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Oui, l’agriculture biologique peut nourrir la planète

Oui, l’agriculture biologique peut nourrir la planète
Tribune Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque. Des comparaisons biaisées Les études académiques généralement citées pour comparer les rendements en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle présentent deux points communs qui ne sont pas anodins : elles sont réalisées en milieux tempérés (Europe et Amérique du Nord) ; leur méthodologie est caricaturalement réductionniste. Making of Une première version de ce texte a été publiée sur le blog Changeons d’agriculture. Le premier aspect devrait inciter tout agronome compétent à en parler avec d’immenses précautions. Le deuxième aspect est essentiel. Comment disqualifier la bio Related:  Agriculture durable

Etats-Unis : la réalité du poulet « naturel » dévoilée Dégouté par ce qu’on exigeait de lui, Craig Watts, un éleveur de poulets, a eu le courage de nous ouvrir les portes de son élevage, pour montrer comment les poulets sont réellement élevés et pourquoi il est obligé de les élever dans de terribles conditions. Le poulet est la première viande consommée aux États-Unis, mais la réalité de l’élevage est souvent bien éloignée de l’image apposée sur l’emballage. A l’heure des lois "Ag-Gag" ("agriculture bâillonnée") et des enquêtes en caméra cachée sanctionnées, et alors que l’agro-industrie fait tout son possible pour que les citoyens américains ignorent ce que signifie l’élevage intensif, c’est une avancée majeure. Craig a levé le voile sur l'industrie du poulet, notoirement secret. Un éleveur de poulet intensif ose parler Si les sous-titres en français ne s'affichent pas par défaut une fois la vidéo lancée, cliquez sur le petit rectangle en bas à droite de la vidéo pour qu'ils apparaissent. Pourquoi a-t-il ouvert les portes de son élevage ?

Les rendements de l'agriculture biologique, un quiproquo tenace Lorsqu'est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d'entendre dire que l'agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». J'ai largement démontré dans mes livres, et résumé dans un précédent article, à quel point ce poncif est faux et trompeur. Il est toutefois utile que je développe ici les raisons pour lesquelles cette idée reçue témoigne d'une approche scientifique archaïque et quels sont les malentendus s'y relient. Essais comparatifs en Suisse - Photos Agroscope Des comparaisons biaisées qui pré-orientent leur résultat Le premier aspect devrait inciter tout agronome compétent à en parler avec d'immenses précautions. Le deuxième aspect est essentiel. Comment enfoncer des portes ouvertes Les expérimentateurs mettent en place deux cultures dans des conditions identiques. Vous avez bien lu.

L'agriculture française doit prendre en compte le changement climatique L’agriculture française à l’épreuve du changement climatique Buses d'irrigation des champs , près de Villemur-sur-Tarn, le 13 juin 2011 (F.LANCELOT/SIPA). Les facteurs de succès de l’agriculture du deuxième XXe siècle sont devenus un piège au XXIe. Pourquoi ? D’une part, parce que l’arrivée des grands pays émergents (Chine, Inde) précède de peu la fin de l’abondance à bas prix de l’énergie et des matières premières : on mesure en pratique une amélioration de l’utilisation de ces ressources, mais les concurrences d’usages s’accroissent tandis que les gisements primaires restent limités. Et d’autre part, parce que l’augmentation des émissions de CO2 conduit à la fin d’une période de stabilité du climat, qui réserve désormais des vagues de chaleur ou de froid, des précipitations de plus en plus intenses et surtout de plus en plus variables au cours d’une même année. La passivité face à ces deux changements majeurs est inacceptable. L’adaptation est urgente Une haie ne pousse pas en 1 an.

