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Répondre à l’injonction d’innover

Répondre à l’injonction d’innover
Pas facile de comprendre ce qu’est l’innovation dans un monde mouvant et complexe. C’était pourtant l’un des défis de la session introductive de l’édition 2011 de la conférence Lift qui se tenait la semaine dernière à Genève. « Jusqu’à présent, les révolutions avaient toujours une structure, une organisation, des figures intellectuelles à leurs têtes… L’Egypte ou la Tunisie nous montrent un autre type de révolution, les “WikiRévolutions” », explique le célèbre Don Tapscott, professeur de management à l’université de Toronto, président du think tank Moxie Insight et surtout auteur (avec Anthony D. Williams) du bestseller mondial Wikinomics et de sa suite, Macrowikinomics qui vient de paraître. Grâce aux médias sociaux, le coût de transaction de la collaboration a changé et ces médias ont bouleversé la façon dont les gens collaborent. Comment faire société dans un monde en réseau ? Cette transformation semble positive. Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut passer par l’histoire.

L’intelligence collective à petite échelle Qu’entend-on généralement par « intelligence collective » ? Pour le monde du web, la messe est dite : c’est le produit émergent de l’interaction entre plusieurs milliers, voire millions d’individus, certains ne partageant avec les autres qu’une quantité minimale de leur réflexion (c’est la théorie du surplus cognitif chère à Clay Shirky, comme il l’a développe dans on livre éponyme ou chez TED). Et bien entendu, c’est le web lui-même qui est le média de choix de cette intelligence collective. Cette définition repose sur certains postulats, pas toujours explicites : Plus on est de fous, plus on rit. Pourtant, il existe une autre approche de l’intelligence collective, bien plus ancienne que le net ou le web : la « fusion » entre quelques esprits, le plus souvent seulement deux, pouvant aboutir à une explosion inattendue de créativité. La dynamique d’un couple créatif La nature du leadership au sein de ces couples est également difficile à déterminer.

L’innovation est morte, vive la transformation ! « InternetActu. Le designer et éditorialiste Bruce Nussbaum, dans Business Week, se fait l’avocat de la transformation, un concept appelé à remplacer selon lui celui d’innovation. “L’innovation est morte en 2008, tuée par la surexploitation, l’utilisation abusive, l’étroitesse d’esprit, l’instrumentalisation et l’incapacité à évoluer”, explique le designer. “Ce crime a été commis par les chefs d’entreprises, les consultants, les commerçants, les annonceurs et les journalistes qui ont dégradé et dévalué l’idée d’innovation en la confondant avec le changement, l’évolution technologique, la conception, la mondialisation, la prospective et tout ce qui semble “nouveau”.” La transformation comme réponse aux évolutions de la société La mort de l’innovation est liée à notre obsession de la mesure et à une demande sans cesse croissante de prévisions dans un monde imprévisible, estime Bruce Nussbaum. Or l’innovation ne sait pas nous guider face à un avenir incertain et tourmenté. “1.

La créativité expliquée Peut-on vraiment « manager », « améliorer la créativité, par des moyens précis ? J’avoue personnellement avoir toujours été assez sceptique sur le sujet, en partant du principe que si on innove à partir d’une méthode connue et éprouvée, alors ce n’est plus de l’innovation, par définition. Et les étagères des librairies consacrées au développement personnel, au management, voire au New Age, abondent en techniques infaillibles d’amélioration de la créativité, du jeu de rôle au mindmapping en passant par la programmation neurolinguistique, le brainstorming ou le sacrifice de boucs (la méthode la plus efficace à mon avis). Mais Anthony McCaffrey, dont les travaux ont été présentés ces jours-ci dans Science Daily, semble relancer le débat. Il est vrai que le bonhomme suscite l’intérêt puisqu’il a reçu un don de 170 000 $ de la National Science Foundation pour développer sa théorie et surtout mettre au point une technologie qui permettrait de lui donner une application pratique. Rémi Sussan

Vers une stagnation de l’innovation Et si, loin de vivre une explosion d’innovations, nous nous trouvions plutôt dans une phase de blocage ? Car s’il est vrai que nous assistons aujourd’hui à une multiplication des usages, ainsi qu’à un raffinement et une simplification de technologies déjà existantes (smartphones, web 2, etc.) les véritables innovations de rupture tardent finalement à se manifester. Nous avons déjà abordé le sujet à propos de Neal Stephenson. La technologie futuriste, Richard Jones, il connait. Bref, Jones possède à la fois l’esprit critique et audacieux qui lui donne la compétence de discuter du sujet. Le « modèle Wired », une fausse vision de l’évolution technologique ? Dans un post sur son blog, Jones analyse ainsi la vision actuelle de la technologie, telle que la défend notamment Kevin Kelly dans son essai What Technology Wants, qu’il nomme d’ailleurs une vision Wired du monde, en référence bien sûr au magazine dont Kevin Kelly fut longtemps le rédacteur en chef. Rémi Sussan

Marketing Press | Return on Interactivity: The Impact of Online Agents on Newcomer Adjustment Clemens F. Köhler, Andrew J. Rohm, Ko de Ruyter, Martin Wetzels (2011). Clemens F . 1 Postdoctoral researcher, Faculty of Economics and Business Administration, Department of Marketing and Supply Chain Management, Maastricht University. c.kohler@maastrichtuniversity.nl Andrew J . 2 Associate Professor of Marketing, Department of Marketing, College of Business Administration, Northeastern University. a.rohm@neu.edu Ko de Ruyter , 3 3 Professor of Marketing, Faculty of Economics and Business Administration, Department of Marketing and Supply Chain Management, Maastricht University. k.deruyter@maastrichtuniversity.nl Martin Wetzels 4 4 Professor of Supply Chain and Marketing Research, Faculty of Economics and Business Administration, Department of Marketing and Supply Chain Management, Maastricht University. m.wetzels@maastrichtuniversity.nl Abstract As service offerings grow in both range and complexity, how service providers and their customers interact is becoming increasingly important.

