background preloader

INFOGRAPHIES. Droit à l'oubli : un an après, le formulaire de Google est-il efficace ?

INFOGRAPHIES. Droit à l'oubli : un an après, le formulaire de Google est-il efficace ?
Par Marie-Violette Bernard Mis à jour le , publié le Il s'apprête à souffler sa première bougie. Mais ce formulaire de Google permet-il vraiment de faire disparaître les liens gênants que vous voudriez oublier ? Une atteinte à la vie privée dans 6 demandes sur 10 Selon l'étude du cabinet Réputation VIP, Google a reçu au total 249 509 demandes de suppression d'URL de son moteur de recherche, entre le 29 mai 2014 et le 5 mai 2015. Toujours d'après Réputation VIP, 58,7% des demandes de déréférencement envoyées à Google concernent une atteinte à la vie privée. Les réseaux sociaux particulièrement visés Les sites de presse sont peu touchés par les demandes de déréférencement : ils ne représentent que 3,3% des requêtes, selon les statistiques de Réputation VIP. En revanche, les réseaux sociaux arrivent en tête des types d'URL que l'on veut supprimer de Google, et représentent une requête sur cinq. Un temps de traitement de plus en plus court Des demandes rejetées dans 70% des cas Related:  Protection des données

Bilan 2014 : les données personnelles au cœur du débat public et des préoccupations des Français Protéger sa vie privée en ligne : une préoccupation croissante des citoyens En 2014, la CNIL a enregistré environ 5825 plaintes, ce qui correspond à une légère hausse des demandes (+3%). 39% de ces plaintes concernent des problématiques d’e-réputation : suppression de textes, photographies, vidéos, coordonnées, commentaires, faux profils en ligne, la réutilisation de données publiquement accessibles sur internet, etc. Depuis la décision de la Cour de Justice de l’union Européenne en mai 2014, la CNIL a reçu 200 plaintes consécutives à des refus de déréférencement par les moteurs de recherche. En plus d’internet, les autres secteurs concernés par les plaintes sont les suivants : Commerce (16% des plaintes reçues) : radiation de fichiers publicitaires, conservation coordonnées bancaires, fichiers clients, opposition à recevoir des courriels publicitaires ; M. Gestion des ressources humaines Banque Libertés publiques et collectivités locales Le service permet ainsi de répondre :

6 outils pour éviter les hoax Les hoax, ces fausses informations, photos ou vidéos virales, on pense à chaque fois s’en être débarrassés, les avoir évités et pourtant il y en a toujours un qui réapparait et qui nous fait tomber dans le panneau ! Gizmodo vous présente 6 outils à utiliser dès que vous avez le moindre doute sur une information trouvée sur le net. La recherche inversée d’image La plus simple et une des plus efficaces, on n’y pense pourtant pas assez souvent ! Google mais aussi TinEye permettent de trouver des pages web contenant l’image ou son adresse URL que vous aurez renseignée. Cela vous permettra d’éviter de vous faire piéger comme avec la photo d’un réfugié attaquant la police avec un drapeau d’Isis : Youtube DataViewer Si vous regardez la dernière vidéo virale, faites attention à ce qu’elle ne soit pas une « scrape » : une vielle vidéo réuploadée par une personne clamant être le témoin d’origine ou affirmant que la vidéo montre un nouvel événement. Jeffrey’s Exif Viewer FotoForensics WolframAlpha

Droit à l'oubli : la Cnil et Google s'accordent devant le Conseil d'État Le Conseil d'État examine quatre plaintes de Français qui se sont vus refuser leur droit au déréférencement par Google et la Cnil. Le sujet pourrait revenir devant la justice européenne. Il est rare que la Cnil et Google s'entendent. Jeudi, ce petit miracle est arrivé devant le Conseil d'État. Des données sensibles Le droit à l'oubli, consacré par la justice européenne en mai 2014, suppose que toute personne habitant en Europe peut réclamer le déréférencement d'un lien contenant des données personnelles «inappropriées, hors de propos ou qui n'apparaissent plus pertinentes». Le Conseil d'État a examiné jeudi quatre affaires de refus de droit à l'oubli. Droit à l'oubli mondial D'autres facteurs pourraient néanmoins jouer en faveur des plaignants. Ces critères pourraient correspondre aux quatre affaires examinées. Ce n'est pas la fin des ennuis pour Google.

