Eugène Atget Une large partie du travail d’Eugène Atget a pour sujet le vieux Paris. Il répond en cela à une préoccupation qui lui est contemporaine et s’intègre dans une longue histoire des discours et des représentations sur la capitale, à travers laquelle le regard, de la vision panoramique à la vision rapprochée du détail, détermine la construction d’une représentation du paysage urbain parisien. La perception de la ville comme objet d’histoire autonome s’est lentement élaborée à travers la littérature sur Paris. Commencé en 1830 et publié dès 1831, Notre-Dame de Paris constitue une nouvelle forme de connaissance sur Paris car, pour la première fois, la ville médiévale se conçoit comme une entité. Un va-et-vient entre présent et passé En parallèle au développement de l’archéologie, les écrivains – et Hugo en tête – utilisent des métaphores qui désignent la ville comme un vaste chantier de fouilles. Un va-et-vient entre point de vue général et particulier
La mobilisation des dreyfusards Les rebondissements de l’Affaire L’arrestation et la condamnation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894, suite à la découverte d’un bordereau anonyme renfermant des informations secrètes destinées à l’Allemagne, parurent clore cette banale histoire d’espionnage. Cependant, celle-ci devait connaître de nouveaux rebondissements lorsque le lieutenant-colonel Picquart établit l’identité du véritable traître, le commandant Esterházy, en mars 1896 et que ce dernier fut acquitté par le conseil de guerre le 11 janvier 1898, au terme d’un procès inique. La mobilisation des dreyfusards La publication du manifeste de Zola, « J’accuse… ! Les deux France La présence de slogans tels que « Vive la France !
Voyages en Résistances La construction des écoles dans la Somme au XIXe siècle Contexte historique Le XIXe siècle, siècle de l’école La situation globale de l’enseignement primaire en France apparaît médiocre à la chute de l’Empire (1815), qui ne s’en est guère préoccupé : maîtres peu nombreux, pédagogies tâtonnantes, apprentissage de la lecture souvent séparé de celui de l’écriture. Elle est par ailleurs contrastée : plus développée dans les villes que dans les campagnes, elle privilégie nettement les garçons et se révèle aussi très inégale suivant les régions. Dès les décennies 1820-1830, des statisticiens avancent le thème des « deux France » : au nord d’une ligne Saint-Malo – Genève s’affirme une scolarisation importante et ancienne, tandis qu’au sud l’insuffisance est quasi générale. Or l’instruction, moyen d’accès aux connaissances, est aussi source d’enrichissement matériel : la France éclairée est aussi la France riche. La loi du 1er juin 1878 oblige les communes à acquérir et installer les maisons d’écoles et crée en ce sens une Caisse des écoles. Notes
Emile Zola, le parcours d'un écrivain engagé du 02 juillet 2013 Rediffusion Il y a 110 ans mourait Emile Zola , le 29 septembre 1902. Il venait de mettre un point final à son dernier livre, Vérité , un récit prophétique, très inspiré par l'affaire Dreyfus. La recherche de la vérité fut en effet la plus grande passion du journaliste et romancier, son seul et unique combat. Aujourd'hui, premier volet de deux émissions consacrées à cet écrivain magistral... Nous allons découvrir comment Zola est devenu Zola, l'auteur de la saga mythique des Rougon-Macquart ... Avant de devenir le chef de file de l'école naturaliste, il est l'auteur de poèmes romantiques et de nombreuses nouvelles... Avec des extraits de : Vérité , éd. "Lettre à Paul Cézanne", 9 février 1860, extrait de sa Correspondance , ed. "Celle qui m'aime", extrait de Les Contes à Ninon (1864), éd. Article à propos de Gustave Doré, publié initialement dans Le Salut public en 1865, extrait du recueil Mes Haines (1866), éd.
Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky (web doc, Seconde guerre mondiale) I. Des lettres oubliées dans une armoire II. Un lien très fort entre l’élève et son professeur III. IV. V. VI. Musée de l'histoire de France La galerie des Batailles est le premier ensemble voulu par le roi Louis-Philippe pour son musée d’histoire de France, un lieu qui devait manifester son souhait de réconciliation nationale, après quarante années de changements de régimes et de luttes fratricides. Elle est aménagée dans l’aile sud du palais et occupe tout l’espace du côté des jardins, sur deux étages, à l’emplacement des appartements des Enfants de France. Elle a été conçue par l’architecte du palais, Frédéric Nepveu, entre 1834 et 1837, probablement avec les conseils de son maître, Pierre-Léonard Fontaine, alors architecte du gouvernement. Conçue pour répondre à la galerie des Glaces, elle est longue de près de 110 mètres, soit près de quarante mètres de plus que celle-ci (73 mètres), et large de 13 mètres. Trente-trois tableaux monumentaux racontent l’épopée militaire de la France. Tous les régimes sont représentés, Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons, auxquels s’ajoutent la Révolution et Napoléon.
5 janvier 1895 - Dégradation du capitaine Dreyfus Le 5 janvier 1895, le capitaine Alfred Dreyfus est solennellement dégradé dans la cour de l'École Militaire, à Paris. Il a été condamné au bagne à vie pour haute trahison et espionnage au profit de l'Allemagne. « Dreyfus n'a exprimé aucun regret, fait aucun aveu, malgré les preuves irrécusables de sa trahison. Il doit en conséquence être traité comme un malfaiteur endurci tout à fait indigne de pitié » peut-on lire dans le compte-rendu du Matin. L'« Affaire » proprement dite commence un an plus tard avec la découverte de faits nouveaux par le lieutenant-colonel Picquart. Il apparaît à ce dernier que le capitaine a été accusé à la place d'un autre. L'erreur judiciaire est manifeste. Une condamnation sans histoire L'affaire Dreyfus débute comme une banale affaire d'espionnage par la découverte en septembre 1894 d'un bordereau contenant des secrets militaires et adressé à l'ambassade allemande. Tout se corse en mars 1896. Le patriotisme contre les principes Le dénouement