Pourquoi ne savons-nous pas résoudre les grands problèmes Par Hubert Guillaud le 13/11/12 | 6 commentaires | 4,626 lectures | Impression Jason Pontin (@jason_pontin), rédacteur en chef de la Technology Review (@techreview) nous interroge dans son dernier édito : “Pourquoi ne savons-nous pas résoudre les grands problèmes ?”. Dans les années 60, la conquête de la Lune a été la dernière grande frontière que l’Amérique a su dépasser. Cela a nécessité une mobilisation sans précédent des financements et de la recherche publics, privés et militaires. Le programme Apollo, à son apogée au milieu des années 60, représentait 4 % du budget fédéral. La Nasa a dépensé 24 milliards de dollars (soit 180 milliards de dollars d’aujourd’hui), pour un programme qui employait 400 000 personnes et a exigé la collaboration de 20 000 entreprises, universités et organismes gouvernementaux. Image : Aldrin photographié par Armstrong lors de la mission Apollo 11, via le site de la Nasa. Qu’est-il arrivé à l’innovation ? “Que nous est-il arrivé ?” Hubert Guillaud

Créativité partagée, plaisir assuré ! - Grain de CEL Cet article inaugure une nouvelle catégorie chez Grain de CEL ! "Avec les p'tits grains" te présentera des réalisations à faire avec les enfants ! Aller, c'est parti ! Pour Noël, Léo et moi avons l'habitude de préparer quelques petits cadeaux "home-made" pour les papys et mamys et les parrains et marraines. D'habitude, on fabrique des boules de noël, à partir de ces boules à garnir, en plastique transparent, qu'on trouve dans tous les bons magasins de loisirs créatifs, tu vois quoi ? On les rempli de plumes, confettis, petites décos de Noël ET bonbons et chocolats, évidemment ! Cà fait plaisir à Léo de fabriquer quelque chose, çà fait plaisir aux destinataires de recevoir un truc fabriqué avec amour par un petit loulou, et çà fait plaisir à leurs papilles aussi ! Cette année, Léo grandissant et étant maintenant capable de faire un peu plus que de remplir des boules, j'avais envie de changer.... Alors après m'être un peu inspirée sur le net, on s'est mis au travail ! - Paillettes ET voilà !

Le diktat de l’innovation Du latin "innovare" , de "novus", neuf, l’innovation se définit littéralement comme l’action d’innover, l’action d’introduire du nouveau. Toutefois, l’innovation comporte dans les faits de nombreuses définitions, qui tiennent, en partie, aux influences de celles et ceux qui les formulent (économistes ou non), même si elles convergent souvent autour d’une même idée de potentiel économique décuplé grâce à l’innovation, considérée comme l’action de renouveler l’économie. Et si le sens de l’innovation diverge aussi ; d’aucuns y voient une démarche, certains un processus, d’autres un résultat ; personne ne semble contester sa prédominance dans la pensée économique et, plus prosaïquement, dans les entreprises aujourd’hui. La vague déferlante de l’innovation Et c’est le cas, tout au moins d’un point de vue marketing. Quels financements aujourd’hui ne font pas les yeux doux aux entreprises innovantes ? De quelle innovation parle-t-on ? L’innovation castratrice

Les défis de la créativité partagée Résumé L’histoire de Kalisto‚ fulgurante réussite entrepreneuriale‚ est celle d’une entreprise qui est née avec l’essor des jeux vidéo‚ s’est appuyée sur la créativité débridée de jeunes passionnés‚ et a su gérer le passage à la profession-nalisation et à un univers économique très exigeant. Enjeux économiques énormes‚ demande imprévisible et volatile‚ technologies en évolution permanente‚ budgets de développement colossaux dessinent le contexte d’un studio de création. Manager les équipes‚ dans ces conditions‚ impose de comprendre la nature profonde du jeu vidéo. La réussite de Kalisto a reposé sur la reconnaissance de l’importance de l’alchimie entre technologie et création‚ et sur le développement d’un système de management axé sur l’équipe et la création collective. Le texte complet est paru dans le journal de l'École de Paris N° 55

Tendances - Le cinéma hollywoodien devient participatif Publié le 26 août 2012 Le placement de produit n’est désormais plus le seul moyen pour une marque d’être présente dans un film. Le Brand Content s’affirme dans l’industrie du cinéma comme une valeur sure. Les marques s’acoquinent sans complexe avec le septième art pour s’offrir un contenu hollywoodien. Avec « The Beauty Inside » Intel et Toshiba pérennisent carrément le film participatif... Un film pour tailler son costume marketing dans les apparats magiques du cinéma à gros budget, c’est bien. Lancé mondialement le 16 août dernier sur Facebook, « The Beauty Inside » est la suite du déjà réussi « The Inside Experience », sorti durant l’été 2011 et présenté alors comme le premier film social d’Hollywood. Trailer "The Beauty Inside" Pendant six semaines, avec plusieurs épisodes hebdomadaires au menu, « The Beauty Inside » invite les spectateurs à auditionner pour le rôle d’Alex, un garçon d’une vingtaine d’années qui se réveille chaque jour avec un corps différent et un nouveau faciès.

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