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Dionysos

Dionysos
Dionysos et satyre Dionysos (Διονυσος) qu'on retrouve sous le nom de Bacchus chez les romains et qui fut assimilé à une ancienne divinité italique, Liber Pater, est une divinité complexe de l'ancienne Grèce. On a longtemps pensé que son culte était récent mais la découverte des tablettes mycéniennes de Pylos remettent en question cette idée. Il ne faisait pas partie des douze Olympiens à l'origine, mais Hestia lui céda sa place. La complexité de sa divinité se traduit par un grand nombre de surnoms et d'épithètes : Nysaios: de Nysa Bromios: bruyant Dithurambos : Cantique consacré à Dionysos dansé et chanté par des choristes déguisés en satyres Evios : cri lancé lors des bacchanales Bakkhos : (Bacchus) qui retentit Zagreus, Sabazios : dieu phrygien Couronné de pampres, tenant le thyrse, la patère ou le canthare ou encore la grappe de raisin, la ciste mystique, il chevauche un bouc, un âne ou une panthère apprivoisée. Dionysos enfant British museum

Déméter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Déméter (en grec ancien Δημήτηρ / Dêmếtêr qui dérive de Γῆ Μήτηρ / Gễ Mếtêr, « la Terre-Mère » ou de Δημομήτηρ / Dêmomếtêr, « la Mère de la Terre », de δῆμος / dễmos, « la terre, le pays ») est la déesse de l'agriculture et des moissons. Mythe[modifier | modifier le code] Quand Hadès, souverain des morts, enleva Perséphone pour en faire son épouse, sa mère, Déméter, partit à sa recherche et négligea les récoltes de la Terre. Déméter enseigna aux humains le travail des semis et du labour. Culte[modifier | modifier le code] Dans Les Travaux et les Jours, Hésiode revient fréquemment sur Déméter, et il y donne de nombreux détails sur les rites religieux entourant la fertilité et le travail de la terre. Déméter était honorée dans les mystères d'Éleusis, un culte célébrant le retour à la vie et le cycle des moissons. Épiclèses, attributs et sanctuaire[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code]

Dionysos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Dionysos (en grec ancien Διώνυσος / Diốnusos ou Διόνυσος / Diónusos) est le dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et la démesure, ainsi que du théâtre et de la tragédie. Il est le fils de Zeus et de la mortelle Sémélé. Il ne vit pas sur le mont Olympe : c'est essentiellement un dieu errant. Le mythe Naissance Jeunesse et exploits Dionysos installe son culte en Lydie, en Phrygie, en Perse et en Asie, et ne vient en Grèce qu'ensuite[7]. Désireux d'aller visiter sa mère aux Enfers, Dionysos demande l'aide d'un guide, Prosymnos, qui accepte de lui montrer le chemin en plongeant avec lui dans le lac de Lerne, qui communique avec le royaume d'Hadès. Revenu des Enfers, Dionysos avait également arraché Sémélé au royaume des Ombres. Dans le panthéon grec, Dionysos est un dieu à part : c'est un dieu errant, un dieu de nulle part et de partout. Il est rarement associé à la gent olympienne. Ses amours Fonctions

Divinités olympiennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les divinités olympiennes sont les divinités grecques qui, selon la mythologie, résident sur le mont Olympe. Traditionnellement, le canon olympien est limité à douze, six dieux et six déesses. La liste de ces divinités a cependant varié selon les époques, et en compte en tout quatorze différentes. Zeus, Héra, Poséidon, Arès, Hermès, Héphaïstos, Athéna, Apollon, Aphrodite, Dionysos, Artémis et Hadès, sont toujours comptés parmi les douze. Ils sont complétés par Hestia, Déméter dont la présence est variable. Homère, entre autres au chant I de l’Iliade, fait allusion à un langage des dieux différent de celui des mortels, quand il explique que l'Hécatonchire Briarée s'appelle Égéon dans la langue des dieux[1]. Portail de la mythologie grecque

