletier, la construction du nouvel Opéra de Paris fut le cœur d’une magistrale démonstration de l’urbanisme selon le Second Empire. Sous l’égide du baron Haussmann (préfet de la Seine de 1853 à 1870), l’édifice fut construit pour répondre aux luxueux plaisirs réclamés par le Tout-Paris et la cour impériale. Analyse des images Les acteurs d’un chantier luxueuxLa visite de Napoléon III et d’Eugénie sur le chantier témoigne de l’importance qu’avait aux yeux de l’Empereur le nouvel Opéra, qui fut, après le Grand Louvre, le monument majeur de son règne et le plus coûteux. Charles Garnier (1825-1898) n’avait encore rien construit lorsqu’en 1860 il fut lauréat du concours de l’Opéra, devant l’architecte de la Ville de Paris (Rohault de Fleury) et Eugène Viollet-le-Duc, que soutenait l’impératrice. Interprétation Auteur : Nicolas COURTIN

Le 28 Juillet : La Liberté guidant le peuple – Eugène DELACROIX (Charenton-Saint-Maurice, 1798 - Paris, 1863) – Peintures | Musée du Louvre Allez au contenu Allez au menu principal Allez à la recherche Change language Accessibilité Soutenez le Louvre Accueil>Œuvres & Palais>Les incontournables Les incontournables Vous venez au musée du Louvre et ne souhaitez pas passer à côté de ses chefs-d'oeuvre ? Rechercher une sélection Réinitialiser la recherche Sélections Louvre 29 sélections trouvées Nb par page : 9 - 15 - 30 Tri : Date de publication - Titre Informations pratiques Visites & Activités Expositions & Actualités Œuvres & Palais Arts & éducation Soutenez le Louvre Missions et fonctionnement Le Louvre dans le monde Les bases de données Presse Editions et Productions audiovisuelles Média en ligne Rubriques transverses Espace personnel S’inscrire Haut de page

La première d'Hernani. Avant la bataille Contexte historique Après Martignac, plus libéral que Villèle, Charles X charge en août 1829 le prince de Polignac de former un nouveau ministère sans tenir compte de la volonté des Chambres. Les principaux ministres incarnent la fidélité à l’Ancien Régime et sont l’objet d’une réelle impopularité. Soumise à l ’examen de la censure, la pièce de Victor Hugo est cependant autorisée alors que sa précédente création, Marion Delorme, avait été interdite par Charles X pour « atteinte à la majesté royale ». Analyse de l'image Fils d’un élève d’Ingres et d’une miniaturiste, le peintre et graveur Albert Besnard se situe à mi-chemin entre l’académisme et la mouvance impressionNiste. Ponctuée de cris d'indignation, d’ovations et d'échanges variés, la représentation s’achève, applaudie à tout rompre par la jeune garde romantique. Interprétation

Musée de l'histoire de France // Un vent de liberté souffle sur les colonies Oeuvre Abolition de l’esclavage dans les colonies, le 23 avril 1848 Quinze ans après la Grande-Bretagne, l'esclavage est définitivement aboli dans les colonies françaises sous la Deuxième République. Depuis le XVIIIème siècle, des voix s’étaient élevées pour l’abolition de l’esclavage, affirmant l’égalité des hommes et leur droit naturel à la liberté. De violente révoltes à Saint-Domingue pendant la Révolution avaient fait avancer l’idée, entraînant une première abolition de l’esclavage dans les colonies. Le tableau représente une scène d’émancipation dans les colonies, au moment de la proclamation de l’abolition. tous les dossiers

Musée de l'histoire de France Cette grande salle carrée fait partie de l’aile Gabriel, élevée par l’architecte de ce nom entre 1771 et 1775, première étape de la reconstruction complète des façades du château du côté de la ville, jamais achevée. A la fin de l’Ancien Régime, elle servit de foyer à la salle de spectacle voisine, installée à l’emplacement d’un nouvel escalier, jamais achevé. Louis-Philippe la consacra aux représentations des réunions des Etats généraux et autres assemblées convoquées par le roi, qui ont émaillé l’histoire de France. Il voulait rappeler que, depuis les temps les plus anciens, en vertu du lien très étroit qui unissait la monarchie française et son peuple, les plus grandes décisions de l’histoire du royaume étaient prises par l’un et l’autre, de manière concertée. Les tableaux principaux montrent les assemblées les plus mémorables, autour de celle réunie à Versailles à partir du 5 mai 1789, dans la salle des Menus-Plaisirs, l’un des grands événements de la Révolution française.

