background preloader

Loin des "digital natives", ces jeunes en galère car exclus du numérique

Loin des "digital natives", ces jeunes en galère car exclus du numérique
L'exercice consiste souvent à reprendre les bases: comment insère-t-on une pièce jointe dans un mail? Où faut-il cliquer pour valider son inscription sur un site web? Que se passe-t-il quand on appuie sur la touche "entrée"?... Au pied de Montmartre, la mission locale de Paris accueille chaque année des milliers de jeunes pour qui les technologies prennent souvent des airs de terrain mal défriché. Conseiller, Guillaume Bert est chargé d'assurer leur alphabétisation numérique, parmi une foule d'autres tâches, au fil des rendez-vous. Car les jeunes de la génération des 18-25 ans sont loin d'être tous en confiance avec les ordinateurs, smartphones et autres outils réputés faire fuir leurs grands-parents. Abdoul, 18 ans, n'avait pas d'adresse mail L'auteur de l'enquête, un anthropologue, s'est immergé dans deux missions locales, à Lille et à Grenoble. Et le problème tient surtout à la façon dont ils les utilisent. De Facebook à Pôle emploi, les savoirs ne se transfèrent pas

La génération internet et recherche d'emploi en ligne L'étude, par Yves-Marie Davenel, Docteur en anthropologie, Chargé d'étude chez Emmaüs Connect. En France, alors que deux millions de jeunes ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation, le numérique offre de nombreux services innovants destinés à faciliter leur insertion professionnelle. Ce paradoxe, allié à l’intuition que le numérique pourrait profiter davantage à ces jeunes, est à l’origine d’une enquête de plusieurs mois, conduite en immersion dans quatre missions locales, urbaines et rurales. Le premier constat est sans appel, un jeune homme de 25 ans me le résume parfaitement « Les gens estiment que la maîtrise d’internet ne nécessite pas de formation car c’est la génération internet, alors qu’en réalité, il y a plein de choses qu’on ne connaît pas ». Moins connectés, moins équipés, les jeunes en insertion professionnelle sont aussi peu compétents sur le net 87% des jeunes utilisent internet pour leur recherche d’emploi L’email boudé par les jeunes en recherche d’emploi

Cerveau, apprentissage et enseignement Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Première découverte : l’apprentissage modifie l’architecture du cerveau La première découverte concerne la relation entre apprentissage et cerveau. Nous savons aujourd’hui que cela est en bonne partie erronée. Deuxième découverte : l’architecture du cerveau influence l’apprentissage Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner

Pourquoi innover en formation ? Une interview d’Olivier Bernaert, chef de projet «Elan pédagogique » à l’IFP School Le 26 mars dernier j’ai profité de la présentation lors du salon du e-learning de l’atelier « MOOC et Serious Game: une pédagogie innovante » pour interviewer Olivier Bernaert et initier ainsi une série de billets et vidéos sur l’innovation pédagogique et le digital. Accompagnement des formateurs et expérimentation des outils pour définir des usages en formation me semblent être les facteurs clés de succès de l’approche pédagogique de l’IFPSchool que je partage avec vous, en vidéo, et en mots ! A vous de choisir le média qui vous convient. Anne Ambrosini : Pourquoi avoir initié le projet Elan pédagogique ? Pourquoi faut-il innover en formation ? Olivier Bernaert : Je voudrais d’abord commencer par présenter le contexte particulier de notre école. C’est une école très internationale : 50 % de nos étudiants viennent du monde entier et il y a plus de 50 nationalités représentées dans l’école. Ce projet a pour but de mettre l’étudiant au cœur d’une pédagogie de la mise en pratique.

Jeunes sans emploi Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene

Apprendre l’histoire de manière interactive grâce à un jeu vidéo Immersion dans un cours d’histoire de collège où les élèves se familiarisent avec le Moyen Âge en utilisant le jeu vidéo Stronghold. Romain Vincent, professeur d’histoire géographie au collège de l’Europe à Chelles utilise un moyen ludique pour introduire son cours à ses élèves de 5ème : un jeu vidéo. En l’occurrence Stronghold, un jeu de stratégie médiévale sur ordinateur, qui permet aux élèves de se familiariser avec le Moyen Âge en abordant des thématiques récurrentes de l’époque : la seigneurie, le recueil de l’impôt, les récoltes… L’enseignant utilise cet outil ludique comme une « porte d’entrée » vers le chapitre intitulé « Paysans et seigneur au Moyen Âge ». Ce n’est pas la première fois que l’enseignant utilise les jeux vidéo à des fins pédagogiques, puisqu’il s’est déjà servi du jeu Sim City avec une classe de 6ème. Antoine Desprez

Caractéristiques des jeunes adultes (site CEGEP-CA) Plusieurs caractéristiques sont communes aux jeunes adultes auprès desquels vous êtes susceptibles d'intervenir : la prise d'autonomie, l'importance des pairs, le développement cognitif et l'acquisition de compétences, la formation de l'identité et le développement des perspectives d'avenir. En apprenant à s’émanciper émotionnellement de ses parents et des autres adultes dont il dépend, le jeune adulte en devenir veut passer d’un rapport de dépendance à des relations plus égalitaires. Pour conquérir une certaine indépendance économique et pour mettre un pied dans le monde des adultes, il voudra, par exemple, avoir un travail à temps partiel, qu’il aura parfois de la difficulté à concilier avec la poursuite de ses objectifs scolaires. Le jeune cégépien est ambivalent et oscille entre un besoin de dépendance et d’autonomie ; il éprouve un désir simultané et contradictoire d’éloignement et d’approbation de l’adulte. Il se questionne sur ses valeurs et le sens qu’il donnera à sa vie.

Y-a-t-il un Google dans notre cerveau ? Les résultats publiés par Alexander Huth, chercheur à l’Institut de neurosciences Helen Wills de l’université de Californie à Berkeley, et ses collègues dans la revue Neuron du 20 décembre 2012 conduisent à se poser la question: “Y a-t-il un Google dans notre cerveau ?” Un sous Google ? Un super Google ? Comment sommes-nous capables de retrouver ou de reconnaître, souvent instantanément, un mot, une image, une notion, une action? Difficile de ne pas penser à Internet et à la difficulté, pour un moteur de recherche, de faire de même avec le contenu de la Toile. Une autre étude devra le déterminer, mais celle-ci montre déjà comment nous rangeons la multitude d’objets et d’actions que nous voyons dans notre matière grise. 1.705 catégories d’objets et d’actions “Si l’être humain peut voir et nommer des milliers de catégories d’objets et d’actions, il est peu probable qu’une zone distincte du cerveau soit affectée à chacune de ces catégories”, précisent les chercheurs. 30.000 voxels

Related: