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La véritable histoire de Charles Martel : celle que Ménard et Jean-Marie Le Pen ignorent

La véritable histoire de Charles Martel : celle que Ménard et Jean-Marie Le Pen ignorent
Une gravure de la bataille de Poitiers, le 10 octobre 732 (MARY EVANS/SIPA) Depuis le fameux 11 janvier, dont la droite voudrait faire une "Journée d’unité nationale et de lutte contre le terrorisme", le nom de Charles Martel, "sauveur de la chrétienté", est venu, dans bien de réseaux liés à l’extrême-droite, se rappeler au bon souvenir non pas de la France "pays des droits de l’homme", mais de la France "fille aînée de l’Église". Comme si la théorie du "choc des cultures" s’était muée en celle d’une "guerre de religions", ce que Jean-Marie Le Pen, toujours aussi lourdement calembourdesque, a résumé d’un cri : "Je suis Charlie Martel !" C’est précisément dans cette mouvance lepéniste que Robert Ménard a lancé sa énième provocation, en commençant par criminaliser les petits écoliers biterrois sur la seule base de la "consonance musulmane" de leurs prénoms ! Charles Martel, "dilapidateur et enragé tyran" Désordres, ruines, assassinats D’autres griefs ternissent la renommée de Charles. [2] N.

Charles Martel Charles Martel (en latin : Carolus Martellus ; en allemand : Karl Martell), né vers 688[1] à Andenne[2] actuellement en Belgique et mort le 22 octobre 741 à Quierzy, est un homme d’État et chef militaire franc qui, en tant que duc des Francs et maire du palais, était de facto dirigeant de la Francie de 718 jusqu'à sa mort[3],[4],[5]. Fils de l'homme d'État franc Pépin de Herstal et d'une noble nommée Alpaïde, Charles Martel affirme avec succès ses prétentions au pouvoir en successeur de son père, et en tant que maire du palais, dans la politique franque. Continuant et s'appuyant sur l'œuvre de son père, il rétablit le gouvernement centralisé en Francie, et commence la série de campagnes militaires qui rétablit les Francs comme les maîtres incontestés de toute la Gaule. Biographie[modifier | modifier le code] Dans l'historiographie ancienne, il était commun de décrire Charles comme « illégitime ». Ceci est encore largement répété dans la culture populaire aujourd'hui.

Charles Martel et la bataille de Poitiers Comment ils ont mis Martel en tête Que sait-on exactement de Charles Martel ? Assez peu de chose, somme toute. Ce personnage historique qui fut maire du palais, c’est-à-dire un membre influent de l’entourage de certains rois mérovingiens, n’a pas eu un destin hors du commun. Aucun projet sarrasin d’invasion Au lendemain de la mort du prophète Mahomet (7e siècle), le calife ‘Umar lance depuis La Mecque la conquête du Proche-Orient. Exploitation identitaire Pendant de longs siècles, il fut peu question du héros de Poitiers et pas toujours en bien.

Comment le mythe de Charles Martel et de la bataille de Poitiers s’est installé dans l’histoire Tribune. Alors que le Parti socialiste se réunit en congrès à Poitiers, les identitaires se retrouvent dans la ville pour rendre un hommage à Charles Martel et à la bataille de Poitiers, en 732. Par Salah Guemriche Treize ans après le cri de ralliement frontiste : « Charles Martel 732, Le Pen 2002 ! », voilà que les Identitaires, un groupe d’extrême droite, nous remettent ça, en appelant à faire Bloc ce 7 juin, à Poitiers… Les mythes, on le sait, ont la peau dure. Depuis Chateaubriand (pour qui « Les Maures, que Charles Martel extermina, justifiaient les Croisades ! En 732 (ou 733), Poitiers ne fut pas le Waterloo des Sarrasins. Si je tiens, ici, à invoquer des historiens du cru, c’est pour souligner l’occultation qui est faite de ces sources chez les auteurs des manuels d’histoire qui auront contribué à entretenir le mythe d’un Charles sans peur et sans reproche. Une bataille peut en cacher une autre

Charles Martel, imposture historique et mythe fasciste 732, Poitiers, Charles-Martel : une date, un lieu et le nom d’un chef de guerre au cœur du récit nationaliste de l’histoire en France. Utilisée pour la propagande colonialiste et mobilisée régulièrement dans l’imaginaire pour signifier la défense du territoire, cette bataille est devenue une référence incontournable du nationalisme et du fascisme français. Pour certains groupes des droites radicales, cet évènement historique est encore aujourd’hui le symbole d’une lutte contre « l’invasion » arabe et l’immigration musulmane. On notera d’ailleurs à quel point ces militants de la culture nationale et nationaliste connaissent et respectent la langue française…. Cette focalisation sur la bataille de Poitiers témoigne en réalité d’une méconnaissance complète de l’histoire de France, par ceux-là même qui prétendent « ne pas vouloir oublier ». Il faut donc repréciser un peu le contexte historique de cette bataille pour sortir des fantasmes nationalistes et prendre la mesure des faits.

Charles Martel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Martel. Charles Martel (né vers 690[1] et mort le 16 ou le [2] à Quierzy-sur-Oise[3]) fut le duc d'Austrasie, maire du palais de 717 à 741 et le souverain de facto du royaume des Francs (dux et princeps Francorum, duc et prince des Francs). Il est le fils de Pépin de Herstal, maire du palais d'Austrasie contrôlant les royaumes de Neustrie et de Bourgogne. Il est également le grand-père paternel de Charlemagne. Selon une certaine légende, il serait peut-être né à Andenne, ville située à proximité de Namur, en Belgique[4]. Biographie[modifier | modifier le code] Prise du pouvoir difficile[modifier | modifier le code] Évolution du royaume franc de 481 jusqu'à l'Empire franc en 814. Pacification du royaume franc[modifier | modifier le code] Arrêt de la conquête musulmane[modifier | modifier le code] Les troupes musulmanes ne sont pas, pour autant, battues sur tous les fronts.

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