Apollon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Apollon (en grec ancien Ἀπόλλων / Apóllôn, en latin Apollo) est le dieu grec du chant, de la musique et de la poésie. Il est également dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste avec son arc ; enfin, c'est un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses oracles par la Pythie. Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom. Mythe Naissance Sa naissance est contée en détail dans l’Hymne homérique à Apollon[8] : sur le point d'enfanter, Léto parcourt la mer Égée, cherchant un asile pour son fils. Tétradrachme de la région Illyro Péonienne représentant Apollon Chez les Hyperboréens L'arrivée à Delphes La guerre de Troie Dans la guerre de Troie, Apollon se range aux côtés des Troyens, qui lui consacrent un temple sur leur acropole[27]. Défenseur des Troyens, il a pour principal adversaire sa demi-sœur Athéna[38]. Amours Musicien

Artémis Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le nom d'Artémis[modifier | modifier le code] Divinité des frontières[modifier | modifier le code] Née sur l'île d'Ortygie (« l'île aux cailles »), appelée plus tardivement Délos, Artémis fait du pays des Hyperboréens sa résidence principale[6] où elle règne en maîtresse de la nature sauvage et des animaux. « Que toutes les montagnes soient les miennes », déclare-t-elle dans l'hymne de Callimaque de Cyrène. Selon une légende, Artémis est née un peu avant Apollon et elle aurait aidé Léto, sa mère, à accoucher, remplaçant ainsi Ilithyie, déesse de l'accouchement[10]. Chasseresse à l'arc d'or[modifier | modifier le code] Surnommée « la Bruyante » (Κελαδεινή / Keladeinế), elle mène sa meute et la pousse de la voix. Didrachme d'Ionie représentant la déesse Artémis. La déesse sagittaire est enfin appelée par Homère Artémis khrysêlakatos, « à l’arc d’or », et par Hésiode iokhéairê, « l'archère »[12]. Déesse vierge[modifier | modifier le code]

Religion grecque antique (culte) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Prières[modifier | modifier le code] La prière (en grec ancien εὐχή / eukhế) peut être une demande précise ou un simple appel à la divinité ; quoi qu'il en soit, elle n'est jamais silencieuse : les mots, prononcés à voix haute, comptent ; dire seulement dieu (θεός / theós) est en soi une forme d'invocation. L'on prie debout pour se rapprocher de l'Olympe, main droite levée (parfois les deux) et paume dirigée vers les dieux (ciel, statue). On se prosterne, quoique plus rarement, pour appeler les dieux chthoniens ; dans le cas des dieux de la terre, l'on peut aussi frapper le sol. S'agenouiller pour prier, en revanche, passe pour une forme de superstition. Offrandes[modifier | modifier le code] Offrandes spontanées[modifier | modifier le code] L'offrande désintéressée peut se rencontrer, par exemple, à la campagne : passant près d'un temple, un paysan dépose spontanément des fleurs. Offrandes motivées[modifier | modifier le code]

Aphrodite Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Aphrodite (en grec ancien Ἀφροδίτη / Aphrodítê) est la déesse de l'amour et de la sexualité[1]. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance[modifier | modifier le code] Diverses traditions post-homérique et post-hésiodique font naître Aphrodite du sang de Cronos mutilé par Zeus, ou bien des amours de Cronos et d'une mystérieuse Évonymé (fragment d'Epiménide), auquel cas elle apparaît comme la sœur aînée des Moires et des Érinyes. Chez Cicéron (De la nature des dieux, III, 21), elle est, comme Hermès, la fille d'Ouranos (Cœlus) et d'Héméra (Dies, déesse du Jour)… Amours d'Aphrodite[modifier | modifier le code] Aphrodite a également une liaison avec : Aphrodite passe en outre pour avoir distingué de nombreux héros mortels, parmi lesquels : La vengeance d'Aphrodite[modifier | modifier le code] La vengeance d'Aphrodite est terrible. Dans l'Iliade[modifier | modifier le code] Attributions[modifier | modifier le code]

