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Les écoles de commerce

Les écoles de commerce

Les prépas économiques et commerciales Trois options de prépa économique et commerciale mènent aux concours d’entrées des écoles de commerce et de management. Chacune correspond à une série de baccalauréat. Deux autres CPGE, plus confidentielles, préparent aux concours des écoles normales supérieures de Cachan et de Rennes, section économie et gestion. Pour entrer en prépa EC (économique et commerciale), il faut être titulaire d'un bac S, ES ou STMG qui ont chacun une option réservée. En ligne de mire : l’entrée dans l’une des trente écoles de commerce reconnues et délivrant le grade de master. Pour faciliter la tâche des candidats, la plupart de ces écoles se sont regroupées au sein de deux concours communs : les concours BCE et Ecricome Prépa. Les deux prépas ENS, D1 et D2 permettent aussi, entre autres possibilités, de présenter les concours des écoles de commerce.

Les licences d’économie et de gestion Bien connues pour leurs exigences en mathématiques, ces études sont en réalité pluridisciplinaires. Au programme : économie, gestion, statistiques, droit, sociologie… © iStockphoto Administration économique et sociale (AES) Un peu éloignée des licences d’éco-gestion, la licence AES joue la carte de la pluridisciplinarité. Les différents parcours de spécialisation permettent un grand choix d’orientation, souvent liés à la fonction publique : administration générale et territoriale développement social administration et gestion des entreprises ressources humaines commerce et affaires internationales sciences économiques et sociales. Économie Conçue pour des débutants en économie, cette licence demande cependant de bonnes capacités d’abstraction. Possibilité de bifurquer vers une licence de gestion après la 2e année de licence. La licence d’économie permet différentes spécialisations : analyse économique finance modélisation économique économie et sciences sociales. Gestion

Les licences de droit et de science politique Des études exigeantes où il ne suffit pas d’apprendre par cœur. Les parcours sont à construire petit à petit afin de s’ouvrir les portes des professions libérales, de l’entreprise, de la fonction publique, etc. © Banjee / ONISEP La première année de licence de droit est très exigeante. À lire aussi Accès Bac général, bac STG avec un bon niveau. Au programme La licence de droit permet d’assimiler les connaissances juridiques de base et de maîtriser un vocabulaire et des exercices totalement nouveaux : le commentaire d’arrêt ou la dissertation juridique (très différente de celle pratiquée en français). La science politique est souvent abordée en licence de droit ou étudiée en L3. Le tronc commun (L1 - L2) Les enseignements des 2 premières années (4 semestres) sont organisés autour d’un tronc commun qui apporte les enseignements juridiques fondamentaux. Les spécialisations (L3) Les doubles cursus Et après ? Avec une L3 validée, le diplômé peut préparer un master juridique (accès très sélectif).

Les écoles d'architecture Plusieurs écoles sont reconnues par l’Etat et l’Ordre des architectes : les Ecoles nationales supérieures d’architecture (ENSA), l’Ecole spéciale d’architecture (ESA) à Paris, l’Institut national des sciences appliquées (INSA) à Strasbourg. 5 ans d’études après le bac. © Phovoir Architectes et paysagistes : des professionnels qui améliorent notre cadre de vie. Les ENSA : plusieurs diplômes en architecture Les Écoles nationales supérieures d’architecture forment plus de 90 % des futurs architectes. Au nombre de 20 (dont 6 en région parisienne), elles préparent au DEA (diplôme d’études en architecture) de niveau bac + 3, puis au DE (diplôme d’État) d’architecte de niveau bac + 5. Possibilité pour les diplômés de préparer l’ HMONP (habilitation à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre, 1 an) afin d’exercer en libéral, ou de continuer en doctorat (3 ans). En dépit d’un programme commun, chaque école d’architecture cultive sa (ou ses) spécialité(s).

École normale supérieure - Paris Economie Quelles sont les fonctions accessibles aux débutants avec un diplôme universitaire en économie ? Quels sont les secteurs qui recrutent ces jeunes diplômés ? Avec quel statut ? Quelle insertion pour les jeunes diplômés en économie ? Le taux d’insertion des jeunes économistes est de 65%, contre 75% pour l’ensemble des diplômés. Dans quelles fonctions ont-ils trouvé un emploi ? Un tiers des diplômés en économie travaille dans les études, la recherche et le développement où ils occupent principalement des postes de chargé d'études économiques et de chargé de mission développement local pour le compte de collectivités locales, d'associations ou de fédérations. La fonction gestion, finance, administration occupe deux jeunes économistes sur dix. De même, on les retrouve dans la fonction commercial, marketing sur des postes de chargé d'études marketing, conseiller clientèle ou ingénieur commercial. Dans quels secteurs ? Comment ont-ils trouvé leur emploi ? Quelles conditions d'emploi ont-ils obtenu ?

Les écoles nationales vétérinaires (ENV) Quatre écoles nationales vétérinaires (ENV) dispensent une formation menant au diplôme d’État de docteur vétérinaire (DEV), obligatoire pour exercer. © Laurence Prat/ONISEP Antoine Leclerc, vétérinaire du zoo de Thoiry À lire aussi Accès sélectif à tous les niveaux Les 4 écoles nationales vétérinaires (Lyon, Maisons-Alfort, Nantes et Toulouse) recrutent à différents niveaux, via cinq concours communs. Après une prépa Le recrutement en 1re année se fait principalement après des classes prépas. 436 places sont offertes au concours A ENV réservé aux élèves de BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre) et 8 au concours A TB ENV dédié aux prépas technologie - biologie. Après bac + 2, bac + 3, bac + 5 Des admissions parallèles en 1re et 2e années existent, mais le taux de réussite est faible. Le concours B ENV intéresse les étudiants ayant validé une L2 ou une L3 en sciences de la vie (44 places). 5 ans pour devenir vétérinaire La formation se déroule sur 5 ans. Et après ?

Les écoles normales supérieures (ENS) Nec plus ultra pour la formation des enseignants et des chercheurs, les écoles normales supérieures (ENS) de Paris, Lyon et Cachan proposent une formation en 4 ans de haut niveau, dans des domaines variés (sciences sociales, lettres et langues, sciences et technologies…). © Antenne graphique ENS Voie royale pour la formation des enseignants et des chercheurs, les ENS proposent une formation de haut niveau. À lire aussi Accès Le recrutement se fait par un concours très sélectif, après 2 ans de classe préparatoire littéraire, artistique, scientifique ou économique, sauf la filière sciences du sport et éducation physique de l’ENS Cachan qui recrute après une 2e année de licence (L2) mention STAPS. Scolarité Pendant les 4 années d’études, les normaliens ont le statut de fonctionnaire stagiaire. Les spécialités Moins spécialisées qu’on ne le pense, les ENS forment à différents domaines, au sein de départements, filières ou sections. Arts : Lettres et langues : Sciences humaines et sociales :

Finance, gestion, comptabilité Quelles sont les fonctions accessibles aux débutants avec un diplôme universitaire en finance, gestion ou comptabilité ? Quels sont les secteurs qui recrutent ces jeunes diplômés ? Avec quel statut ? Et pour quel salaire ? Quelle insertion pour les diplômés en finance, gestion, comptabilité ? 72% des diplômés ont accédé à un premier emploi un an après l’obtention du diplôme, contre 75% en moyenne. Dans quelles fonctions ont-ils trouvé un emploi ? Près des deux tiers des jeunes diplômés en gestion exercent dans la fonction gestion, finance, administration. Dans quels secteurs ? Les fonctions financières sont présentes dans tous les secteurs d'activité. Comment ont-ils trouvé leur emploi ? La recherche d'emploi de ces diplômés est plutôt courte : 54% ont trouvé un emploi dans un délai de 1 mois. C’est la réponse aux offres d’emploi qui leur a le plus souvent permis d’accéder à un emploi (27%). Quelles conditions d'emploi ont-ils obtenus ? *50% des jeunes diplômés gagnent plus, 50% gagnent moins.

Les écoles du paramédical Accessibles le plus souvent sur concours, la plupart des cursus paramédicaux sont sanctionnés par un DE (diplôme d’Etat) ou un CC (certificat de capacité), obligatoires pour exercer. Zoom sur des formations très spécifiques… et sélectives. © Brigitte Gilles de la Londe / Onisep Les formations paramédicales combinent cours en école et nombreux stages. À lire aussi Durée et lieu des études Les DE sans le bac se préparent en écoles spécialisées, souvent rattachées à des centres hospitaliers. Coût des études On trouve parfois une même formation en établissement privé et en institut public. Mais diverses subventions existent : des bourses d’études ou des aides du conseil régional, par exemple. Admission L’admission dans les DE d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture, d’ambulancier, est sélective. Les épreuves des concours (hormis infirmier et orthophonistes) portent sur les programmes de physique, chimie et biologie de 1re et de terminale S. Organisation des études Un planning dense.

Les prépas scientifiques et technologiques Avec pour principal objectif d’intégrer une grande école, d’ingénieurs le plus souvent, pas moins de 10 types de classes préparatoires scientifiques accueillent les bacheliers S, mais aussi STI2D, STL et STAV. Chacune offre un programme adapté au(x) profil(s) qu’elle recrute. Parmi les CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) scientifiques, les plus nombreuses sont celles qui accueillent les bacheliers S : MPSI, PCSI, PTSI et BCPST. Les prépas TPC, TB ou TSI sont, elles, destinées aux bacheliers technologiques (STI2D, STL et STAV). Dans toutes ces prépas, les mathématiques occupent une place centrale et l’informatique fait désormais partie du tronc commun. Au terme des 2 ans, les "taupins" (élèves de prépas scientifiques) passent les nombreux concours d’accès aux écoles d’ingénieurs, aux écoles normales supérieures (ENS) ou aux écoles vétérinaires (ENV).

Ma voie économique – Onisep

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