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Réputation, influence… et monétisation

Réputation, influence… et monétisation
Par Hubert Guillaud le 17/02/11 | 8 commentaires | 2,368 lectures | Impression “Quand les communautés étaient petites, tout le monde se connaissait. Il n’y avait pas de problème de réputation. Si on ne connaissait pas quelqu’un, le plus souvent, il représentait alors une menace. La réputation est-elle le ciment des communautés ? “Nous vivons dans un monde hyperconnecté avec 5 milliards de téléphones mobiles, avec plus de 500 millions de personnes sur Facebook.” “Les marchés financiers fonctionnent de la même manière, avec des interactions assez anonymes, autour d’intérêt plus ou moins commun. Image : Azeem Azhar sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin. Les indices de confiance existent dans bien d’autres disciplines, rappelle Azeem Azhar : le monde des échecs, le monde académique… Le capitalisme a créé ses propres indices comme la marque : un niveau de confiance qui imprègne les personnes qui s’y reconnaissent. “Arriverons-nous à une monnaie de réputation unique ?

L'apprentissage du langage serait en bonne partie génétique L’apprentissage du langage serait en bonne partie génétique. Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg viennent de découvrir un gène relié au développement du langage chez l’enfant. Le gène ROBO1 intervient au niveau du cerveau. Précisément, ce gène dirige certaines substances chimiques vers les cellules du cerveau qui permettent à l’enfant d’emmagasiner et de décoder les sons de la parole. Ce processus est primordial quant à l’apprentissage du langage chez le très jeune enfant, lorsque les mots, au départ sans signification, peuvent être associés à un objet ou un concept. Il est désormais possible d’expliquer d’une nouvelle façon certains aspects de l’apprentissage du langage chez les enfants. Pour tirer ces conclusions, on a suivi pendant 1 an 538 familles de 5 enfants et moins. Un lien clair a été fait entre le fonctionnement de ce gène et la capacité du cerveau à emmagasiner des sons de la parole sur une courte période de temps.

L’identité perdue La lecture de la semaine nous vient de la presse hispanophone. Il s’agit d’une tribune du Prix Nobel de littérature péruvien Mario Vargas Llosa (Wikipédia), tribune publiée dans le quotidien espagnol El Pais et s’intitule, “l’identité perdue”. Deux précisions : Dans sa tribune, Vargas Llosa commence par quelques anecdotes récentes. L’une concerne Philip Roth dont on sait, l’histoire a été suffisamment relayée, qu’il a demandé à Wikipédia de modifier une information qui apparaissait sur sa page, et qui n’était pas exacte. Vargas Llosa raconte ensuite deux épisodes le concernant lui. Vargas Llosa dit voir là autre chose qu’une anecdote. Deux remarques : Tous les droits de ce texte, et dans toutes les langues sont réservés à El Pais (c’est mentionné en bas du texte). Xavier de la Porte “Xavier de la Porte (@xporte), producteur de l’émission Place de la Toile sur France Culture, réalise chaque semaine une intéressante lecture d’un article de l’actualité dans le cadre de son émission.

Un bon somme pour faire le tri C’est le sommeil qui permettrait de faire le tri entre les informations non essentielles et celles à conserver qui seront stocker dans la mémoire à long terme affirme une équipe de l’Inserm dans le Journal of Neuroscience. Pour le prouver, les chercheurs ont testé un groupe de 26 volontaires (11 hommes et 15 femmes) âgés de 23 à 27 ans. Ilsleur ont présentés des mots. Certains devaient être retenus tandis que d’autres devaient être oubliés. Après avoir été confrontés à l’ensemble des mots, la moitié des sujets a pu dormir la nuit suivant cette phase d’apprentissage tandis que les autres ont été privés de sommeil. Ils ont ensuite été revus trois jours après pour tester leur mémoire sur l’ensemble des mots présentés. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) fonctionnelle, les chercheurs ont montré que l’activité du cerveau lors de la phase d’apprentissage des mots permettait de déterminer le devenir des souvenirs après une nuit de sommeil.

Enseigner l’identité numérique Suite à différentes affaires plus ou moins retentissantes (en France : Planète Facebook sur France2, Marc-L et le Tigre), on souligne de plus en plus la nécessité d’une éducation à l’identité numérique, et plus largement à la culture informationnelle ou une alphabétisation numérique. Ce ne sont là que quelques propositions, mais essayons de voir, par tranche d’âge, ce qui existe déjà et ce qu’on pourrait mettre en place. enfant/adolescent/jeune adulte L’enfant est la première victime d’Internet, peut-on parfois entendre. en tant que parent École primaire De même qu’il y a une sensibilisation à la sécurité routière, ou aux risques domestiques, il est possible d’envisager des journées de sensibilisation aux dangers et aux bonnes pratiques d’Internet. Collège Lycée en tant qu’enseignant S’adapter aux nouveaux outils (médias et réseaux sociaux)Percevoir le potentiel et les limites de ces outilsConcevoir des modules pédagogiques en fonction des tranches d’âge à l’approche d’un recrutement

