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Systémique

Systémique
La systémique est une méthode d'étude ou façon de penser les objets complexes. Forgée sémantiquement à partir du mot en grec ancien systema, signifiant « ensemble organisé », elle privilégie une approche globale, holiste, la pluralité des perspectives selon différentes dimensions ou à différents niveaux d'organisation, et surtout la prise en compte des relations et interactions entre composants. Apparue progressivement au milieu du XXe siècle, la systémique s'est construite en opposition à la tradition analytique cartésienne et à d'autres formes de réductionnisme, qui tendent à découper le tout en parties indépendantes et montraient leurs limites dans la compréhension de la réalité. Éclairage[modifier | modifier le code] Les principes de la systémique ont la particularité de venir d'à peu près tous les domaines de la science et d'être également applicable à chacun d'eux. Historique[modifier | modifier le code] Les courants précurseurs[modifier | modifier le code]

Complexité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Illustration métaphorique de la complexité. Les objets (tuyaux) intègrent de nombreux facteurs (taille, diamètre, situation, interconnexion, robinets, ...), ce qui rend la compréhension ardue. La complexité est une notion utilisée en philosophie, épistémologie (par exemple par Anthony Wilden ou Edgar Morin), en physique, en biologie (par exemple par Henri Atlan), en écologie[1], en sociologie, en informatique ou en sciences de l’information. La définition connaît des nuances importantes selon ces différents domaines. La complexité du point de vue de la théorie de l’information[modifier | modifier le code] Une notion de complexité est définie en Théorie algorithmique de l'information. Complexité algorithmique[modifier | modifier le code] La théorie de la complexité des algorithmes étudie formellement la difficulté intrinsèque des problèmes algorithmiques. Complexité de Kolmogorov[modifier | modifier le code] Système complexe. Portail de la physique

Hyperconscience Le monde du coaching – Version 8 (Philippe CLEMENT coach professionnel en intelligence collective – le 30 mai 2010) L’hyperconscience au service de l’intelligence collective Préambule Que sa manifestation s’appelle hyperconscience, conscience collective, sagesse collective, psyché groupale, résonance collective, synergie d’équipe, co-intelligence ou encore cerveau de groupe, créativité collective, dynamique collective, égrégore, nous sommes de plus en plus nombreux à reconnaître qu’il existe un niveau de compréhension collectif au-delà de la somme des parties. Comprendre et construire un groupe nous amène à prendre en compte l’existence d’un champ d’intelligence et de conscience entres les êtres humains, à travers lequel nous nous influençons grandement les uns les autres. Lorsque la performance se manifeste, un phénomène "psy" collectif se met en route. Qu’est ce que cette compréhension collective particulière face à l’hyper complexité de nos organisations ? Groupe restreints Grands groupes

Edgar Morin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Morin. Edgar Morin Edgar Nahoum, dit Edgar Morin, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français. Biographie[modifier | modifier le code] Il s'intéresse très vite aux pratiques culturelles qui sont encore émergentes et mal considérées par les intellectuels : L'Esprit du temps (1960), La Rumeur d'Orléans (1969). Durant les années 1960, il part près de deux ans en Amérique latine où il enseigne à la Faculté latino-américaine des sciences sociales. Aujourd'hui directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Morin a écrit plusieurs ouvrages revenant sur son passé, dont Autocritique en 1959, Vidal et les siens sur son père en 1989 et Itinérance publié en 2006. Œuvre[modifier | modifier le code]

Sociocratie : une nouvelle forme de gouvernance Constructivisme (épistémologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chantier de construction. Le constructivisme présente les connaissances humaines comme des constructions (p. ex. : des "construits sociaux") et non comme le reflet fidèle de la réalité (tel qu'envisagé par le positivisme). Le constructivisme, en épistémologie, est une approche de la connaissance reposant sur l'idée que notre image de la réalité, ou les notions structurant cette image, sont le produit de l'esprit humain en interaction avec cette réalité, et non le reflet exact de la réalité elle-même. Pour Jean-Michel Besnier, le constructivisme désigne d'abord « la théorie issue de Kant selon laquelle la connaissance des phénomènes résulte d'une construction effectuée par le sujet »[1], ensuite il note qu'en un sens voisin « les travaux de Jean Piaget ont mis en lumière (...) les opérations de l'intelligence dont résultent les représentations du monde ».

Analyse systémique Analyse systémique de la prospective territoriale. L'analyse systémique est précisément l'analyse faite selon les principes interdisciplinaires de la systémique, étude d'objets complexes par leurs échanges, qu'il s'agisse d'un être vivant, d'une organisation sociale, d'un objet technique. Face à ce type de problème, il est nécessaire d'adopter une démarche globale : en s'attachant davantage aux échanges entre les parties du système qu'à l'analyse de chacune d'elles,en raisonnant par rapport à l'objectif du système (téléologie),en établissant les états stables possibles du système. Introduction à l'approche systémique. Comme tous les systèmes, la systémique se compose : Mais surtout, car cela en est la base, la systémique ne peut pas être réduite à la somme de ce qui la compose. Historique[modifier | modifier le code] La théorie de systèmes a été fondée par Ludwig von Bertalanffy, W. Domaines d'application[modifier | modifier le code] Analyse systémique de l'entreprise.

