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Qu'est-ce que la géographie ?

Qu'est-ce que la géographie ?
Si l’on se fie à l’étymologie, la Terre (Gaïa ou Ge, en grec) est l’objet d’étude de la géographie. Sa structure et ses mouvements sont étudiés par des disciplines connexes (géophysique et astronomie), que le géographe ne peut totalement ignorer pour prétendre connaître et comprendre sa surface. La surface de la Terre est une interface entre une planète essentiellement minérale, la lithosphère, une enveloppe gazeuse, l’atmosphère, de l’eau sous diverses formes, l’hydrosphère, et des éléments organiques et vivants, la biocénose. Les écosystèmes, emboîtés à diverses échelles, sont le cadre des échanges entre tous ces éléments. L’écologie, comme science, étudie les écosystèmes. On se repère à la surface de la Terre par rapport aux pôles et à l’équateur, qui sont eux-mêmes relatifs à l’axe de rotation de la Terre sur elle-même. Le monde est l’objet d’étude effectif de la géographie, dans deux acceptions distinctes : Un territoire est un espace approprié, limité et géré par un groupe humain.

Compte rendu-Les ghettos En France, les termes de « ghetto » et de « ghettoïsation » sont d’usage courant dans les discours politiques et médiatiques ; les chercheurs par contre sont beaucoup plus réservés et divisés. Depuis 1993, Loïc Wacquant soutient que les grands ensembles dans les banlieues françaises n’ont rien à voir avec les ghettos des villes américaines. Il l’exprime avec une formule qui a connu un grand succès, en France et aux États-Unis : la « ceinture rouge » parisienne est très différente de la « ceinture noire » de Chicago. Dans la seconde, les services de l’État ont disparu et le quartier, livré à lui-même, devient une jungle urbaine. Pour Éric Maurin (2004), Le ghetto français existe bel et bien, mais dans un sens très large, incluant à la fois la ségrégation voulue (l’agrégation) et la ségrégation subie ou contrainte. Didier Lapeyronnie considère que le terme de ghetto vaut pour la France, mais dans un sens plus traditionnel et restrictif. Cet ouvrage a été publié en anglais en 2005.

Armand Frémont Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Frémont. Armand Frémont, né au Havre (Seine-Maritime) le 31 janvier 1933, est un géographe français. Il est surtout connu pour être à l'origine du concept d'« espace vécu » en géographie, dans son ouvrage de 1976, La région, espace vécu. Cela a fait de lui un des moteurs de la géographie des perceptions et des représentations. Parcours professionnel[modifier | modifier le code] Après des études au Havre, au lycée Malherbe de Caen et à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, il est devenu agrégé de géographie, docteur ès lettres et ès sciences humaines. En 1975, Jean-Pierre Soisson, alors secrétaire d'État aux Universités, s'oppose à son élection à la présidence de l'université de Caen « grâce à une interprétation restrictive de la loi d'orientation de 1968 » [1]. Engagement politique[modifier | modifier le code] Ouvrages[modifier | modifier le code] Aimez-vous la Géographie ? ↑ Le Monde, 29 janvier 1982

Philippe Pinchemel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Philippe Pinchemel Principaux travaux Thèse de doctorat, Les plaines de craie de nord ouest du basin parisien et du sud-est du bassin de Londres et leurs bordures : étude de géomorphologie (1952)Thèse de doctorat d’État, Structures sociales et dépopulation rurale dans les campagnes picardes de 1836 à 1936, (publication de sa thèse de doctorat : Essai méthodologique d'étude des structures sociales et de la dépopulation rurale dans les campagnes picardes de 1836-1936, (1952) Années de formation[modifier | modifier le code] Élève du lycée d'Amiens (où il trouve sa « vocation » de géographe, selon ses dires), puis étudiant à la Sorbonne, il devient l’élève d'André Cholley et s’oriente vers l'agrégation de géographie. Carrière universitaire[modifier | modifier le code] Il étudie avec ses collègues géographes et sociologues le « sous-développement » du Nord. Apport à l'épistémologie de la géographie[modifier | modifier le code] Portail de la géographie