Le sommeil permet de trier les informations importantes de celles qui ne le sont pas Le sommeil permet de trier les informations importantes de celles qui ne le sont pas Nous sommes confrontés quotidiennement à un flux incessant d'informations à traiter. Mais comment notre cerveau fait-il la différence entre ce qui doit absolument être conservé de façon définitive en mémoire et ce qui peut être oublié ? Une étude menée au Centre de Recherches du Cyclotron (Le cyclotron est un type d’accélérateur circulaire inventé par Ernest Orlando Lawrence en 1931. Ces chercheurs ont administré à des participants volontaires une tâche de mémoire (D'une manière générale, la mémoire est le stockage de l'information. C'est aussi le souvenir d'une information.) dans laquelle certains des mots présentés devaient être retenus pour un rappel ultérieur tandis que d'autres devaient être oubliés après quelques secondes. Protocole expérimental. a (gauche). Publication: Rauchs G., Feyers D., Landeau B., Bastin C., Luxen A., Maquet, P., Collette F. (2011).

Sensibilisation aux usages d'internet | e-Enfance Etablissements scolaires, institutions spécialisées, centres d'accueil, foyers, associations... Vous cherchez un intervenant extérieur pour informer votre public sur les risques liés à l'utilisation d'Internet et les bonnes pratiques pour s’en prémunir ? L'association e-Enfance propose des interventions pédagogiques auprès des jeunes, des parents et des professionnels. Nos intervenants se déplacent dans toute la France*. En 2013, ils ont rencontré : plus de 60 000 enfantsdans 52 départementssoit chaque jour 500 élèves en moyenne sensibilisés dans leur classe4 300 parents (conférences, débats, cafés des parents …)et 1 200 professionnels (enseignants, CPE, responsables pédagogiques, assistantes sociales, infirmières, éducateurs, travailleurs sociaux..) Primaire 1h En ligne, je maîtrise ! Atelier ludique et pratique pour apprendre à utiliser Internet et les outils numériques en toute sécurité Collège 6e-5e 1h30-2h Agir contre le cyber-harcèlement ou Net Attitude : les bons usages en ligne Collège 4e-3e

Colloque Mémoire et Savoir : quelle compétence pour catégoriser ? Etude : l'évolution du partage des données personnelles sur Facebook Sur Internet, le constat est clair : les données personnelles constituent un véritable produit de plus en plus partagé par les internautes. Il est aujourd’hui devenu impossible de naviguer sur le web sans laisser de trace. De nombreux services contraignent les utilisateurs à partager leurs données pour monétiser leur outil : c’est le principe de certains réseaux sociaux notamment, Facebook en tête. Et si les internautes sont de plus en plus conscients de ces pratiques et soignent de mieux en mieux leur identité numérique, le partage des données ne s’est jamais aussi bien porté. Une tendance à la privatisation des données personnelles… 2005 constitue la genèse du réseau social Facebook. Durant cette période, les données des utilisateurs ont eu tendance à se privatiser. … jusqu’à ce que Facebook réussisse à inverser la tendance La période 2005-2009 a donc été marquée par la privatisation progressive des données. Des données personnelles partagées à outrance avec son réseau

Créer avec les gens, vraiment ! Nous avons tout à apprendre des consommateurs, expliquait le consultant Steve Portigal sur la scène de la conférence Lift à Genève. Pour cela, nous disposons de nombreuses méthodes, mais ce n’est pas la méthode qui est importante, expliquait-il dans sa présentation. L’important c’est d’avoir des cadres pour examiner les gens, notamment en se rendant dans leur environnement, en récoltant leurs histoires et en analysant ce qu’ils font et ce que cela signifie. C’est là que se situe la synthèse créative des designers : qui consiste à rassembler ce matériel pour en faire quelque chose de neuf, en y tissant des connexions nouvelles. « Enfin, il faut agir. Le design participatif… C’est pourtant bien sur les méthodes que revient Steve Portigal. Image : Steve Portigal sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin. On peut aussi montrer des solutions, faire des tests, développer des prototypes et les améliorer ou les transformer. … à la cocréation Créer des espaces pour l’innovation ouverte

La manière dont on s’exprime permet-elle de prédire le succès d’une relation La lecture de la semaine, il s’agit du compte-rendu que le site eScienceNews fait d’une étude portant sur le langage amoureux, une étude qui montre que la manière dont les couples se parlent permet de prédire le succès de la relation. Nous savons tous, commence le compte-rendu, que les gens ont tendance à attirer, à rencontrer et à épouser des gens qui leur ressemblent en termes de personnalité, de valeurs, et d’apparence physique. Néanmoins, ces paramètres ne reflètent qu’en surface le fonctionnement des relations humaines. La manière dont les gens parlent est tout aussi importante. Une étude récemment publiée dans Psychological Science montre que les gens ayant un style de langage similaire sont plus compatibles. L’étude s’est concentrée sur des mots qu’on appelle “les mots fonctions”. Image : une composition Flickr autour du langage amoureux, justement, mais en image. Une seconde étude s’est intéressée, sur une durée de 10 jours, aux tchats quotidiens de couples déjà formés.