Bien manger, une question d'argent Oui le bio est 30% plus cher que le conventionnel en moyenne. Mais savez-vous pourquoi ? De quoi nourrissez-vous votre corps lorsque vous achetez des produits industriels ? Et si on réapprenait à bien manger pour que le prix ne soit plus un frein au bien-être ? Il y a des mots qui reviennent souvent dans la bouche des gens concernant le rapport à la nourriture et à l’argent : "j’ai pas assez d’argent pour acheter des produits frais", "le bio c’est trop cher !" Il y a un rapport à l’argent complètement faussé dans l’alimentation, et ce sont les industriels de l’agro-alimentaire et nous, consommateurs, qui sommes responsables de cette situation. Les prix pratiqués par l’industrie baissent la qualité des aliments La plupart des produits vendus en supermarché conventionnels sont des produits industriels sur-chauffés, sur-raffinés, sur-transformés, traités dès la terre aux produits chimiques. L’exemple de la baguette de pain : Du goût et du remplissage pour pas cher… Quelles sont mes priorités ?

AEI – Association internationale pour une agriculture Écologiquement IntensiveAccueil » AEI - Association internationale pour une agriculture Écologiquement Intensive Les cultures associées, clef du rendement L'un des plus grands malentendus de l'agriculture occidentale consiste à croire qu'il serait « évident » de cultiver une seule espèce par parcelle : champs de blé uniformes, cultures légumières en lignes monotones, vignes lancinantes, prairies de ray-grass, etc. Cette pratique, appelée cultures pures, est le résultat d'une histoire particulière et construit une agriculture fragile et peu performante. La fragilité des cultures pures Cette logique des cultures pures est caractéristique du « foyer moyen-oriental » de la révolution néolithique, dont descend l'agriculture européenne. Elle a été poussée à l'extrême avec la sélection végétale standardisée qui s'est généralisée depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Culture pure conventionnelle de blé (Photo Film Home ) Pourtant, cette démarche n'est pas la seule possible ! Optimiser les ressources du milieu L’association de cultures permet de bien mieux « couvrir » le sol et donc d'optimiser la photosynthèse. Le cas du maïs est édifiant.

La permaculture peut-elle nourrir les Français? Temps de lecture: 8 min La micro-ferme est adossée au château de La Bourdaisière, en Indre-et-Loire. Elle se situe à deux pas d'un potager conservatoire de la tomate, regroupant 650 variétés du fruit sur un peu moins d'un hectare. L'exploitation pilotée par Maxime de Rostolan, 33 ans, s'étend, quant à elle, sur 1,4 hectare. Mais elle n'a rien de comparable, puisque le président de la plateforme de crowdfunding Blue Bees, s'adressant aux projets de développement durable et d'agro-écologie, y cultive, depuis un an, une cinquantaine de produits. Pas de tracteur On trouve de tout chez cet ex-Parisien: des légumes, des plantes vivaces et comestibles, des arbres fruitiers. Dans cette «Ferme d'avenir», tout est étudié à la loupe, en amont. Et ça marche? «Nous explorons la possibilité pour des supermarchés du coin de vendre nos produits, repensant ainsi leur politique sans casser les prix d'achat aux producteurs.» Vive les vers de terre! Il s'inspire surtout des concepts de la permaculture.

Le Bio ou comment prendre des Vessies pour des lanternes "En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d'Evernat, d'Allos, de Tartex, d'Alter Eco... c'est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l'un des grands groupes Européens de l'agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1" L'opposition contrôlée gangrène une grande partie des mouvements de la société civile. En Amérique latine, par exemple, les fondations Ashoka et Avina qui financent la lutte contre les chimères génétiques sont elles-mêmes financées par Monsanto ou par les fondations de Bill Gates et de Rockefeller... Et tout le monde se tait, ou presque. Aujourd'hui, encore et toujours, je suis empreint d'une Rage transpersonnelle et je la revendique comme une arme d'éveil et d'impulsion régénératrice. Ce n'est pas l'amour qui nous a plongés dans ce génocide immonde et ce n'est pas l'amour qui va nous en sortir. « AB », ah bon ? Poulet ou pigeon ?

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