Arès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mythe[modifier | modifier le code] Arès est l'un des trois (ou quatre, suivant la version) enfants de Zeus et d'Héra ; il appartient au panthéon des douze grands dieux de l'Olympe. Cependant, sa place dans le mythe est relativement limitée. Il apparaît principalement dans des récits de guerre ou de combats, au premier chef de la guerre de Troie, où il se range aux côtés des Troyens, sans raison particulière — on le voit d'ailleurs assister également des Achéens[1]. Amours et postérité[modifier | modifier le code] Présentés dans l’Iliade comme purement fraternels, les rapports d'Arès et d'Aphrodite deviennent dans l’Odyssée[14] à la fois amoureux et adultères, puisque la déesse de l'amour y est mariée à Héphaïstos — celui-ci étant l'époux d'une dénommée Charis dans l’Iliade. Ses autres enfants sont souvent des criminels ou des fous : Rôles[modifier | modifier le code] Dieu de la Guerre[modifier | modifier le code] Arès est aussi le dieu vengeur.

Héphaïstos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Héphaïstos ou Héphaestos (en grec ancien Ἥφαιστος / Hếphaistos) est le dieu du feu, de la forge, de la métallurgie et des volcans. Selon les sources, il est le fils d'Héra et de Zeus, ou d'Héra seule. Il est habituellement représenté sous les traits d'un forgeron boiteux, mais il est d'abord un inventeur divin et un créateur d'objets magiques. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance et infirmité[modifier | modifier le code] Pour se venger de sa mère, Héphaïstos fabrique un trône d'or aux bras articulés, qui emprisonne quiconque s'y assoit, et l'envoie dans l'Olympe en guise de présent[9]. Une autre légende se rattache à l'infirmité du dieu : Héphaïstos prend le parti de sa mère lors d'une querelle entre Zeus et celle-ci ; il reproche à son père de l'avoir laissée suspendue dans les airs, une chaîne d'or au poignet et une enclume à chaque cheville[13]. Amours et descendance[modifier | modifier le code]

Athéna Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Naissance Rôles Protectrice d'Athènes Tétradrachme athénien représentant Athéna. Athéna est, comme Artémis, vierge, et tient beaucoup à sa virginité ; elle fut donc surnommée Parthénos (jeune fille) d'où le nom du grand temple d'Athènes sur l'Acropole, le Parthénon. Conseillère des héros Déesse de la Guerre, de la Pensée, des Armes et de la Sagesse Tétradrachme Stépanophore représentant Athéna coiffée du casque attique à cimier et aigrette. « Je chanterai Pallas Athènaiè, puissante protectrice des villes, et qui s'occupe, avec Arès, des travaux guerriers, des villes saccagées, des clameurs et des mêlées. Il n'est pas anodin que les sages grecs aient revêtu Athéna d'attributs guerriers : la guerre est omniprésente dans le monde des cités grecques ; la sagesse implique que la cité soit protégée non seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Patronne des artisans et des techniques Étymologie Épithètes, attributs et sanctuaires Notes Voir aussi

Hadès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Hadès[modifier | modifier le code] Souverain des Enfers[modifier | modifier le code] Au terme de la guerre contre les Titans, Hadès reçoit en partage les « ombres brumeuses » et réside avec elles dans les Enfers[3]. On peut rapprocher ces mentions des propos d'Agamemnon prenant à témoin de son serment Zeus, Hélios et « vous qui, sous le sol / tirez punition des morts qui font de faux serments », c'est-à-dire Hadès et Perséphone[9]. C'est en tout cas au cours de la descente aux Enfers qu'Héraclès tue l'une des vaches qu'Hadès possède sur Érythie, l'île rouge, pour offrir un sacrifice de sang aux âmes des morts. Enlèvement de Perséphone[modifier | modifier le code] L'enlèvement de Perséphone par Hadès est le mythe le plus populaire rattaché au dieu ; on le trouve déjà chez Hésiode sous une forme très résumée : « Aïdôneus ravit [Perséphone] à sa mère, et le prudent Zeus la lui accorda »[18]. Amours[modifier | modifier le code]

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