Espace vécu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’espace vécu découle de la pratique qu'en a l'usager ou l'habitant et de la représentation qu'il s'en fait. Origine[modifier | modifier le code] La notion d'espace vécu a été créée et expliquée par Armand Frémont dans La région, espace vécu, paru en 1976. Elle s'inscrit dans le tournant culturel qu'a pris la géographie dans les années 1970 en s'ouvrant aux sciences humaines et sociales comme la sociologie, l'anthropologie et la psychologie. Une typologie originale[modifier | modifier le code] Espace aliéné contre espace vécu[modifier | modifier le code] Dans le chapitre II de son ouvrage, Armand Frémont définit l'espace vécu comme l'opposé de l'espace aliéné né de la révolution industrielle. L'espace du présent[modifier | modifier le code] Armand Frémont analyse deux modes de réflexion et de gestion spatiales qui ont touché la société française des années 1970. La géographie de l'espace vécu[modifier | modifier le code] Portail de la géographie

Guy Di Méo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Guy Di Méo est un géographe français né en 1945, spécialiste de la géographie sociale et culturelle. Il est professeur à l'Université Michel de Montaigne (Bordeaux III), directeur jusqu'au 31 décembre 2010 de l'UMR ADES « Aménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés ». Ouvrages[modifier | modifier le code] Les démocraties industrielles, 1988L'homme, la société, l'espace, 1991La ville moyenne dans sa région: Pau, les pays de l'Adour et l'Aquitaine, Relié, 1995Les pays du Tiers Monde: Géographie sociale et économique, Broché, 1997Les territoires du quotidien, 1996, Paris, L'Harmattan.Géographie sociale et territoires, Paris, Nathan, 1998.La géographie en fêtes, 2001, Géophrys, Gap, 265 pages.L'espace social : Lecture géographique des sociétés, Broché, 2005Les murs invisibles, femmes, genre et géographie sociale, Armand Colin, 2011 Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]

Le territoire selon Guy Di Méo Qu’est-ce que le territoire ? Nous proposons ici une définition provisoire du terme. Elle tient compte des enseignements tirés de nos premiers constats quant à la nature de l’espace géographique, considéré sous ses différentes facettes, de l’espace produit à l’ espace vécu. Elle avance quelques hypothèses plus générales que nous nous efforcerons de vérifier par la suite.Pour ce qui a trait aux enseignements que l’on peut tirer de ce premier chapitre, nous retiendrons deux éléments constitutifs majeurs du concept territorial, sa composante espace social et sa composante « espace vécu ».Nous avons vu que l’espace social qualifie des lieux de la biosphère tissés par l’entrelacs des rapports sociaux et spatiaux. 1. 2. 3. 4. Guy Di Méo. Voir aussi : territoire, identité territoriale

Le prince et les arts, Stratégies figuratives de la monarchie française de la Renaissance aux lumières Répondant à une commande qui s’adapte aux concours de l’enseignement secondaire, le Capes 2010, Gérard Sabatier regroupe dans cet ouvrage un ensemble d’articles difficilement trouvables ailleurs, et seulement connus de ceux qui ont eu la chance d’assister à ses communications dans un certain nombre de séminaires ou de colloques entre 1991 et 2010. Montrer le lien organique entre les arts et l’exercice du pouvoir monarchique Qui mieux que Gérard Sabatier, professeur émérite d’histoire moderne de l’Université de Grenoble II, membre du Centre de Recherche du château de Versailles (CRCV) pouvait présenter de façon précise et didactique, les objectifs en matière de représentation monarchique, des formes d’expression artistique du politique, et donc le lien organique des arts à l’exercice du pouvoir monarchique ? Les outils et les discours de la stratégie de gloire du roi La stratégie résidentielle française pour affirmer les lieux de pouvoir Accéder au corps du roi