Musée de l'histoire de France C’est dans l’ancienne grande salle des Gardes, vierge de tout décor d’Ancien Régime, et alors la plus vaste salle du palais (en dehors de la galerie des Glaces), que Louis-Philippe fit installer les plus grands tableaux de son musée d’Histoire de France : deux œuvres de David, Le sacre de Napoléon, le 2 décembre 1804, et Le serment fait à l’Empereur par l’armée après la distribution des aigles, le 5 décembre 1804. Ils devaient faire partie d’une suite sur les grands moments des cérémonies du couronnement de Napoléon en décembre 1804. Ces deux premières toiles, commandées sans destination précise, étaient restées sous l’Empire dans l’atelier de l’artiste et avaient été reprises par l’administration des musées en 1819 et mises en magasins. On y ajouta, du côté des fenêtres, deux portraits de Napoléon, l’un jeune, en général, l’autre en costume de sacre, surmontés de portraits de ses deux épouses, Joséphine de Beauharnais et Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine.

Musée de l'histoire de France Désirant s’attacher la plus vieille noblesse, dite justement « immémoriale », et souhaitant ne pas évoquer les innombrables luttes féodales de la France médiévale, Louis-Philippe choisit de raconter dans son musée d’Histoire de France l’extraordinaire épopée des croisades, mise à la mode par des ouvrages historiques et des romans. Prêchées par la Papauté à partir de la fin du XIème siècle pour la délivrance du tombeau du Christ, tombé aux mains des Musulmans – les « Infidèles » -, elles entraînèrent dans une sorte d’« union sacrée » tous les royaumes de la Chrétienté jusqu’à la fin du XIIIème siècle. Au-delà des aventures militaires qu’elles représentaient, leurs récits étaient émaillés de notes d’exotisme et d’insolite, qui fascinèrent des générations de lecteurs et de voyageurs. Au récit des croisades, on ajouta les grands moments de l’histoire de l’ordre hospitalier des chevaliers de Rhodes, entre le XIVème et le XVIème siècles. Voir les œuvres présentes dans cette salle

Musée de l'histoire de France La galerie des Batailles est le premier ensemble voulu par le roi Louis-Philippe pour son musée d’histoire de France, un lieu qui devait manifester son souhait de réconciliation nationale, après quarante années de changements de régimes et de luttes fratricides. Elle est aménagée dans l’aile sud du palais et occupe tout l’espace du côté des jardins, sur deux étages, à l’emplacement des appartements des Enfants de France. Elle a été conçue par l’architecte du palais, Frédéric Nepveu, entre 1834 et 1837, probablement avec les conseils de son maître, Pierre-Léonard Fontaine, alors architecte du gouvernement. Conçue pour répondre à la galerie des Glaces, elle est longue de près de 110 mètres, soit près de quarante mètres de plus que celle-ci (73 mètres), et large de 13 mètres. Trente-trois tableaux monumentaux racontent l’épopée militaire de la France. Tous les régimes sont représentés, Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons, auxquels s’ajoutent la Révolution et Napoléon.

La construction des écoles dans la Somme au XIXe siècle Contexte historique Le XIXe siècle, siècle de l’école La situation globale de l’enseignement primaire en France apparaît médiocre à la chute de l’Empire (1815), qui ne s’en est guère préoccupé : maîtres peu nombreux, pédagogies tâtonnantes, apprentissage de la lecture souvent séparé de celui de l’écriture. Au cours du XIXe siècle, le progrès de la scolarisation, tendance générale en Europe de l’Ouest, est d’abord servi par les lois Guizot, qui demandent à chaque commune d’entretenir au moins une école et favorisent aussi les établissements des congrégations religieuses (1833), et Duruy (1867). Après la défaite de 1870 que l’opinion générale attribue à la supériorité du maître d’école prussien, l’Ecole fait l’objet d’efforts particuliers afin d’être en mesure de préparer les futurs citoyens, tous électeurs désormais, et tout autant les futurs soldats. La loi du 1er juin 1878 oblige les communes à acquérir et installer les maisons d’écoles et crée en ce sens une Caisse des écoles. Notes

