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Andre Gorz explique l'arnaque capitaliste

Andre Gorz explique l'arnaque capitaliste

Le philosophe André Gorz et sa femme unis jusque dans la mort Dorine et André Gorz en 1947, devant l’usine de Billancourt (Suzi Pillet). Il avait dit de sa « Lettre à D. » qu’elle serait son oeuvre ultime. Ce lundi, André Gorz, 84 ans, et sa femme Dorine, 83 ans, se sont donnés la mort. Dans le milieu très sérieux de la pensée, André Gorz avait, il y a quelques mois, ému ses pairs. Le critique du capitalisme, l’existentialiste marxiste rendait hommage à sa femme malade dans des lignes amoureuses rares de justesse et de beauté. La sachant condamnée, l’amoureux fou avait pris sa plume pour lui dire combien il l’aimait, combien il regrettait de l’avoir négligée, combien il la trouvait belle. « Il fallait aussi que notre amour soit ’aussi’ un pacte pour la vie. Ayant tout quitté pour rester auprès d’elle, André Gorz était heureux. « C’est cela : la passion amoureuse est une manière d’entrer en résonance avec l’autre, corps et âme, et avec lui ou elle seuls.

Penser la sortie du capitalisme avec André Gorz Alors que « nous semblons attendre misérablement de l’avenir qu’il nous restitue le passé», nous devrions plutôt « rompre avec cette société qui meurt et qui ne renaîtra plus »: telle était la certitude du philosophe, disparu il y a tout juste cinq ans, rappellent Christophe Fourel , auteur d'André Gorz, un penseur pour le XXIème siècle, et Olivier Corpet (1). Il y a cinq ans, le lundi 24 septembre 2007, une dépêche de l’AFP annonçait en fin d’après midi que le philosophe André Gorz s’était suicidé en compagnie de sa femme. La nouvelle était presque passée inaperçue, même si le suicide d’un couple “ main dans la main ” n’est pas chose banale. Ce qui l’était encore moins, c’est qu’André Gorz avait eu la délicatesse de laisser entrevoir cette issue à ses lecteurs un an auparavant. « Nous aimerions chacun ne pas avoir à survivre à la mort de l’autre », écrivait-il à l’automne 2006 dans Lettre à D. (éd. Or, il est fondamental de revenir sur l’œuvre d’André Gorz aujourd’hui.

pour une Constitution écrite par et pour les Citoyens / 66 Étienne Chouard, mon député bernarddo a écrit: NingúnOtro a écrit:"ils prétendent, et réussissent"? Pas du tout, bernardo. L'exemple n'est pas recevable car il n'est pas applicable à la société politique dans laquelle nous vivons. Difficile d'essayer d'utiliser des simplifications pour se faire comprendre ;) . Dans ce qu'ils ont fait... on trouve des échantillons de tout, des pires bêtises individuelles au plus grandes follies collectives, des choix uniques et jamais répétés, et des stratégies qui ont été reprises par tous ceux qui n'avaient pas les moyens de s'en inventer d'autres plus performantes. Un exemple clair de cela est "l'invention" de la Titrisation ( suivi tout près (bien sur, la logique es toujours suivie jusqu'au bout) de la crise des Subprimes ( "l'exercice raisonné du libre-arbitre de chacun"... la clef se trouve bel et bien dans le "raisonné". Bon, je viens de compliquer un peu l'exercice ;) .

Pierre Bourdieu : L'opinion publique n'existe pas, 1972. Exposé fait à Noroit (Arras) en janvier 1972 et paru dans Les temps modernes, 318, janvier 1973, pp. 1292-1309. Repris in Questions de sociologie, Paris, Les Éditions de Minuit, 1984, pp. 222-235. e voudrais préciser d'abord que mon propos n'est pas de dénoncer de façon mécanique et facile les sondages d'opinion, mais de procéder à une analyse rigoureuse de leur fonctionnement et de leurs fonctions. Ce qui suppose que l'on mette en question les trois postulats qu'ils engagent implicitement. On fait très souvent aux sondages d'opinion des reproches techniques. Une analyse statistique sommaire des questions posées nous a fait voir que la grande majorité d'entre elles étaient directement liées aux préoccupations politiques du « personnel politique ». Ayant dit au commencement ce que je voulais dire à la fin, je vais essayer d'indiquer très rapidement quelles sont les opérations par lesquelles on produit cet effet de consensus. Cette comparaison peut être poussée plus loin.

Un autre monde est possible selon André Gorz (et le logiciel libre) Avant de se donner la mort en septembre 2007, le philosophe et journaliste André Gorz a transmis un dernier texte à la revue EcoRev’, qu’il avait parrainée lors de sa création, intitulé « La sortie du capitalisme a déjà commencé ». Nous le reproduisons ici pour alimenter le débat, en rappelant que le sous-titre de ce blog stipule que « ce serait l’une des plus grandes opportunités manquées de notre époque si le logiciel libre ne libérait rien d’autre que du code ». Ce texte ayant fait l’objet d’une version remaniée, nous avons choisi de mettre en ligne l’un après l’autre les deux articles, qui bien que très proches, offrent tout de même d’intéressantes nuances. Extrait de la version remaniée : Extrait de la version originale : Pourtant une tout autre voie de sortie s’ébauche. Un texte qui pour certains a valeur de référence et que nous souhaitions vous faire partager. Non seulement André Gorz[1] La sortie du capitalisme a déjà commencé (version 2) URL d’origine du document

SytiNet - Le Blog La révolution par la gratuité La perspective révolutionnaire est-elle morte avec l'effondrement du modèle soviétique ? Ne peut-on penser pourtant que la crise écologique rend plus actuelles et urgentes que jamais les grandes questions que posaient jadis les différentes familles socialistes ? Le moment est incontestablement venu d'en finir avec une certaine gauche c'est-à-dire avec sa vision de l'histoire, sa conception du politique, son rêve d'un gâteau toujours croissant. En finir avec cette gauche-là est nécessaire pour retrouver, sous ses sédiments solidifiés, le sang qui vivifiait autrefois ses rêves, ses valeurs, ses projets, ses combats, ses conquêtes. Tout se passe comme si nous avions perdu la capacité d'imaginer un autre monde en raison de ce « trop plein de réalité » qui nous broie et interdit toute évasion. Comment croire qu'être «révolutionnaire » puisse être de revendiquer le SMIC à 1500 euros « tout de suite » face à une gauche réformiste qui le promet pour un peu plus tard ? Paul Ariès

Leur écologie et la nôtre, par André Gorz Evoquer l’écologie, c’est comme parler du suffrage universel et du repos du dimanche : dans un premier temps, tous les bourgeois et tous les partisans de l’ordre vous disent que vous voulez leur ruine, le triomphe de l’anarchie et de l’obscurantisme. Puis, dans un deuxième temps, quand la force des choses et la pression populaire deviennent irrésistibles, on vous accorde ce qu’on vous refusait hier et, fondamentalement, rien ne change. La prise en compte des exigences écologiques conserve beaucoup d’adversaires dans le patronat. Mais elle a déjà assez de partisans capitalistes pour que son acceptation par les puissances d’argent devienne une probabilité sérieuse. Alors mieux vaut, dès à présent, ne pas jouer à cache-cache : la lutte écologique n’est pas une fin en soi, c’est une étape. C’est pourquoi il faut d’emblée poser la question franchement : que voulons-nous ? Il vaut mieux tenter de définir, dès le départ, pour quoi on lutte et pas seulement contre quoi.

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