Dossier – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée… DOSSIER – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée… [vendredi 05 octobre 2012] "Histoire globale", "histoire connectée", "world history"… Quel que soit le nom qu’on préfère lui donner, un important mouvement scientifique et éditorial semble ébranler, en France comme à l’étranger, les représentations communément admises de la coexistence et de la mise en relation des peuples. Derrière une cette variété d’étiquettes au demeurant énigmatiques s’esquisse en somme une nouvelle histoire des Grandes découvertes prises comme événements organisateurs du "grand désenclavement" ou de "l’invention du monde" . De diverses manières, le regard de certains historiens change ainsi d’échelle et se détourne des grandes fresques totalisantes de la "grammaire des civilisations" pour mieux se concentrer sur l’analyse resserrée de leurs points de rencontre – effective ou manquée. Critiques : - Romain Bertrand, L'Histoire à parts égales. - Patrick Boucheron, Inventer le monde. Entretiens :

Le pape et les artistes au milieu du XIVe siècle. Réflexions sur les notions d’acteur et d’institution * - Circé. Histoires, Cultures & Sociétés Résumé / Abstract L’article étudie les liens entre acteur(s) et institution(s) en se basant sur l’exemple du mécénat du pape Clément VI (1342-1352). Il s’attache à montrer comment l’acteur modèle l’institution dont il est partie prenante et, inversement, comment l’institution peut modeler les formes de l’action individuelle. Article au format html Dans Le Parrain (The Godfather, 1972) de F.F. Les trajectoires imaginaires de ces deux « acteurs », Michael et Vito Corleone, au sein de l’institution que constitue une des puissantes « familles » de la pègre américaine dans l’après-guerre, représentent les deux versants d’un problème typique des sciences historiques et sociales, parfois devenu un exercice scolastique, celui du rapport de détermination relative qui lie les acteurs individuels et les institutions dans lesquels ils s’inscrivent [2]. Quand l’acteur modèle l’institution Prenons quelques exemples dans les différents domaines de la vie curiale avignonnaise.

L'histoire globale pour tous L'histoire globale pour tous [dimanche 03 février 2013 - 11:00] Histoire Inventer le monde. Éditeur : La Documentation Française 64 pages Combien de temps faut-il à une innovation pour se diffuser dans la société ? À défaut d'apporter une réponse, le dernier livre de Patrick Boucheron contribue à l'accélération de ce processus. Synthétiser le foisonnement Difficile de résumer en quelques pages la richesse des évolutions de l'histoire du monde. Ces mondialisations auraient pu être chinoise ou turque, puisqu'à cette époque, l'islam est l'un des principaux facteurs de décloisonnement du monde via le commerce. L'introduction en forme de récit se double d'une mise au point très claire dans le domaine de l'historiographie. Mettre en avant la diversité Les documents accompagnés de mises au point de l'auteur font la part belle aux peintures, aux photographies d'objets et aux cartes. Finalement, c'est un support pédagogique luxueux qu'a édité La Documentation Française.

Marc Bloch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Bloch. Biographie[modifier | modifier le code] Premiers pas d'historien[modifier | modifier le code] Marc Bloch publie en 1924 son œuvre magistrale, Les Rois thaumaturges. Il y expérimente avec audace une méthode comparatiste empruntée aux maîtres de linguistique (il parle lui-même une dizaine de langues). L'aventure des Annales[modifier | modifier le code] Bloch participe en 1929, avec le « groupe strasbourgeois » dont Lucien Febvre, à la fondation des Annales d'histoire économique et sociale dont le titre est déjà en lui-même une rupture avec « l’histoire historisante », triomphante en France depuis l'école positiviste. Succédant à Henri Hauser à la Sorbonne en 1936 (chaire d'histoire économique)[5], la guerre le surprend dans la plénitude de sa carrière et de ses recherches. Un historien dans la guerre[modifier | modifier le code] Le monument des Roussilles érigé sur le lieu de l’exécution de Marc Bloch.

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