Napoléon, idole du peuple sous Louis-Philippe Contexte historique « Toujours lui ! Lui partout ! », s’exclamait Victor Hugo dans Les Orientales (1829), à quoi Auguste Barbier répondait dans « L’idole » (Les Iambes (1831) : « Encore Napoléon, encore sa grande image ! Analyse des images Outre les objets présentés ici, on trouve aussi des canifs, des encriers, des sonnettes de table, des bougeoirs en forme de Napoléon, des tabatières ou boîtes diverses décorées de portraits de l’Empereur ou de scènes de bataille, des représentations du tombeau de l’Empereur, des statuettes, des assiettes ornées de sujets napoléoniens, etc. Il n’était pas anodin dans la première partie du XIXe siècle de posséder un objet de ce type, surtout sous la Restauration. En revanche, les pichets et le moule à gaufres sont bel et bien des objets très populaires, objets de cuisine et de taverne, qu’on ne devait cependant montrer qu’à des intimes ou à des proches dont on connaissait les opinions. Interprétation

Victor Hugo (1802-1885), une légende dans le siècle Contexte historique La révolution de 1848 marqua un tournant dans la vie de Victor Hugo, qui commença alors une carrière politique. Le 2 décembre 1851, le poète tenta d’organiser la résistance au coup d’Etat. Puis il dut partir et se réfugia à Bruxelles. Analyse de l'image « Le tableau que nous accrocherons à la première place en l’honneur du modèle d’abord et du peintre ensuite, c’est le portrait de Victor Hugo, par M. Interprétation Cette série des « Grands Hommes », que Bonnat a entreprise de sa propre initiative, loin de lasser la critique, devait accéder à la renommée. Rouget de Lisle composant la Marseillaise Contexte historique Le 20 avril 1792, la France en révolution entre en guerre contre l’Europe des monarques coalisés. Quelques jours plus tard, le maire de Strasbourg, le baron de Dietrich, lors d’une soirée en compagnie de militaires qu’il avait coutume d’organiser, constate avec regret que la France révolutionnaire ne possède pas un hymne national capable de galvaniser ses soldats et les volontaires engagés afin de défendre la “ patrie en danger ”. Touché par la remarque du baron, le capitaine du génie Claude-Joseph Rouget de Lisle, poète et musicien à ses heures, compose dans la nuit du 25 au 26 avril les paroles et la musique du Chant de guerre pour l’armée du Rhin. Le chant est bientôt adopté par les fédérés marseillais qui en montant à Paris vont le populariser et l’imposer comme chant patriotique et révolutionnaire. Analyse de l'image Le sujet et la date exacte de cette toile ne sont pas définitivement établis. Interprétation

La révolution de juillet 1830 Contexte historique Charles X, et son impopulaire ministre, le prince de Polignac, remettent en cause les acquis de la Révolution. L’opposition libérale, par le biais du journal Le National, prépare son remplacement par le duc Louis-Philippe d’Orléans. A la session de la Chambre le 2 mars 1830, Charles X menace de sévir. Les députés, par l’“ adresse des 221 ”, refusent de collaborer. Analyse de l'image Achevé en décembre, le tableau est exposé au Salon de mai 1831. C’est l’assaut final. L’action s’élève en pyramide, selon deux plans : figures horizontales à la base et verticales, gros plan faisant saillie sur le fond flou. La liberté Elle remplace d’Arcole. Les gamins de Paris Ils se sont engagés spontanément dans le combat. L’homme au béret Il porte la cocarde blanche des monarchistes et le nœud de ruban rouge des libéraux. L’homme au chapeau haut de forme, à genoux Est-ce un bourgeois ou un citadin à la mode ? L’homme au foulard noué sur la tête Les soldats Le paysage

Enterrement de la IIe République Contexte historique Singulier destin que celui de cet enterrement de campagne ! Symbole de l’ordure moderne pour les contemporains, chef-d’œuvre révéré aujourd’hui, brûlot socialiste pour les uns, manifeste réaliste pour les autres, allégorie politique pour les historiens, Un enterrement à Ornans a déchaîné les passions et suscité de nombreux commentaires. Malgré la médaille de deuxième classe qui l’a récompensé au Salon de 1851, sa vulgarité et sa laideur ont fortement déplu aux publics dijonnais et parisien de l’époque. Analyse de l'image De son vrai nom " Tableau de figures humaines, historiques d’un enterrement à Ornans ", la toile de Courbet, de dimensions exceptionnelles, est une galerie de portraits qui compte pas moins de 46 personnages. La composition monumentale, organisée en frise comme les portraits de confréries hollandaises, est statique et sans perspective. Interprétation Auteur : Ivan JABLONKA

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