De l’internet des objets au web des objets « La promesse de l’internet des objets est de construire un réseau fluide d’appareils hétérogènes connectés ensemble pour former un dispositif unique et cohérent. Mais en fait, cette promesse est une escroquerie », attaque, bille en tête, Vlad Trifa, ingénieur à l’Institut d’informatique pervasive de l’Institut de technologie de Zurich sur la scène de Lift à Genève. Il existe déjà plus d’une quinzaine de protocoles techniques pour assurer les communications domotiques et machines à machines (M2M), mais ceux-ci demeurent largement inconnues des programmeurs qui ne sont pas spécialisés sur ces sujets. Image : Vlad Trifa sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin. « Il existe un protocole pourtant qui pourrait mettre tout le monde d’accord, c’est le web », estime Vlad Trifa dans sa présentation. « L’infrastructure existe, elle est ouverte, simple, libre, flexible, et elle est capable de passer à l’échelle. Image : les 5 web selon Vlad Trifa. Autre exemple.

Des bébés bilingues sont plus doués pour les langues Les bébés bilingues peuvent distinguer deux autres langues différentes, même s'ils ne les ont jamais entendues. © daor, Flickr, CC by-nd 2.0 Des bébés bilingues sont plus doués pour les langues - 2 Photos Idées reçues et vérités sur les bébés dans notre dossier Des bébés élevés dans un environnement bilingue sont capables de différencier deux autres langues, même s’ils n’avaient jamais été exposés à ces deux langues auparavant ! Pour le montrer, la Canadienne s’est associée à une psychologue espagnole, Núria Sebastián-Gallés, de l’Université de Barcelone. Les bébés intrigués par des vidéos sans son... Les personnes projetées en vidéo devaient prononcer quelques phrases en français ou en anglais, puis changer de langue. Les bébés, même s'ils ne parlent pas encore, ont déjà des notions de différences de langage. © Etolane, Flickr, CC Les monolingues perdent la faculté que les bilingues conservent Un avantage à vie ? A voir aussi sur Internet Sur le même sujet

Répondre à l’injonction d’innover Pas facile de comprendre ce qu’est l’innovation dans un monde mouvant et complexe. C’était pourtant l’un des défis de la session introductive de l’édition 2011 de la conférence Lift qui se tenait la semaine dernière à Genève. « Jusqu’à présent, les révolutions avaient toujours une structure, une organisation, des figures intellectuelles à leurs têtes… L’Egypte ou la Tunisie nous montrent un autre type de révolution, les “WikiRévolutions” », explique le célèbre Don Tapscott, professeur de management à l’université de Toronto, président du think tank Moxie Insight et surtout auteur (avec Anthony D. Comment faire société dans un monde en réseau ? Cette transformation semble positive. Image : Don Tapscott sur le scène de Lift11 à Genève, photographié par Raphaëlle Ankaova, avec son aimable autorisation. Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut passer par l’histoire. La nouvelle génération, celle des gens qui sont nés avec le numérique, est dans une situation difficile.

Kevin Slavin : “il nous faut dresser l’Atlas des algorithmes contemporains” Kevin Slavin est le cofondateur d’Area/Code devenu il y a peu Zynga, un studio de conception de jeux. Et c’est pour ce travail qu’il est surtout connu (voir ses interventions en 2009 à Picnic dont nous vous avions rendu compte ici et là), mais c’est à une tout autre exploration – oh combien passionnante, bien que particulièrement alambiquée – à laquelle il nous a conviée à la conférence Lift qui se tenait récemment à Genève. Image : Kevin Slavin sur la scène de Lift11, photographié par Ivo Näpflin. Sa présentation s’appuyait sur une précédente présentation faite il y a 4 ans qui portait sur le bas Manhattan, le quartier financier de New York, et qui s’interrogeait pour comprendre comment les villes pouvaient apprendre à écouter le pouls de la ville. Mais ce qui conduit à construire des radars, conduit aussi à construire des avions furtifs pour y échapper, pour voler sans laisser de traces. Dans le monde financier, la vitesse est une arme.

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