Épistémologie complexe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme Épistémologie complexe est employé par Edgar Morin dans son œuvre, particulièrement dans le tome 3 de La Méthode intitulé La Connaissance de la connaissance. Définition[modifier | modifier le code] L'épistémologie complexe que propose Edgar Morin vise à dépasser l'épistémologie classique. Contrairement à l'épistémologie classique, l'épistémologie complexe n'a pas de fondement, au sens littéral, cette métaphore empruntée à la construction étant trompeuse. Bibliographie[modifier | modifier le code] Edgar Morin, La Méthode, La Connaissance de la connaissance (t. 3), Le Seuil, Nouvelle édition, coll. Voir aussi[modifier | modifier le code] Liens internes[modifier | modifier le code] Portail de la philosophie

Léonard de Vinci signature Léonard de Vinci (italien : Leonardo di ser Piero da Vinci Après son enfance à Vinci, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur florentin Andrea del Verrocchio. Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, des prototypes d'avion, d'hélicoptère, de sous-marin et même d'automobile. Biographie Blason de la famille da Vinci Enfance Léonard, ou plutôt Lionardo selon son nom de baptême[12], est baptisé puis passe ses cinq premières années chez sa mère à Anchiano. À cette époque, les conventions d’appellation modernes ne se sont pas encore développées en Europe. Léonard est également élevé par son oncle Francesco qui joue un rôle important dans sa formation, et par son grand-père Antonio da Vinci qui lui apprend le don d'observation de la nature, lui répétant constamment « Po l’occhio ! Formation à l’atelier de Verrocchio Il est toujours mentionné comme demeurant chez Verrocchio en 1476. Les années milanaises (1482-1499) Vie privée

Giambattista Vico Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Giambattista Vico Philosophe italien XVIIe siècle-XVIIIe siècle Giambattista Vico ou Giovan Battista Vico, né le 23 juin 1668 à Naples où il est mort le 23 janvier 1744, est un philosophe italien, qui élabora une métaphysique et une philosophie de l'histoire. Biographie[modifier | modifier le code] Il est né en 1668, à Naples, fils d’un libraire pauvre avec huit enfants à charge, il fait, selon ses dires (Vie de Giambattista Vico écrite par lui-même, 1728), des études assez décousues à la suite d'une chute qui lui cause une fracture du crâne qui le laisse introverti et mélancolique. De 1735 à sa mort, il est historiographe auprès de Charles III, roi de Naples. Philosophie[modifier | modifier le code] Le contexte intellectuel de l'Italie à l'aube du XVIIIème siècle[modifier | modifier le code] L'Italie morcelée et la tendance à l'unité[modifier | modifier le code] Influence de l'Église et de la tradition scolastique[modifier | modifier le code]

Cybernétique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cybernétique (en anglais cybernetics) est un terme, formé à partir du grec κῠβερνήτης (kubernêtês) « pilote, gouverneur », proposé en 1947 par le mathématicien américain Norbert Wiener pour promouvoir une vision unifiée des domaines naissants de l'automatique, de l'électronique et de la théorie mathématique de l'information, en tant que « théorie entière de la commande et de la communication, aussi bien chez l'animal que dans la machine »[1]. Des scientifiques d'horizons très divers et parmi les plus brillants de l'époque participèrent, autour des « conférences Macy » organisées de 1946 à 1953, à ce projet interdisciplinaire : mathématiciens, logiciens, ingénieurs, physiologistes, anthropologues, psychologues… Les contours parfois flous de cet ensemble de recherches s'articulent toutefois autour du concept clé de rétroaction (en anglais feedback) ou mécanisme téléologique. Histoire du mouvement cybernétique[modifier | modifier le code]

École de Palo Alto Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'école de Palo Alto est un courant de pensée et de recherche ayant pris le nom de la ville de Palo Alto en Californie, à partir du début des années 1950. On le cite en psychologie et psycho-sociologie ainsi qu’en sciences de l'information et de la communication en rapport avec les concepts de la cybernétique. Ce courant est notamment à l'origine de la thérapie familiale et de la thérapie brève. L'école a été fondée par Gregory Bateson avec le concours de Donald D. Historique[modifier | modifier le code] Le Projet Bateson[modifier | modifier le code] En 1952 l'anthropologue Gregory Bateson obtient le financement de la fondation Rockefeller pour une étude du « paradoxe de l'abstraction dans la communication ». Bateson est fortement influencé par le courant cybernétique, né des conférences Macy auxquelles il participe de 1942 à 1953. Le MRI[modifier | modifier le code] Bateson quant à lui quitte Palo Alto en 1963.

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