Conseils de la CNIL pour le BYOD Conseils de la CNIL pour le BYOD Source CNIL BYOD : quelles sont les bonnes pratiques ? Avec le développement du BYOD, on assiste à un effacement progressif des frontières entre vie professionnelle et personnelle. La CNIL rappelle les bonnes pratiques permettant de concilier sécurité des données de l’entreprise et protection de la vie privée du salarié connecté. Qu’est ce que le « Bring Your Own Device » (BYOD) ? L’acronyme « BYOD » est l’abréviation de l’expression anglaise « Bring Your Own Device » (en français : « Apportez Votre Equipement personnel de Communication » ou AVEC) qui désigne l’usage d’équipements informatiques personnels dans un contexte professionnel. Il peut s’agir par exemple d’un salarié qui, pour se connecter au réseau de l’entreprise, utilise par exemple un ordinateur, une tablette ou son smartphone personnel. Les outils personnels ne peuvent être utilisés qu’à titre subsidiaire dans un cadre professionnel La sécurité des données Quelles garanties pour la vie privée ?

Eduquer au XXIe siècle Entre 1900 et 2011, tout a changé pour les écoliers qui vivent à présent dans le virtuel et dans une société multiculturelle, analyse Michel Serres. Il faut aider l'école à prendre la mesure de cette nouvelle ère. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michel Serres, de l'Académie française Avant d'enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, au moins faut-il le connaître. Ce nouvel écolier, cette jeune étudiante n'a jamais vu veau, vache, cochon ni couvée. - Il habite la ville. - Son espérance de vie va vers quatre-vingts ans. - Depuis soixante ans, intervalle unique dans notre histoire, il et elle n'ont jamais connu de guerre, ni bientôt leurs dirigeants ni leurs enseignants. - Alors que leurs parents furent conçus à l'aveuglette, leur naissance est programmée. - Alors que leurs prédécesseurs se réunissaient dans des classes ou des amphis homogènes culturellement, ils étudient au sein d'un collectif où se côtoyent désormais plusieurs religions, langues, provenances et mœurs. Je répète.

Droit à l’oubli : fausse bonne idée ou droit véritable pour l’internaute ? Le droit à l’oubli numérique est défini de la manière suivante par la Commission européenne dans son projet de règlement : « Toute personne devrait avoir le droit de faire rectifier des données à caractère personnel la concernant, et disposer d'un "droit à l'oubli numérique" lorsque la conservation de ces données n'est pas conforme au présent règlement. En particulier, les personnes concernées devraient avoir le droit d'obtenir que leurs données soient effacées et ne soient plus traitées, lorsque ces données ne sont plus nécessaires au regard des finalités pour lesquelles elles ont été recueillies ou traitées, lorsque les personnes concernées ont retiré leur consentement au traitement ou lorsqu'elles s'opposent au traitement de données à caractère personnel les concernant ou encore, lorsque le traitement de leurs données à caractère personnel n'est pas conforme au présent règlement. » « Ce qui existe aujourd’hui, c’est un droit à l’effacement pour motifs légitimes »

Chartes de données personnelles : Bonnes pratiques Aujourd’hui, devant les questions et préoccupations des internautes et mobinautes sur les données privées utilisés par les sites, applications et services en ligne (réseaux sociaux…), les chartes de données privées mises à disposition par les espaces Web se multiplient pour souhaiter établir un rapport de confiance entre le service en ligne et l’internaute. Cela devient une nécessité de transparence pour les entreprises, institutions et associations présentes sur le Web. Nouvelle charte de données personnelles de France Télévisions : espace didactique Ainsi, après plusieurs mois de travail, France Télévisions a publié en juin 2014 une charte concernant les données personnelles déclarées (adresses email, nom, prénom, âge…), comportementales (centres d’intérêts…) et données anonymes (cookies, traceurs…). Cette charte baptisée « data friendly » se veut avant tout didactique en s’appuyant sur 3 engagements principaux : transparence, utilité, sécurité.

Droit à l'oubli numérique » une définition Si le droit à l’oubli n’existe pas officiellement sous ce terme, il a pourtant une définition. Ainsi, selon Alex Türk, président de la CNIL de 2004 à 2011, le droit à l’oubli serait : « une mécanique qui permettrait de préserver la liberté d’expression, la liberté de dire des choses et de changer d’avis, de se retirer d’un système, sur le réseau Internet.( Aussi, il s’agirait de) pouvoir continuer à affirmer son identité ou son intimité. » Il l’explique dans cette vidéo de 2009 : Droit à l’oubli numérique: définition d’Alex Türk par cnil En d’autres termes, l’internaute devrait, comme dans « la vraie vie » avoir la possibilité garder le contrôle sur sa vie privée, de modifier ou supprimer toute information le concernant et accessible sur Internet. Cela semble logique puisque la nature humaine fonctionne de cette manière. Cela semble cohérent. Néanmoins, qu’en est-il des informations distillées via la presse ? A suivre…

Accord des CNIL européennes: la protection des données personnelles devient « un droit fondamental » «La protection des données à caractère personnel est un droit fondamental» : C’est ainsi que débute la «Déclaration commune des autorités européennes de protection des données» officialisée lundi 8 décembre par les CNIL européennes. Le texte, adopté depuis le 25 novembre 2014, est une forme de réponse à la défiance des citoyens face à la captation et à l’exploitation de leurs données personnelles. Un sujet de société qui a connu un fort regain d’intérêt depuis les révélations d’Edward Snowden. «Les données à caractère personnel constituent la particule élémentaire de [du] monde numérique» soulignent les autorités européennes. C’est ainsi que les CNIL justifient cette Déclaration commune: «Le caractère massif et routinier de cet accès a choqué le monde entier. Voici les 15 points clés de la Déclaration: [Valeurs européennes] [Surveillance à des fins de sécurité] [Influence européenne] Cette Déclaration devrait s’appliquer aux Etats ainsi qu’aux entreprises. Lire aussi:

Le droit à l'oubli ou la liberté de se souvenir La première - Laure Adler - aime à se souvenir et imprimer noir sur blanc pour ne pas oublier, comme en témoigne la narratrice de ses Immortelles (1), hymne à la jeunesse dans lequel trois jeunes femmes incarnent l'Histoire de France de ces soixante dernières années. Le second - Simon-Daniel Kipman - publie L'Oubli et ses vertus (2), au titre à lui seul presque politiquement incorrect. L'occasion était belle de les faire débattre des grandes questions que sont le devoir de mémoire, la possibilité d'oublier et la liberté de se souvenir, ou non. Ne vivons-nous pas une époque où l'injonction au devoir de mémoire est de plus en plus pesante? Laure Adler: En tant qu'historienne, je pense que cette injonction est nécessaire à la construction de notre propre avenir. Beaucoup de choses ont été occultées de notre histoire nationale. Simon-Daniel Kipman: Cette notion de "devoir" est incohérente à mon sens. Justement, pourquoi, comment? S-D. L. S. L. S. S. L. S. L. S. S. S. L. S. L. L. S. L. S. L.

Sur Facebook, vous ne serez plus "propriétaire" de vos données personnelles - Politique - Numerama Facebook a modifié sa politique de vie privée, dont la nouvelle version entrera en vigueur le 20 novembre. Si la CNIL aura certainement des choses à en redire, la principale nouveauté est imperceptible mais fondamentale. L'internaute n'est plus dit "propriétaire" des données qu'il communique volontairement ou non à Facebook. En parallèle d'une publication très grand public sur la confidentialité des publications faites par ses membres, Facebook a annoncé jeudi une importante mise à jour de sa politique de vie privée, désormais affichée avec beaucoup plus de clarté, en tout cas sur le plan de la mise en page. La nouvelle politique est soumise pour avis aux internautes avant d'entrer en vigueur… dès le 20 novembre prochain. Nous recueillons le contenu ainsi que d’autres types d’informations que vous fournissez lorsque vous avez recours à nos services, notamment lorsque vous créez un compte, créez ou partagez du contenu ou encore lorsque vous communiquez avec d’autres utilisateurs.

L'invention du « devoir de mémoire » Olivier Lalieu même un entretien où Primo Levi fait part de ses interrogations sur la postérité Auschwitz Une émission de La Marche du siècle de juin 1993 lui est consacré Henri Rousso et Eric Conan évoquent plusieurs reprises ce devoir de mémoire dans La mémoire dans tous ses états chapitre introductif de leur ouvrage com mun Déjà en 1986 Serge Barcellini évo quait le devoir permanent de mémoire Nous allons abord analyser comment la mémoire de la déportation été portée depuis 1945 par des associations dont ac tion constitue élément moteur de la mé moire collective et les limites aux quelles elles se sont heurtées puis nous verrons comment appel la jeunesse constitue une des bases actuelles du de voir de mémoire Enfin si celui-ci semble évidence attaché la Shoah nous ver rons que est au terme une profonde évolution des mentalités L'arme du souvenir

Mieux maîtriser les données personnelles — Enseigner avec le numérique Dans le cadre de ses missions, la Commission nationale de l’informatique et des libertés est « chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques ». Les actualités de nature nationale et internationale confirment la place de choix réservée aux données personnelles qui se positionnent au cœur du débat public : droit au déréférencement, projet de loi sur le numérique, projet de loi relatif au renseignement, rapport du Conseil d’État, négociations sur le projet de règlement européen sur la protection des données... Quels enjeux en 2015 ? Parmi les enjeux clairement identifiés par la CNIL figure la recherche d'un équilibre entre libertés, sécurité et innovation, suite notamment aux révélations d’Edward Snowden et aux attaques terroristes perpétrées en janvier 2015 en France. Comment se protéger et exercer ses droits ?

Related: